(Minghui.org)
Deuxième partie : http://fr.minghui.org/news/0603/27/E71171_20060325_fr.htm
Table des matières
Avant-propos : Le monde est rempli aussi bien de bonheur que de tristesse. Le bien et le mal, le beau et le laid sont tous intriqués dans la vie quotidienne des gens. Avec un cœur indifférent, les gens s’égarent facilement et perdent leur propre compréhension, pensant que ce n’est « pas si sérieux »...
Pourtant les principes cosmiques jugent également chacun d’entre nous. À un moment donné, nous devrons considérer sérieusement la situation et faire un choix clair pour notre futur.
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J'ai lu des reportages au sujet du camp de concentration secret de Sujiatun dans la ville de Shenyang, qui a massacré des pratiquants de Falun Gong, vendu leurs organes et incinéré leurs dépouilles pour éliminer les preuves. J'ai été choqué et j'ai eu de profondes réflexions.
On dit que la Chine est le plus grand marché international de commerce d'organes. Les camps de travaux forcés sont devenus un marché avec les organes des détenus condamnés à mort. Les acheteurs de greffes de rein viennent en Chine de l'Asie du sud-est, de Taïwan, du Canada et d'autres endroits. Récemment, les compagnies internationales du commerce illicite d'organes et les hôpitaux privés se sont concentrés sur Sujiatun dans la ville de Shenyang, province du Liaoning. Un camp de concentration à Sujiatun a détenu environ 6.000 pratiquants de Falun Gong qui ont été transférés du nord-est et de d'autres endroits en Chine. Des médecins y prélèvent les organes des détenus. Le camp a un incinérateur. Les dépouilles des pratiquants de Falun Gong sont incinérées tout de suite après le prélèvement de leurs organes.
1. L'opération de la greffe du rein dans la ville de Shenyang, province du Liaoning en Chine
Selon un rapport d'AFP du 27 février 2006, un fonctionnaire de gouvernement japonais a déclaré qu'au moins 7 patients japonais sont morts suite à des greffes d'organes en Chine. Ils étaient allés à Shanghai, à Shenyang dans la province de Liaoning et dans la province du Shanxi pour des greffes d'organes entre 2004 et février 2006. Le fonctionnaire pense qu'ils sont allés en Chine pour des greffes, parce qu'ils ne pouvaient pas trouver d’organes disponibles au Japon.
Un autre rapport de Jiji Press a déclaré que 180 Japonais avaient subi des greffes de foie ou de rein en Chine en 2004 et en 2005. Même si les techniques de greffes d'organe en Chine se sont améliorées, beaucoup de gens suspectent que les organes prélevés sur les prisonniers récemment exécutés soient vendus à l'hôpital pour y être greffés.
Selon un reportage du Northeast Network (http://news.nen.com.cn) du 9 décembre 2005, environ 10 hôpitaux dans la ville de Shenyang ont effectué des greffes d'organes. La plupart des greffes ont été effectuées dans trois hôpitaux – le premier hôpital affilié à l'université médicale de Chine, l’hôpital général militaire de Shenyang et l'hôpital 463 de l'armée de libération du peuple chinois. Depuis le début de l’année 2005, 250 greffes de rein, plus de 70 greffes de foie, 3 greffes simultanées du pancréas et du rein, et une greffe du cœur ont été exécutées dans la seule ville de Shenyang.
Selon le vice-président du premier hôpital affilié à l'université médicale de Chine, également directeur du département des greffes d'organes, l'hôpital a commencé à effectuer des greffes de rein au début des années 90. Jusqu’à ce jour, ils ont effectué plus de 600 greffes de rein et 120 greffes de foie.
Comme la Chine n'a pas encore de loi régissant les patients qui sont vivants, mais sans facultés cérébrales, une organisation de donneur d'organes n'a pas été instaurée. Un journaliste du Northeast Network a appris du département d'anatomie à l'université médicale de Chine que la plupart de ceux qui ont donné leurs corps ou des organes dans la ville de Shenyang étaient des personnes âgées de plus de 70 ans. En général, les organes des personnes de plus de 50 ans conviennent peu pour la greffe. Donc, les corps des personnes âgées sont la plupart du temps utilisés pour la recherche scientifique ou dans des buts éducatifs. Leurs organes sont rarement utilisés pour des greffes.
Alors d'où viennent tous ces organes transplantés ?
2. Source des organes
La source des organes transplantés est devenue une question inquiétante.
