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Pourquoi avoir enlevé la page Web du Réseau du Centre d'Aide Internationale des Transplants en Chine (CAITC) (Photos)

Lundi 17 avril 2006 |   Écrit par Zhang Jielian

(Minghui.org)

Un grand nombre de preuves indique que le réseau du Centre d'Aide Internationale des Transplants en Chine (CAITC), situé dans la ville de Shenyang, est étroitement lié aux atrocités de transplantations d'organe de Sujiatun. Récemment, nous avons fait une découverte. Les archives sur l’Internet indiquent que la page Web chinoise que le centre utilisait en l’an 2003 et sa page Web mise à jour en 2005, ont été enlevées juste après la révélation du massacre à Sujiatun (Veuillez trouver le lien des anciennes et nouvelles archives des pages Web à la fin de cet article). Lorsque nous regardons par cette fenêtre internationale qui sollicite le commerce, nous sentons profondément l'atmosphère solide du marché géant d'organes qui était associé au CAITC à ce moment-là.

Comptant sur cette ressource énorme d’organes vivants fournis par les camps de concentration sous la tutelle du parti communiste chinois (PCC), d’importants hôpitaux chinois se sont rapidement élevés au-dessus de leurs concurrents internationaux. Ils ont aidé à exécuter les politiques de génocide du PCC tout en faisant des profits énormes. Ils ne prennent aucun risque ou ne font face à aucune responsabilité, aussi longtemps qu'ils suivent la volonté des dirigeants tout en cherchant à faire des profits rapides et énormes sans aucun investissement. Les pages Web chinoises qui ont été enlevées révèlent entièrement des traits spécifiques : Face à cette perspective soudaine « d'une mine d’or humaine de sang, » on peut voir clairement l'agitation, la tension et l'avarice des fonctionnaires aux ouvriers moyens du système médical, contenu sur les pages Web '. Dans les circonstances actuelles, certaines d’informations sur ces pages Web sont suffisantes comme preuve de leurs activités criminelles. Maintenant, jetons un bref coup d'œil à ce qui était vraiment écrit sur les pages Web qui ont été rapidement enlevées.

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Photo 1. « La capacité d'accomplir autant de transplants est inséparable du soutien du gouvernement chinois »

La section intitulée « La situation réelle de la transplantation d'organe en Chine » précise : « En ce moment, le nombre de transplantations faites en Chine, tous les ans, se place juste derrière les Etats-Unis, donc la Chine peut être appelée le deuxième pays où le plus grand nombre de transplantations d’organes est effectué dans le monde. Plus de 35.000 transplantation de rein ont été effectuées dans les hôpitaux officiels de 29 provinces, villes et régions autonomes. Dans tout le pays, [sic] plus de 5.000 transplantations de rein sont effectuées annuellement. La capacité d'accomplir tant de transplantations est inséparable du soutien du gouvernement chinois. Le 9 octobre 1984, la Cour Suprême du Peuple, le Procurateur Suprême du Peuple, le ministère de la Sécurité publique, le ministère de la Justice, le ministère de la Santé et le ministère des Affaires civiles ont conjointement annoncé des lois connexes, qui valident que fournir des organes est un acte soutenu par le gouvernement. » « C'est le seul et unique au monde... » (Voir la photo 1)

Ce paragraphe choquant expose beaucoup de faits :

1. « La capacité d'accomplir tant de transplantations est inséparable du soutien du gouvernement chinois »

Qu’est-ce qui a permis à la Chine de devenir la deuxième plus grande nation de transplantations au monde ? « Plus de 5.000 transplantations de rein sont exécutées tous les ans. »

Calculant le nombre total par six ans depuis que les groupes de Jiang et de Luo ont persécuté le Falun Gong, plus de 30.000 transplantations ont été exécutées, ce qui représente 85% des 35.000 opérations comme telles accomplies par le PCC au cours de son règne. En d'autres termes, le régime du PCC est devenu le deuxième plus grand pays de transplantations d'organe, après les Etats-Unis seulement durant la période même de la persécution du Falun Gong par Jiang. C'est un fait indiscutable et les deux choses ont certainement une relation directe intrinsèque.

