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Par la foi en Maître et la Loi, il n’y a pas d’épreuve que nous ne puissions traverser

21 mars 2006 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong en Chine

(Minghui.org)

Le 17 janvier 2005 a été le jour le plus inoubliable de ma vie. Pour cette jeune fille de 19 ans cette journée lui a apporté une leçon coûteuse.

J'ai vécu une illusion -- il s'est avéré qu'un grand groupe de policiers est venu pour m'arrêter et ils m'attendaient au rez-de-chaussée. Pour m'échapper d’une persécution certaine, j'ai sauté de la fenêtre du sixième étage. En dépit d'un atterrissage douloureux, j'étais consciente et perspicace. J'ai lutté pour soulever le haut de mon corps et, après avoir rampé quelques centimètres, j'ai essayé de me lever, bien que j’avais l’impression de peser une tonne. C’est avec peine que j’ai soutenu ma jambe gauche avec ma main et j’ai marché à petits pas jusqu’à une artère principale. Là, j'ai appelé un taxi et je suis retournée à la maison.

Une fois à la maison, je ne pouvais plus bouger. Ma mère a dû me porter au lit. Mes mains étaient couvertes d’égratignures, mais j’avais arrêté de saigner. Quelques entailles laissaient voir les os. Je souffrais d’une douleur atroce. Je ne pouvais ni m'asseoir ni me coucher sur le dos. Quand je m’assoyais, je devais m’appuyer le dos contre un mur et soutenir le haut de mon corps avec les deux bras Voilà pourquoi ma main s’est enflée et a viré au rouge! Après avoir été couchée sur le côté pendant longtemps, j’ai eu des escarres sur les deux côtés, alors je me suis allongée par la suite sur le dos en pliant les genoux. Si je tentais d’allonger les jambes un tout petit peu, je sentais une énorme douleur dans le dos. Lorsque je me couchais sur l’estomac, je devais placer des oreillers et une grosse couverture sur l’estomac. Je souffrais d’une douleur atroce et j’étais épuisée. Ma mère devait m'aider à me retourner. Ma mère commençait par tourner le haut de mon corps, ensuite la partie inférieure et puis finalement les jambes. C’est avec un grand effort que nous réussissions chaque tour. Plus tard, un compagnon pratiquant m'a prêté un enregistreur MP3 avec les conférences de la Loi du Maître. Jour et nuit j’écoutais les conférences de la Loi du Maître sur l’enregistreur MP3, mais la douleur et l’agonie envahissaient toutes mes pensées. Pendant les deux premières semaines, je ne pouvais pas dormir. Chaque jour semblait aussi long qu'une année. En fait, chaque minute me semblait une éternité. Les soirées étaient pires. Chaque nuit, je m'étendais dans le lit, souhaitant que la nuit s’achève au plus vite. Ma mère s’asseyait souvent près de moi, elle se mettait à genoux et me tenait avec ses bras placés derrière mon dos pour soulager un peu ma douleur. En dépit de la douleur interminable et atroce, je suis restée immuable dans ma foi dans le Maître et la Loi. J’ai refusé de reconnaître les arrangements des forces anciennes.

Tout à coup, il m’est venu à l’idée que je devais maintenant me lever debout et marcher. Une compagne de pratique m’a rendu visite. Elle m’a encouragée à me lever et marcher. C’est avec peine qu’après plusieurs tentatives, je me suis finalement levée du lit. Ma mère me tenait les bras et avec difficulté j’ai fait quelques pas sur le lit. À chaque pas, j’étais transpercée par la douleur dans les os, les tendons et les organes comme si le tout se déchirait.

