Equipe Epoch Times d'Australie Le 4 avril 2006 Photo de M. Bernard Collaery, avocat de deux pratiquantes de Falun Gong, faisant une conférence de presse devant la Cour Suprême ACT en 2005. Le Ministre des Affaires Etrangères, Alexander Downer, a accepté un compromis dans sa tentative d'apporter des restrictions aux manifestations pacifiques des pratiquants de Falun Gong devant l'ambassade chinoise de Canberra. Le lundi 3 avril, devant la Cour Suprême de l'ACT, l'avocat représentant les deux plaignantes, un ancien avocat général de l'ACT, M. Bernard Collaery, a dit qu'il avait reçu un courrier de M. Downer disant qu'il avait cessé de fournir des certificats restreignant les manifestations, au moins dans leur forme originale. "C'est une remarquable victoire pour la liberté d'expression.
Il est clair que le Ministre des Affaires Etrangères ne peut plus émettre de
certificats sans faire face à de sérieuses procédures juridiques," a
dit Falun Gong est une pratique pacifique qui comprend des exercices et de la méditation. Depuis 1999, il a été la cible d'une persécution brutale orchestrée par le régime communiste en Chine. En réponse, les pratiquants de Falun Gong d'Australie n'ont pas cessé de protester devant l'ambassade chinoise de Canberra. Les certificats mensuels ont été issus pour la première fois par M. Downer lorsque le Ministre chinois des Affaires Etrangères, Tang Jiaxuan, a visité Canberra en mars 2002. Les certificats restreignaient l'utilisation de grandes bannières, de haut-parleurs ainsi que les signaux sur les véhicules. En juin 2005, une plainte a été déposée devant la Cour Suprême de l'ACT par deux australiennes d'origine chinoise, Mme Zhang Cuiying et Mme Jane Dai, contre le ministre des Affaires Etrangères, alléguant que les certificats avaient injustement et illégalement limité leur liberté d'expression. Bien que la nécessité d'aller en justice ait pris fin et que l'affaire soit pour l'instant retombée, il y a des inquiétudes quant au fait que M. Downer puisse émettre à nouveau des certificats à l'avenir – sous une forme juridiquement défendable. M. Downer a accusé les pratiquants de Falun Gong d'utiliser des amplificateurs de son, martelant des tambours 24 heures sur 24 devant l'ambassade chinoise, ce qui perturbait le bon fonctionnement de l'ambassade, et également de déployer des bannières dont il dit que cela compromet la dignité de la mission. Les plaignantes, qui toutes deux ont été victimes de la persécution en Chine, réfutent ces affirmations et ont déclaré par écrit: "Les pratiquants passent un message enregistré au milieu de la journée, seulement lorsque les bus des touristes chinois arrivent, puis le message est interrompu aussitôt que les bus repartent." La Police Fédérale australienne a enquêté sur les accusations de bruit intempestif portées par l'ambassade chinoise sur les manifestants, mais ont trouvé que de telles affirmations n'étaient pas prouvées. M. Collaery croit que le ministre des Affaires Etrangères a arrêté d'émettre des certificats parce qu'il n'aurait pas pu les défendre devant une cour de justice. Au cours des audiences précédentes, on a demandé à M. Downer de présenter des déclarations de défense sous serment, mais il ne l'a pas fait. Les plaignantes ont dit qu'elles ne sont pas contre M. Downer ou contre le gouvernement fédéral. Elles "utilisent tous les moyens juridiques et pacifiques qui sont offerts aux australiens pour dénoncer le génocide qui se produit maintenant depuis presque sept ans en Chine." Le mois dernier, le président de la Commission des Droits de l'Homme et de l'Egalité des Chances, M. John Von Doussa QC, a enregistré une plainte déposée contre M. Downer par les pratiquants de Falun Gong, qui ont été injustement mis à part des discussions sur les droits de l'homme entre le gouvernement australien et les organisations non gouvernementales.
Traduit de l'anglais : |