La persécution et les transplantations d'organe, toutes deux, touchent les gens. L’une est pour enfermer les gens et l'autre pour dépecer les gens. Qui jette un pont pour relier les deux ? L'explication du CAITC donne une réponse claire : « La capacité d'accomplir tant de transplantation est inséparable du soutien du gouvernement chinois. »

2. « C'est le seul et l’unique au monde... »


Photo 2. « On peut trouver immédiatement les fournisseurs de viscères ! »

En fait, le soutien du régime du PCC rend légal le vol d’organes : « ... a conjointement annoncé des lois connexes le 9 octobre 1984, qui valide que l’établissement de recyclage d’organes est un acte soutenu par le gouvernement. » « C'est le seul et l’unique au monde. »

Le soi-disant amendement en 1984 qui « valide que l’établissement de recyclage d’organes est un acte soutenu par le gouvernement » est précisément ce qui a été récemment mentionné dans le témoignage d'un médecin militaire vétéran de la ville de Shenyang : « Cette pratique a été établie par un document juridique du Comité militaire central du parti communiste chinois dès 1962. Cette pratique continue jusqu’à ce jour. Selon le document juridique publié par la Commission militaire centrale du PCC qui donnait l'autorité aux gouvernements provinciaux d’établir ‘des entités de recyclage’ qui ‘traiteraient’ ces criminels dans la zone militaire sous son administration ‘selon les besoins de développements de l'État ou du Socialisme. Selon l’amendement en 1984, ceci s'est transformé dans le prélèvement tout à fait légalisé des organes des criminels. En fait, depuis 1992, une telle pratique a été annoncée publiquement. En raison du développement de nombreuses entreprises connexes, les corps humains -- vivants ou morts -- sont devenus une matière première valable en tant que ressource industrielle. »

La page Web déclare qu'en 1992, le CAITC a aidé le premier hôpital affilié à l'université médicale de la Chine, où le CAITC est situé, à établir son propre département de transplantation d'organe.

Le PCC n'a jamais été clément. Le nombre de prisonniers exécutés varie d'année en année ; cependant, en 2002, le département de transplantation d'organe mentionnée ci-haut est tout à coup devenu l'Institut de transplantation et plus tard a été approuvé en tant que le Centre de recherches de technologie de transplants multiples de la ville de Shenyang et le laboratoire en chef de transplantation d'organe de la province du Liaoning. A ce moment, de nombreuses agences qui exécutent des transplantations d'organe sont tout à coup apparues comme des champignons après une pluie au printemps.

Selon le médecin militaire vétéran : « Le Comité central de parti communiste chinois a décidé de traiter les pratiquants du Falun Gong en tant qu’ 'ennemis de classe’ et de s’en occuper de n'importe quelle façon, profitable aux besoins du développement économique. »

La loi en 1984 a donc pris de l’ampleur après le début de la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin en juillet 1999, pour inclure les pratiquants du Falun Gong comme ennemis et criminels de classe. Le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong est donc devenu « légal. » Des camps de concentration dans l'ensemble de la Chine à ce moment-là ont été établis selon les ordres de Jiang. Ils ont détenu de nombreux pratiquants immuables et des pratiquants qui ont refusé de révéler leurs noms et leurs adresses. Ces pratiquants étaient les cibles principales pour le prélèvement d’organe effectué par les établissements médicaux.

3. « Une organisation d’aide de transplantations spécialement pour les amis étrangers »

Tel que pour plusieurs autres pays dans le monde, le manque de donneurs d'organes est un fait de la vie quotidienne en Chine. Pour les reins, en particulier, le taux des donneurs et le taux de ceux qui attendent des organes est d’environ 1:100, ce qui signifie que les donneurs de reins sont loin de suffire à la demande. Les patients chinois attendent habituellement de six mois à un an pour un rein compatible et les étrangers attendent une période encore plus longue dans leurs propres pays.

À ce moment-là, une chose étrange s'est produite : les étrangers ne pouvaient pas obtenir un rein dans leur propre pays, mais ils pouvaient en obtenir un, rapidement, après leur venue en Chine – si rapidement, en fait, que les étrangers pouvaient à peine y croire. Le temps d'attente en Chine est habituellement d'une semaine à un mois pour une greffe de rein, alors que l’attente maximum pour la transplantation d’un foie n’est que deux mois. C'est une promesse du CAITC en 2003 qu’on retrouve partout sur son site Web.