Le troisième jour de la nouvelle année chinoise 2005, ma mère a demandé à un camarade pratiquant de me venir en aide pour m’emmener à l'hôpital. Le camarade pratiquant a offert de me porter sur son dos, mais j'ai insisté pour marcher de mes propres forces. En m’appuyant sur ma mère, je suis sortie de la maison. Nous avons pris un taxi jusqu’à l'hôpital. Afin de diminuer ma douleur, le camarade pratiquant a loué un fauteuil roulant et m'a emmenée faire une radio et un scanner. Pendant le processus, le docteur m'a mise sur un lit et m'a dit de me coucher. Il a dit, en me regardant plutôt sérieusement, que je ne devais ni m'asseoir ni me tenir debout dans un tel état. Après avoir quitté la salle de radiologie, ma mère m'a dit que le docteur, en regardant le scanner avait dit à plusieurs reprises, « Mon dieu, mon dieu » Le docteur a dit à ma mère que la radiographie montrait une fracture comminutive de l'ischion gauche, ainsi qu’une tension et une fracture comminutive de la colonne vertébrale, de la région lombaire, du bassin, du genou gauche et de la hanche gauche. J’avais de multiples blessures et des fractures à la colonne vertébrale dont la vertèbre caudale. Le plus grand problème était qu'un petit morceau d'os en forme de cône était coincé à gauche de la colonne vertébrale.

Le médecin a dit que j’avais besoin d’être opérée immédiatement ou je serais paralysée. Le docteur a également dit qu'ils avaient besoin de faire davantage d'examens. Il a dit que c'était une opération difficile et que cela coûterait au moins 5 000 yuans pour enlever le petit morceau d'os et pour traiter mes nombreuses fractures. Ma mère m'a demandé si je voulais entrer à l'hôpital. Ensuite après avoir entendu le diagnostic du docteur, j’ai continué à refuser de reconnaître n'importe lequel de ces symptômes et fausses illusions. J'ai refusé d’entrer à l'hôpital et je n'étais pas d'accord pour cette opération, parce que le Maître s'occuperait de moi. Je me suis assise tout de suite. Bien que le docteur ait dit que je ne devais pas m'asseoir dans mon état, j'ai pensé, « Je me coucherai ou m'assiérai comme je voudrais. Je refuse de reconnaître la persécution des perversités » Mais le docteur ne m’a pas laissée partir de l'hôpital. Il nous a demandé de parler à l'administrateur en chef de l'hôpital et de voir si nous pouvions entrer à l'hôpital d'abord et payer plus tard. Le docteur a également dit à ma tante, « Vous devez dire à sa mère qu'elle a besoin de cette intervention médicale et des traitements chirurgicaux, même si cela signifie vendre sa maison ou sa propriété. Autrement, l'enfant ne survivra pas » Nous avons tout de même quitté l'hôpital.

Après mon retour à la maison, j’ai fait connaître mon désir de ne plus y retourner, de ne subir ni opérations ni autres examens médicaux, quoique parfois, mon xinxing fût instable. Lorsque mon xinxing était élevé, j’étais très déterminée à ne pas avoir d’opération ni d’autres examens médicaux. Lorsque mon xinxing baissait, j’étais toujours déterminée à ne pas prendre de médicaments, ne pas avoir de piqûres, ni même aller à l’hôpital mais j’étais incertaine et mal à l’aise. J’ai pensé à un médecin qui m’aiderait à retrouver la bonne forme d’auparavant. J’ai cherché à l’intérieur de moi et j’ai pu reconnaître que cela était un signe de pensées humaines et non droites. Je me suis dit que je devais persévérer dans la pensée droite.

