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Le journal Nordland : Echapper à la torture en Chine (Photos)

17 mars 2006


Le 25 février 2006

En pleurant, Anqi Wang, 15 ans a raconté son expérience de la brutale persécution [des pratiquants] du Falun Gong par le gouvernement chinois. Il y a deux semaines elle est arrivée à Bodø [une ville de 50 000 âmes dans le nord de la Norvège] avec ses parents Ying Lin et Yajun Wang. Ils ont échappé à la torture et au long emprisonnement. En tout, onze chinois, jeunes et âgés, ont obtenu des permis de résidence à Bodø, loin des conditions inhumaines qu’ils ont expérimentées dans leur pays natal.


De forts sentiments apparaissent encore pour Anqi Wang, 15 ans, lorsqu’elle parle de ses expériences et de celles de sa mère Ying Liu


Je n’ai jamais eu aussi peur que lorsque nous nous sommes échappés pour la Thaïlande. Le nom de ma mère était sur la liste noire que les autorités chinoises avaient donné à la ThaÏlande, et elle risquait d’être arrêtée à la frontière, juste parce qu’elle et mon papa pratiquent le Falun Gong, dit Anqi Wang en pleurs, tandis qu’elle cache son visage dans ses mains. Elle et ses parents ont passé le contrôle à la frontière, puis ils ont été détenus en Thaïlande avant que le gouvernement norvégien n’accepte de les accueillir.

Aujourd’hui, onze chinois adultes, adolescents et enfants résident à Bodø. Ils ont échappé aux autorités chinoises qui les ont persécutés à cause de leur foi.

J’ai pleuré quand ils ont emmené mon père

"J’ai pleuré quand la police a emmené papa. Il m’emmenait au jardin d’enfants, mais ils l’ont pris et m’ont laissée seule dans la rue," dit avec gravité la petite Yuchen Hua six ans.

La petite Yuchen est une des onze chinois qui vivent aujourd’hui dans trois petits appartements à Hovdejordet dans Bodø. Il y a là quatre familles avec de fortes histoires de torture et de persécution dans leur Chine natale.

Vérité, Compassion, Tolérance. Ce sont les principes sur lesquels se basent les enseignements chinois du Falun Gong. C’est leur croyance dans ces enseignements qui ont amené ces onze personnes à Bodø.

Millionnaire

Jianhui Li, quarante neuf ans était avait réussi dans les affaires dans sa ville natale en Chine, il était multimillionnaire. Puis il est devenu un adepte du Falun Gong. Ce qui a résulté en de nombreuses années d’emprisonnement pour lui et pour sa femme Ying Dai, des années de torture et d’une inconcevable souffrance.

"J’ai été exposé aux chocs électriques et à d’autres méthodes de torture cruelles," dit tranquillement Jianhui, en regardant ses mains – mains qui étaient continuellement menottées derrière son dos pendant plusieurs mois.

Lorsqu’il a finalement été libéré du centre de détention, lui et sa femme se sont échappés en Thaïlande à pieds. Les autorités chinoises avaient confisqué tous leurs biens. Aujourd’hui le multimillionnaire doit vivre de ce qui lui offre la Norvège en temps que réfugié des Nations Unies.


Une réfugiée de six ans
La petite Yuchen Hua est encore marquée par l’expérience qu’elle a eu en Chine. Avec son papa Feng et sa maman Miao, elle est heureuse d’être en sécurité en Norvège.


Agent de change

Feng Hua, un ancien agent de change, a lui aussi une histoire forte à raconter, car il a du laisser dans la rue la petite Yuchen, six ans, quand quatre policiers qui le suivaient alors qu’il l’emmenait au jardin d’enfants l’ont arrêté.

"J’ai du rester en prison pendant deux ans et demie au total, avant d’être relâché et de pouvoir m’enfuir en Thaïlande. Ça a été de bien mauvaises années pour moi et ma petite famille. Ma petite fille avait juste dix mois la première fois que j’ai été arrêté, et elle pleure chaque fois qu’elle passe devant quelque chose qui ressemble à des barreaux [de prison]. A ces moments elle a peur que je ne doive retourner à nouveau en prison, " dit Feng Hua.

Les réfugiés chinois remercient aujourd’hui la Norvège qui les a laissés venir.

"Nous aimerions vivre ici. La Norvège est un pays hospitalier et Bodø est une jolie ville," disent les onze chinois en souriant qui peuvent finalement mener une vie normale sans peur de la détention et de la persécution.

Arrêtés en Thaïlande

Huit des onze chinois réfugiés sont restés en Thaïlande avant de venir en Norvège.

Ils étaient sous la protection de la Haute Commission aux Réfugiés des Nations Unies, mais tous les huit ont été arrêtés par la police thaïlandaise lorsqu’ils ont participé à une protestation pacifique devant l’ambassade de Chine à Bangkok. Ils protestaient contre les autorités chinoises et contre le viol de deux femmes [pratiquantes] du Falun Gong par un policier chinois dans la Province du Hebei.

Les faits à propos du mouvement Falun Gong

  • C’est un mouvement de méditation chinoise avec environ une centaine de millions de pratiquants dans plus de 70 pays.
  • Les [pratiquants] s’exercent au qigong-méditation, avec des éléments spirituels et religieux.
  • Le mouvement a commencé en 1992 et a été interdit par le gouvernement chinois en 1999.
  • Depuis lors, plus de 100,000 [pratiquants] ont été persecutes et emprisonnés, et plusieurs milliers ont été torturés.
  • Amnesty International a vivement condamné la persécution des [pratiquants de] Falun Gong par la Chine.


Apprendre le norvégien

Après seulement cinq mois en Norvège, Zhengi et Chunhua ont déjà appris un petit peu de norvégien.

Le couple Zhengi Tan et Chunhua Zhong a une histoire un petit peu différente à raconter.

Tous les deux ont découvert le Falun Gong lors d’un séjour au Japon – un intérêt dont les autorités chinoises ont vite été au courant. Le résultat est que leur famille en Chine a été persécutée et harcelée. Zhengi et Chunhua ont eu un avertissement de ne pas retourner dans leur pays natal.

"Nous n’avons pas osé retourner chez nous. C’était trop dangereux. La police nous recherchait à cause de nos croyances,” dit le couple. Ils sont arrivés en Norvège en août de l’an dernier, avec leur fils de deux ans, et sont déjà en train d’apprendre le norvégien.

"J’apprends le norvégien, et j’aimerais aussi apprendre la pêche norvégienne, " dit en souriant Zhengi Tan.