EastDay.com a réimprimé un reportage du Chinese Business Morning View le 24 février 2006. Au début de 2004, le département chirurgical de l'hôpital de Fengtian affilié à l'université médicale de Shenyang (autrefois appelée le Huitième hôpital populaire de Shenyang et l'hôpital central de l'université médicale de Shenyang) ont admis une patiente qui avait subi de graves blessures à une jambe dans un accident de voiture. La patiente a reçu une anesthésie générale et était étendue sur la table d’opération. Un médecin d'un autre département est tout à coup entré dans la salle d’opération. Il tenait une aiguille spéciale à la main et a extrait une quantité considérable de moelle à la patiente. Après qu'il soit parti, l'opération de la patiente a continué. Quelqu’un de l'hôpital a plus tard expliqué que la moelle extraite à la patiente avait été utilisée dans un autre département pour des expériences de culture in vitro de cellules de la moelle.
Le 4 août 2002, M. Fang Yanjun, un employé de la mine de charbon de Qiupigou de la ville de Huludao, est mort dans un accident à la mine. Le jour après l'accident, le département légal du sous-bureau de la sécurité publique du district de Nanpiao a disséqué son cadavre sans le consentement de sa famille. Certains organes de M. Fang manquaient après la dissection.
Récemment, l'anatomiste allemand Gunther von Hagens a choqué le monde entier avec son exposition Corps. Il a exposé de nombreux cadavres plastinés qui étaient écorchés,il a fait face à une violente condamnation des groupes de droits de l'homme. Les médias ont révélé le fait que plusieurs des corps humains de von Hagens étaient des prisonniers exécutés en Chine. Gunther von Hagens a également admis avoir reçu un cadavre avec une balle dans la tête.
Le magazine allemand Der Spiegel a révélé que von Hagens a commencé son commerce de corps humains et de membres avec la Chine il y a plus de 10 ans. Il a trois sociétés de plastination (procédé utilisé pour remplacer l'eau présente dans le corps par du plastique) ou usines de corps humain. Sa plus grande usine est dans la ville de Dalian, province du Liaoning en Chine. Il y a engagé 170 ouvriers chinois. Il y a trois camps de travaux forcés près de l'usine.
Le magazine allemand Der Spiegel a également déclaré que des preuves ont révélé que plusieurs des corps humains et des embryons morts préservés dans l'usine de von Hagens à Dalian avaient été fournis par le bureau de la sécurité publique chinoise. Der Spiegel révèle que les embryons morts pourraient être des victimes de la politique de l'enfant unique du gouvernement chinois. Inclus dans la collection, il y a le corps d'un foetus de neuf mois avec des cicatrices sur la tête. Les archives prouvent qu'il venait du bureau de la sécurité publique chinoise.
La Chine est le pays qui a actuellement le plus grand commerce d'organes. Les corps humains tombent entre les mains du bureau corrompu de la sécurité publique. Les organes fonctionnels sont vendus à des hôpitaux ou à des patients, et certains organes non fonctionnels sont vendus aux sociétés de plastination de von Hagens ou de Sui Hongjin pour y être transformés en spécimens préservés utilisés dans l'exposition itinérante Corps.
3. Augmentation du coût des greffes de rein; les pratiquants de Falun Gong persécutés à mort sont une source bon marché d’organes pour le marché noir
Le Northeast News Net (www.nen.com.cn) a rapporté qu'il n'y avait pas beaucoup d'écart de prix entre la greffe d'organe d’un parent du patient ou d'un organe d'un autre donneur. La différence est seulement d’environ cinq mille yuans. Selon le reportage, des groupes de patients d'Asie du sud-est, de Taïwan et du Canada se rendent souvent en Chine continentale pour des opérations de greffe du rein. Il y a deux ans, 1 million de dollars de Taïwan (environ 30'000 dollars américains) pouvaient couvrir les dépenses sur place et la greffe du rein. Normalement, après que le patient reçoive l'avis de l'hôpital, il se rend tout de suite en Chine continentale. Le patient ne doit rester à l'hôpital qu’une semaine durant laquelle un rein approprié est livré. Le 12 décembre de l’an 2000, Singapore United Evening News a publié l’histoire de groupes de greffe du rein.
Ces dernières années, il y a peu d’organes pour la greffe dans le monde. Actuellement, la Chine, qui compte le plus grand nombre d'exécutions que tout autre pays, utilise l'injection létale pour exécuter la peine capitale. Par conséquent, les organes des condamnés à mort ne sont pas appropriés pour les greffes d'organe. Comme il est plus difficile d’obtenir des organes pour la greffe, les prix augmentent de plus en plus et la période d'attente pour les patients est de plus en plus longue. Depuis que le bureau 610, agence secrète créée par le PCC pour persécuter le Falun Gong, a donné les ordres suivant au pays entier : « Massacrer les pratiquants de Falun Gong sera compté comme suicide » et « Ruinez leur réputation, détruisez-les financièrement et éliminez-les physiquement », les organes des pratiquants de Falun Gong persécutés à mort sont devenus une source importante et bon marché pour le marché noir d'organes en Chine.