En raison de l’encouragement de compagnons de pratique et de ma mère, j’ai commencé à pratiquer les exercices du Falun Gong. Au début, je ne pouvais pas me lever seule pour faire le premier exercice. Je pouvais seulement m’appuyer contre le lit et bouger les bras. Je ne pouvais pas étirer mes bras en raison de la fracture de ma colonne vertébrale. La deuxième fois que j'ai pratiqué le premier exercice, j’ai pu étirer mes bras et j’ai pu me tenir par mes propres moyens sans m’appuyer sur quoi que ce soit. La première fois lorsque j'avais pratiqué le deuxième exercice, je pouvais seulement tenir la roue pendant 30 secondes. Ma jambe gauche tremblait terriblement et mon corps se secouait et se balançait. Ma mère se tenait derrière moi, prête à m'attraper si je tombais. Quand j'ai pratiqué le quatrième exercice pour la première fois, je ne pouvais pas me plier du tout quand il fallait déplacer les mains en cercle autour des pieds. Au lieu de cela, je pouvais seulement déplacer mes mains en cercle le long de l'extérieur de mes cuisses. Comme j’ai continué à faire le quatrième exercice, j’ai pu me plier après un certain temps. Le cinquième exercice, la méditation assise, a présenté le plus grand défi à ma persévérance. Je devais me soutenir contre quelque chose pour m’asseoir un court moment. C'était extrêmement difficile pour moi de m’asseoir les jambes un peu croisées, tout en soutenant le haut de mon corps avec mes bras. Au commencement, il m'a fallu beaucoup d'efforts pour m’asseoir en demi-lotus. J'ai essayé de m'asseoir en pleine position du lotus (en plaçant les deux jambes croisées l'une sur l'autre), mais je ne pouvais absolument pas le faire. Plus tard, quand j’ai regardé les conférences de la Loi du Maître, dans mon cœur j'ai prié le Maître de m'aider à m'asseoir en pleine position de lotus, même si cela ne durait qu’une minute. La fois suivante, lorsque j'ai pratiqué la méditation assise, j’ai pu réellement m’asseoir en pleine position du lotus tout de suite. Cependant, ma cuisse gauche me faisait tellement mal que je croyais qu’elle était cassée. J'ai supporté la douleur pendant une pleine minute, exactement selon ma prière. Avec le temps j’ai pu prolonger le temps jusqu’à cinq minutes, huit minutes et puis à dix minutes

Pendant ce temps, les camarades pratiquants sont souvent venus pour m'encourager et pour m’offrir de l'aide. Une fois, j'avais un mal d’estomac très mauvais. Cela me faisait tellement mal, que j’ai commencé à pleurer. C’était la première fois que je pleurais depuis l'accident. Avant cela, je n'avais jamais pleuré bien que j'aie senti une douleur extrême. Je savais très bien que cela n'était pas parce que j'avais un niveau de tolérance incroyablement élevé, mais parce que le Maître avait supporté beaucoup de douleur pour moi. Autrement, je n’aurais pas probablement pu supporter la douleur de blessures aussi graves pendant une aussi longue période. Plus tard, un camarade de pratique possédant la vision céleste a vu que les maux dans d'autres dimensions se détachaient de mon estomac. Mon mal d’estomac a disparu après que les camarades de pratique aient émis des pensées droites pour moi et aient éliminé les forces perverses dans les autres dimensions.

Deux semaines plus tard, la douleur atroce a commencé à diminuer peu à peu et ma santé a commencé à s'améliorer aussi peu à peu. Je pouvais dormir un peu. Cependant, j'avais souvent des cauchemars. Dans les rêves je tombais d'un bâtiment ou je faisais face à une explosion. Je me réveillais de presque chaque sommeil en appelant le Maître ou en criant, « Le Falun Dafa (ou Falun Gong) est bon. » Une fois j’ai rêvé que le Maître avait une classe, mais c’était chaotique et chacun était assis de façon relâchée, dans des attitudes irrespectueuse.. Ma mère et moi avions chacune pris un petit tabouret et nous nous sommes assises dans la première rangée. Visiblement, chacun était venu pour chercher un traitement médical. Ma mère m’a dit de monter sur l’estrade et de demander un traitement à l'homme qui ressemblait au Maître. (Je pouvais marcher dans mon rêve mais je souffrais toujours d’un mal de dos grave.) J'ai refusé de me conformer au souhait de ma mère parce que je savais que le Maître n'enseignait pas le Falun Gong pour traiter la maladie. Mais ma mère m'a poussée en avant. J'étais sur le point de me retourner et partir quand l'homme qui ressemblait au Maître m'a arrêtée. Il était très en colère et il m’a dit, « Regardez ce que vous avez fait! » J'ai voulu expliquer, mais il n'écoutait pas. Il a ouvert une grande armoire derrière lui et j'ai vu qu'elle était remplie de toutes sortes de médicaments. Il a sorti une bouteille de liquide et l'a mise sur la table. Alors il m'a dit de prendre la bouteille. Avant que j'aie même pris la bouteille, j'ai trouvé plusieurs comprimés blancs dans ma main qui ressemblaient à des pilules. Il m'a dit de prendre les pilules, mais j’ai refusé. Il avait l’air très en colère, il a levé un bras et l’a tendu vers la porte, me congédiant. Je l'ai prié de ne pas me faire sortir et j'ai commencé à pleurer entre l’armoire et la table. J'ai pleuré jusqu’à ce que je me réveille. Après avoir écouté la teneur de mon cauchemar, ma mère a dit, « La perversité a vu que tu étais très déterminée pendant la journée, que tu refuses d'aller à l'hôpital et de prendre des médicaments ainsi la perversité a pris l'image du Maître pour te tromper et pour essayer de t’endormir afin que tu prennes des médicaments dans un rêve. Elle a essayé de t’entraîner loin de ta pratique et de ta cultivation. Si tu avais pris les médicaments dans le rêve, tu serais devenue la proie de son complot. C’est justement parce que tu n’as pas été trompée par son arrangement qu'elle était en colère contre toi. Notre Maître est immensément miséricordieux. Comment le Maître pourrait-il être fâché contre toi ou pourrait-il t’abandonner!? » En entendant l'analyse de ma mère, je me suis rendue compte que le mal essayait de me traîner en bas en employant toutes les tactiques imaginables

