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Chérissez cette précieuse occasion de cultiver et pratiquer, que l'on ne peut avoir qu'une fois sur des milliers d'années

22 mars 2006 |   Écrit par Lin Shujuan de Taïwan

(Minghui.org)

1. Je suis tellement heureux d'avoir été sauvé par notre Maître bienveillant

Peu de temps après avoir commencé la cultivation de Falun Dafa, j'ai fait un rêve. Dans mon rêve, je revenais au temps de la culture Maya. J'étais là-bas une femme vivant dans un palais. Mais je n'étais pas sûre de ce que je faisais là-bas. La seule chose que je me souviens était qu'à ce moment-là, tous les aspects de la culture étaient prospères et avaient atteint leur zénith. Mais le niveau de la moralité de la société en entier s'était détérioré en même temps. Plus tard, d'autres tribus ont envahi notre pays et sont venus au palais. Une personne ayant l'air d'un aborigène tenait un harpon ressemblant à une lance. Il a lancé le harpon en direction de la femme et l'a touchée dans le dos.

La femme hurlait. Ses hurlements semblaient traverser le temps et l'espace et m'atteindre directement alors que j'étais encore en train de dormir. Tout à coup, à ce moment-là j'ai ouvert les yeux et les hurlements étaient encore là. Puis j'ai touché mon dos.

Avant de faire ce rêve, mon dos m'a fait mal pendant très longtemps sans aucune raison. J'étais allée trouver différents médecins pour trouver un remède, en vain. J'avais essayé aussi les massages chinois. Déjà avant que le médecin me touche le dos, je criais : « Ça fait mal, ça fait trop mal ! Arrêtez de toucher mon dos ! » Puis j'ai fait ce rêve. Il doit y avoir une raison. Après ce rêve, mon dos ne me faisait plus mal.

J'aimerais remercier ici notre Maître de nous avoir offert le salut avec Sa grande Bienveillance. Après avoir attendu pendant des milliers d'années, j'ai finalement eu la grande chance de trouver Falun Dafa et de commencer à cultiver et pratiquer. À partir de maintenant, je vais chérir encore plus cette précieuse opportunité, je vais être plus diligente et je ne décevrai jamais notre Maître.

2. Me juger selon la Loi

Après avoir pratiqué le Falun Dafa pendant deux ans, j'ai commencé à réciter les conférences du Maître. La raison principale de cela était qu'une personne de contact local m'avait fait remarquer que je n'étais pas dans un bon état quand j'envoyais la pensée droite. Elle a suggéré que réciter la Loi pourrait aider.

Une fois, alors que je travaillais, j'ai pris la décision d'essayer de mon mieux de réciter la Loi. Personne ne pourrait me convaincre que je ne pourrais pas le faire. J'avais confiance en moi. Je savais que ce ne serait pas facile de se souvenir de la Loi, mais si j'essayais encore et encore, si j'essayais à de nombreuses reprises, ça marcherait. Comme mon travail ne me demande pas d'utiliser trop ma tête (c'est un travail physique), je récite la Loi chaque fois que je ne suis pas occupée. Je récite la Loi tout en approfondissant ma compréhension de la Loi en même temps.

J'ai réalisé le fait que toutes les personnes que j'ai blessées dans mes vies précédentes essaieraient de se venger dans cette vie. Mais je ne l'acceptais pas et je pensais même qu'elles se trompaient de faire cela. Dans « Créer de nouveau l'humanité » (tiré de « Principes essentiels pour un avancement assidu »), notre Maître a dit :

 « L'égoïsme, l'avidité, l'absurdité, l'ignorance de l'homme se mêlent à sa nature de bienveillance, créent dans l'ignorance tout ce qu'il va supporter et sont en train de dévorer la société. Dans ce monde toutes sortes de problèmes sociaux apparaissent sans cesse, des crises se forment partout, l'humanité ne sait pas en trouver la raison dans sa propre nature originelle, ne voit pas qu'après la dépravation des mœurs c'est le redoutable cœur humain qui est la racine vénéneuse des problèmes sociaux, elle cherche toujours stupidement une issue dans les manifestations de la société. Ainsi, l'homme n'arrive jamais à imaginer que toutes les prétendues issues qu'il fabrique pour lui-même, ne font qu'enfermer les êtres humains, de fait il y a de moins en moins d'issues, les nouveaux problèmes que cela entraîne sont pires. Ainsi avec bien des difficultés on trouve encore un petit espace, on prend de suite de nouvelles mesures, fermant ainsi de nouveau ce petit espace restant, à la longue et par répétition, on atteint la saturation, il n'y a plus d'issue, on ne voit pas la vérité hors de cet enfermement. L'homme commence à supporter tout ce qu'il a créé lui-même. C'est justement la forme finale d'élimination des vies que l'Univers emploie. »

 « Ils ne peuvent pas non plus voir la vérité au-delà de cet espace clos » pensai-je, « Pourquoi est-ce que je ne peux pas voir la vérité ? » C'est parce que je « ne sais pas trouver les causes dans ma propre nature ». Et je ne sais pas que « après la dépravation des mœurs c'est le redoutable cœur humain qui est la racine vénéneuse des problèmes sociaux ». Par exemple, dans le passé, je n'étais jamais satisfaite de mon mariage et que ça allait finir en une tragédie dans laquelle j'étais la seule victime. Si cet homme ne veut plus continuer à partager sa vie avec moi, ok, terminons ce mariage.