Selon un témoin du camp de concentration de Sujiatun, on dit aux négociants et aux médecins qui ont acheté les organes des pratiquants du Falun Gong que les pratiquants « sont devenus fous suite à la pratique du Falun Gong » ou « qu’ils étaient condamnés à mort parce qu'ils avaient tué des personnes ». Par conséquent, les médecins qui se sont occupés du prélèvement d'organes et les négociants qui les ont achetés l'ont fait sous de faux prétextes.
4. Organes manquants sur les cadavres des pratiquants de Falun Gong
Selon un rapport d’enquête, des trous et des blessures au couteau ont été découverts sur les cadavres de pratiquants de Falun Gong. Certains ont été disséqués sans le consentement de leur famille et les organes de certains cadavres ont été enlevés. Un médecin corrompu de l'institut de réhabilitation pour drogués du district de Baiyun dans la ville de Guangzhou disait ouvertement à ceux qui frappaient les pratiquants de Falun Gong : « Ne frappez pas aux reins, les reins sont utiles. »
Le 16 février 2001, Ren Pengwu, pratiquant de Falun Gong de la ville de Harbin âgé de 33 ans, a été arrêté pour distribution de dépliants de clarification de la vérité au sujet de l'incident de l’« auto-immolation » à la place Tiananmen. Il a été détenu au deuxième centre de détention du canton de Hulan. Avant l’aube du 21 février, seulement cinq jours après sa détention, il a été torturé à mort. Sans obtenir la permission de la famille et sous l'apparence d’une « enquête légale », ils ont prélevé tous les organes de Ren Pengwu, de son pharynx et larynx à son pénis, puis ils ont incinéré sa dépouille à la hâte.
M. Zuo Zhigang, pratiquant de Falun Dafa, avait 33 ans et travaillait dans une boutique privée d’informatique située sur la rue de Zhongshan à Shijiazhuang, province du Hebei. Le 30 mai 2001, la police du bureau de la sécurité publique et le bureau 610 l'ont arrêté à son travail et l'ont emmené au commissariat du district de Qiaoxi à Shijiazhuang. Plus tard, la police a interrogé Zuo Zhigang en utilisant diverses méthodes de torture et l’ont battu à mort le jour même. Son cadavre était couvert de cicatrices. L’une de ses oreilles était pourpre et il y avait deux grands trous carrés à l’arrière de son torse, indication du prélèvement d'organes internes.
Mme Hao Runjuan de la ville de Guangzhou était en très bonne santé avant d’être arrêtée. Hao Renjuan est décédée après avoir été torturée sans interruption pendant 22 jours par la police au centre de détention de Baiyun. Les autorités policières ont fait une autopsie complète à l’insu des membres de sa famille. Quand on a demandé à la famille d’identifier le corps, elle était complètement méconnaissable, avec des taches de sang fraîches. Comme le corps était tellement défiguré, personne de sa famille n'a cru que c'était Hao Runjuan, même après avoir vu le corps à deux reprises. Puis, la famille a dû amener son fils de deux ans pour un examen d'ADN afin de confirmer que le corps était vraiment celui de sa mère. Finalement, on a confirmé que le corps méconnaissable était celui de Hao Runjuan.
M. Sun Ruijian avait 29 ans et a quitté son domicile le 7 novembre 2000 pour faire appel pour le Falun Gong à Pékin. Il a été arrêté par la police de Pékin. Le 1er décembre, on a dit à sa famille qu'il était mort après avoir sauté du train tandis qu'il était ramené par la police. Quand sa famille a demandé à voir la dépouille, la police a caché les faits. Lorsque son épouse a vu sa dépouille, une autopsie avait déjà été effectuée. Ses yeux été saillants d’une façon saisissante.
Un homme qui a été détenu au centre de réhabilitation pour drogués du district de Baiyun dans la ville de Guangzhou a révélé qu’un jour il a été témoin d'une scène où plusieurs toxicomanes ont battu un pratiquant de Falun Gong. Un médecin du centre a également vu le passage à tabac. Le médecin a dit : « Ne le frappez pas au ventre. Les reins sont utiles. » Il a entendu les médecins du centre dire à ces toxicomanes plusieurs fois de ne pas frapper les pratiquants de Falun Gong aux yeux et à l’abdomen.
L'homme a également parlé de plusieurs pratiquants de Falun Gong détenus avec lui. Ils avaient entre 20 et 50 ans avec des accents nordiques. Il a personnellement vu qu'ils ont été drogués et puis ils ne sont jamais revenus. Il a également dit que bien que ces pratiquants de Falun Gong de l'extérieur de la ville de Guangzhou aient disparu, aucune de leurs familles ne savait où ils se trouvaient. Selon ses observations, le centre de réhabilitation pour drogués du district de Baiyun a souvent incité les toxicomanes rendus fous suite à leur toxicomanie à battre les pratiquants de Falun Gong détenus là et ils exigeaient qu’ils gardent les organes internes intacts.
(à suivre)
Traduit de l’anglais au Canada le 25 mars 2006 de :