Bien que j'aie eu de la difficulté à marcher, j’ai finalement compris que je devais continuer à clarifier la vérité. Même si je ne pouvais distribuer qu’un seul exemplaire d’un document de clarification de la vérité, je nierais les arrangements des forces anciennes. Je devais faire ce à quoi je m’étais éveillée. Avec ma mère qui m'aidait à marcher, j'ai distribué des brochures de clarification de la vérité les unes après les autres devant les portes. Bien que je ne pouvais pas faire beaucoup, j'aidais toujours le Maître dans sa rectification de la loi et j'avais fait un pas de géant en niant les arrangements des forces anciennes.

Avec l'élévation de mes pensées, un miracle s'est produit ! La soirée du 24 février 2005, alors que je parlais avec ma mère et que je me trouvais sur le lit, mes jambes courbées se sont redressées toutes seules sans aucune douleur dorsale. (J’avais essayé de le faire ce matin-là, mais cela n'avait pas fonctionné.) Ainsi ma colonne vertébrale, ce qui m'avait le plus inquiété, était guérie. J’ai pu me lever immédiatement et marcher toute seule sans l’aide de quiconque. Au début, je pouvais marcher quelques minutes et plus tard j’ai pu marcher environ 30 minutes. Le 11 mars 2005, j’ai pu marcher pendant une heure chez ma grand-mère, même si je boitais un peu. Le 13 avril 2005, je pouvais marcher normalement et même monter et descendre les escaliers. Le 1er mai 2005, je ne sentais plus que très légèrement un engourdissement au bas de la cuisse gauche et au genou, mais j'étais entièrement rétablie. Je pouvais maintenant courir, sauter et bondir sans aucun problème. Plus tard, je pouvais même faire des redressements assis. Je suis maintenant en complète bonne santé.

Je me rappelle que le docteur avait dit que je serais finie sans une opération chirurgicale, mais je suis entièrement rétablie sans traitement ou opération d'hôpital. Le Falun Dafa ne nous a-t-il pas donné un miracle?

Je me suis rendue compte que la racine de ces tribulations démoniaques se trouvait dans mon attachement à la crainte. Quoique j’ai fini par triompher au-delà de ces tribulations avec l’aide du Maître, j’ai échoué lorsque j’avais de grandes douleurs extrêmes et je ne faisais pas bien. Néanmoins, il n’y a pas d’épreuve qu’un pratiquant de Dafa ne puisse traverser tant qu’il est immuable dans sa foi en Maître et la Loi. J’ai écrit cette expérience de ma cultivation parce que j’espère aider les compagnons de pratique qui luttent en raison des tribulations démoniaques. J’espère qu’ils renforceront leurs pensées droites et leur foi en Maître et la Loi.

J’aimerais saisir l'occasion de remercier le merveilleux Maître et nos compagnons pratiquants de leur aide, soin et souci.


Traduit de l'anglais au Canada : le 08 mars 2006

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