Par rapport au travail, je pensais que la somme de ma paie représentait le jugement de mes compétences. Donc, j'ai essayé stupidement de trouver une porte de sortie et j'ai échangé mon De contre du karma. Ce que j'ai eu en retour, c'est la maladie. Ne me condamnais-je pas moi-même ?

Avant d'apprendre le Falun Dafa, j'étais destinée à être éliminée. Après avoir pratiqué le Falun Dafa, j'ai réalisé que j'avais fait beaucoup de mauvaises choses dans le passé. C'est notre Maître qui m'a sauvée de l'enfer. Je remercie sincèrement notre Maître pour son salut bienveillant.

3. Chérir cette précieuse occasion de cultiver et pratiquer, que l'on ne peut avoir qu'une fois en des milliers d'années

La première fois que j'ai assisté à une conférence de partage d'expériences, c'était en 2004. La conférence avait lieu à New York et j'ai vu le Maître là-bas. Je me sentais profondément reconnaissante envers notre Maître, ma gratitude était au-delà des mots. Cette nuit-là, dans mon rêve, j'ai vu un carré, un rond, un triangle et d'autres formes matérielles tombant dans mon espace. C'était comme un bateau en train de couler. Aucun mot ne peut exprimer la peur que j'ai eue, mais je ne suis pas tombée parce que je tenais la colonne de Dafa de mes deux bras. Un homme à côté de moi était en train de tomber tout du long. Je lui ai dit de se tenir aussi à la colonne de Dafa. Mais il a continué à tomber pitoyablement. Ceux qui n'arrivent pas à se tenir très proche de Dafa tombent.

Cet homme était peut-être celui à qui j'avais parlé de Dafa. Il a dit qu'il avait été possédé par un animal ou un autre esprit quand il était étudiant. Il ne voulait pas s'en débarrasser ni le considérer comme une mauvaise chose et il continuait à rechercher la renommée et les intérêts personnels. À cause de cela, nous avons peu à peu perdu contact. Notre Maître dit dans le troisième chapitre de « Zhuan Falun » :

« Plutôt ne pas obtenir la Loi juste en mille ans que de cultiver un seul jour une voie mauvaise comme le Dhyâna du renard sauvage. » Donc il faut absolument se maîtriser afin de cultiver et pratiquer vraiment la Loi juste, ne rien mélanger et n'y ajouter aucune pensée. »

Ma compréhension, c'est qu'on perd cette précieuse chance que l'on ne peut avoir qu'une fois en des milliers d'années, il n'y aura pas une autre chance.

La première fois que j'ai clarifié la vérité à des personnes de Chine continentale face à face, c'était à Hong Kong. J'avais peur de rencontrer des étrangers et c'était un grand obstacle pour moi. J'avais peur de parler. La seule chose que je pouvais faire était de distribuer des dépliants. Je me suis dit : « Je dois surmonter cet obstacle ! Si les gens ne veulent pas jeter un coup d'œil aux documents clarifiant la vérité, tu dois aller leur parler. » Les compagnons de pratique pensaient à moi et me regardaient de temps à autre. Cette peur était comme un mur. Quand le compagnon de pratique responsable de cet endroit est allé prendre son déjeuner, il m'a dit de bien clarifier la vérité et il est parti, me laissant là seule avec un autre pratiquant de Taïwan. Des groupes de touristes arrivaient et partaient. Si je n'ouvrais pas la bouche, je manquerais cette chance. J'ai pensé : « Pourquoi suis-je là ? Dans quel but ? J'ai à cœur de sauver les gens. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à ouvrir la bouche ? » J'ai commencé à réciter les poèmes du Maître « Dépêchez-vous d'expliquer » et « Peur de quoi ». J'ai pensé : « De quoi devrais-je avoir peur ? »

En voyant des touristes venir dans ma direction, je m'encourageais : « Continue à tenir bon ! J'ai toujours manqué de confiance en moi et je ne sais pas être indépendante. Pensée droite ! Pensée droite ! Lève la main, donne-leur un dépliant. Demande-leur de regarder et d'écouter. Aide-les à comprendre la vérité. Ces personnes ont un lien avec moi. Je ne peux pas manquer cette chance ainsi ! »