Le CAITC est situé à l'Institut des transplantations du premier hôpital affilié à l'université médicale de la Chine. Le site Web prétend être « une organisation d'aide de transplantations spécialement pour les amis étrangers. » Mais en fait, le CAITC convoite l’argent des étrangers. Le CAITC a admis qu'il est associé à trois hôpitaux renommés -- le premier hôpital affilié à l'université médicale de la Chine, l'hôpital de Chaoyang à Pékin et l'hôpital de Zhongshan affilié à l'université du Fudan à Shanghai. Ces trois hôpitaux partagent réellement la banque d'organes vivants avec le CAITC. Il y a au moins quatre agences au Japon qui correspondent avec le CAITC. Ceci est un système « national » qui couvre toute la nation et se prolonge au delà des frontières de la Chine. Récemment, « le groupe de coordination de transplantation d'organe » a été établi dans trois provinces du nord-est (Liaoning, Heilongjiang et Jilin). C'est une mesure que le système utilise pour accélérer le prélèvement des organes et pour détruire les preuves.

Le CAITC a tout d’abord choisi le Japon et en 2003 a promu son site Web pour la première fois en japonais, en chinois et en anglais, ce qui a choqué la société japonaise. « Chaque mois, par l’entremise de notre centre, à peu près deux patients japonais viennent en Chine pour recevoir des transplants ; on interdit ce travail de contact au Japon ». (Extrait de la page Web du CAITC). Les Japonais sont venus, de grands profits ont été générés. Ensuite, la portée de la propagande a augmenté. En 2004, les versions coréennes et russes du site Web ont fait surface. La section de questions et réponses est passée des 3 questions en ligne originales pour inclure 61 questions et réponses. Afin d'éviter le soupçon, le mot « offre » sur la page Web anglaise originale a été changé en « donneur ». Les questions et réponses détaillées inclus tous des horaires d'avion allée-retour, logement jusqu’à la ruse pour obtenir un visa. On annonce même un service complet du début à la fin.

La phrase d'ouverture sur leur page Web indique clairement leur mentalité avide d’argent : « On peut trouver immédiatement les fournisseurs de viscères ! Veuillez nous contacter avant que l'état de votre maladie s’aggrave. »

Oui, c’est en effet rapide de trouver des organes seulement en Chine, puisque les camps de persécution et de concentration existent seulement en Chine. C’est seulement ici en Chine qu’ils ont la politique de « battre à mort n'est rien, » qui a eu comme conséquence des pratiquants « non identifiés »du Falun Gong.

« [Ceci] est une organisation légale qui peut entrer en contact avec les hôpitaux mais n’est pas un intermédiaire »

Lorsque des questions sont posées sur la nature du CAITC, la réponse est : « Ce centre n'est pas un intermédiaire, nous sommes une organisation légalement établie qui peut entrer en contact avec les hôpitaux et les établissements de transplantation selon la loi chinoise. » (Extrait de la première section du groupe de Q&R : « Quel est le but de ce centre ? ») « Ce réseau du centre d'aide n'est pas une organisation à but non lucratif et charge des frais de service semblables aux hôpitaux. » (Extrait de numéro 4, concernant « le processus lié à recevoir des transplants en Chine »)

Il est évident que CAITC s'entend avec les hôpitaux de transplantations et est bien au courant des faits sur les transplants. Par souci de rentabilité, et concerné seulement par le profit, ils sont devenus complices du génocide horrible d'un groupe de bonnes personnes. Leurs noms sont énumérés sur la page Web, dans la colonne d’ « introduction des médecins ». Comment osent-ils laisser leurs noms sur la page Web ? C'est une bonne idée de noter ces noms. Certains de ces médecins se spécialisent dans le 'prélèvement de foie. » Ils sont tous suspects de meurtre et se rendent certainement compte de la vérité lugubre. Non seulement les gens les traduiront-ils en justice, mais le PCC pourrait également les tuer à tout moment pour éliminer les preuves, donc leur destin est réellement pitoyable, car ils ne vivront pas longtemps. Ils doivent prendre des décisions rapides pour sortir du repaire du tigre et pour témoigner au sujet de ces crimes avant d’avoir un futur.

Attaché:

1. le réseau du Centre d'Aide Internationale de Transplantations en Chine (CITNAC), situé au Premier Hôpital affilié de l’Université médicale de la Chine. Leur lien sur le Web est www.zoukiishoku.com; la page Web chinoise a été enlevée.

2. Les archives du site Web sur l’Internet de la page Web chinoise qui a été enlevée:

http://web.archive.org/web/20050213101222/www.zoukiishoku.com/cn/CHINA/index.htm

3. L’adresse Internet des archives de l’ancienne page Web chinoise avant d’être mise à jour en 2005:

http://web.archive.org/web/20041014180139/zoukiishoku.com/cn/CHINA/INDEX.HTM

Traduit de l’anglais le 14 avril 2006