Pendant que je leur clarifiais la vérité, j'ai remarqué qu'ils regardaient tous dans la direction que je montrais. Leurs regards me disaient qu'ils comprenaient la vérité, je n'oublierai jamais ces visages. Plus je parlais, plus ma voix devenait forte. J'avais gagné confiance en moi et je n'avais rien à craindre. Si je n'avais pas fait ce pas, il est difficile d'imaginer combien d'attachements j'aurais encore. Quand pourrais-je m'en débarrasser ? Et les attachements que je n'avais pas réalisés que j'avais encore... Je ne sais vraiment pas quand tous ces attachements pourraient être éliminés. C'est alors que j'ai réalisé que le chemin arrangé par notre Maître est pour aider les pratiquants. Nous ne reconnaissons pas les arrangements des forces anciennes. Un pratiquant peut traverser tous les obstacles.

À cause de la nature de mon travail, je rencontre entre deux et trois mille personnes chaque jour. Mais je rencontre chacune d'entre elles seulement quelques secondes. Pour leur clarifier la vérité, je fais jouer les Neuf Commentaires sur le Parti communiste chinois devant la poste de Jilong tous les jours après le travail.

Un jour, un homme est venu, il a regardé un moment et a demandé : « Pour quelle société travaillez-vous ? Pourquoi faites-vous cela ? » J'ai alors vraiment eu peur. Son attitude m'a effrayée. J'ai pensé, peu importe si son intention est bonne ou mauvaise, ce que je fais ici est juste. Je lui ai alors répondu : « Je suis ici pour dire à chacun ce qu'est réellement le PCC. Il a tué 80 millions de personnes. Il commence un autre mouvement tous les quatre ou cinq ans. Chaque fois qu'il commence un mouvement, des gens sont assassinés. Si je ne dis rien aujourd'hui, dans des années mes fils et petit-fils me demanderont : « Qu'as-tu fait alors ?' » Je ne saurai pas quoi répondre. Je dois donc dire à tous ceux qui ne savent pas quelle est la nature véritable du PCC ce qu'il est en réalité. » Après m'avoir écoutée, il a acquiescé et pensait que c'était juste. Il a encore dit : « Cela devrait être fait par le gouvernement. » J'ai répondu à cela : « En fait, les droits humains n'ont pas de frontières parmi les nations. La liberté est une valeur honorée par le monde entier. Chacun peut faire ce que je suis en train de faire maintenant. Peut-être que le gouvernement n'a pas réalisé combien ce livre est important ! »

Après être restée devant la poste pendant plusieurs jours, je ne pouvais plus bouger les jambes pour monter les escaliers. J'étais envahie d'une peur sans nom. J'ai pleuré. Je me suis dit : « Suis-je une pratiquante ou une personne ordinaire ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas bouger mes pieds ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Si je n'arrive pas marcher dans le futur, que vais-je faire ? Non. Comment puis-je avoir ce genre de pensées ? Je suis une pratiquante ! Rien ne va m'arriver. »

Mon collègue qui marchait à côté de moi a vu que j'avais de la peine à bouger, alors il m'a portée pendant un petit moment. Je ne voulais pas perturber les autres et après un moment, ça allait et j'ai pu de nouveau marcher. Ils ont tous ri en me disant : « Tu n'as pas pleuré même quand tu es tombée de moto et maintenant tu pleures alors que tu n'es pas du tout blessée. » Je sais qu'à ce moment-là, c'est le Maître qui a éliminé mon karma et m'a débarrassée de certains attachements.

Une autre fois, j'ai clarifié la vérité vers un magasin nocturne près d'une autre poste à Jilong. J'ai rencontré une famille revenant de vacances aux États-Unis. L'homme a dit : « J'ai lu les Neuf Commentaires publiés par The Epoch Times aux États-Unis. Est-ce que vos Neuf Commentaires sont les mêmes que les leurs ? » J'ai répondu que oui. Il a alors levé son pouce et a dit : « Vous êtes des gars vraiment magnifiques, vous êtes vraiment merveilleux, vraiment fort ! »

Il a serré la main d'un autre compagnon de pratique et nous avons parlé pendant un moment. Il était également profondément reconnaissant. Ce que nous sommes en train de faire maintenant est juste. Une fois que les gens savent la vérité, ils vont soutenir nos efforts, même si nous ne recherchons pas leur reconnaissance. Tant qu'ils peuvent distinguer ce qui est bon de ce qui est mal et choisir un futur lumineux, c'est tout ce que nous voulons.

Tout le parcours de cultivation est le processus d'éliminer ses attachements humains. En faisant ainsi, un pratiquant peut s'améliorer. Si je n'étais pas sortie, je n'aurais pas pu faire l'expérience de cette amélioration. Ce sont mes dernières réflexions. S'il y a quoique ce soit de faux, faites-le-moi gentiment savoir. Je vais me corriger sincèrement. Merci Maître ! Merci à tous !



Traduit en Suisse le 15 mars 2006