(Minghui.org)
(suite)
Part 1: http://fr.minghui.org/news/0603/30/E70946_20060319_fr.html
Part 2: http://fr.minghui.org/news/0604/03/E71017_20060321_fr.htm
Méthode de torture n°13 : Électrochocs
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Le pratiquant est forcé à s'asseoir pied nu sur le sol en ciment. Les gardiens Wang Naimin, Zhang Xiurong, Wang Shuhong et Huang Haiyan choquent la plante des pieds du pratiquant, ses bras, jambes, son visage et d'autres parties sensibles du corps. Début avril 2000, les quatre gardiens mentionnés ci-dessus et le détenu Rao Aijing, un drogué, ont tiré brutalement les cheveux de Mme Zou Guirong et l'ont forcée à se tenir sur le sol pendant qu'ils la choquaient à tour de rôle avec quatre matraques électriques. Elle ne portait qu'un débardeur. Les gardiens riaient hystériquement en la choquant, disant : « C'est amusant ! C'est plus amusant qu'un singe au zoo. » La pratiquante Mme Li Suyun a été choquée à la poitrine dans la région du cœur avec huit matraques électriques, chacune pouvant relayer 300'000 volts. De la fumée s'élevait de son corps et on pouvait sentir une odeur de chair brûlée à l'extérieur du bâtiment.
Méthode de torture n°14 : Assis sur une chaise métallique dans une cellule d'isolement
La chaise métallique est faite de plusieurs pièces de métal soudé. Il y a deux types de chaises métalliques au camp de travaux forcés de Masanjia, la chaise circulaire et la chaise avec une planche métallique en travers du dossier. Les photos 57 et 58 montrent la chaise circulaire, la photo 59 montre la chaise avec planche. Les chaises dans les images sont des reproductions approximatives faites par les pratiquants. Actuellement les chaises utilisées au camp de travail sont plus épaisses que celles montrées. Il faut plusieurs personnes pour faire bouger une chaise. Les pratiquants qui refusent de « se réformer » et de coopérer sous la torture sont attachés à la chaise métallique pendant de longues périodes. Le pratiquant est assis dans la chaise les bras, les pieds et le dos contraints par les menottes, les anneaux métalliques et la planche métallique. Après quelques heures, les mains, les cuisses et les pieds enflent. Les gardiens choquent souvent les pratiquants avec des matraques électriques ou les frappent directement.
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Surtout cette torture consiste à forcer le pratiquant à s'asseoir sur une chaise métallique dans une cellule d'isolement. Les bras et les pieds du pratiquant sont maintenus en place par les anneaux métalliques et plusieurs gardiens choquent la nuque, le menton, le visage, l'estomac et d'autres points sensibles du corps, ils les choquent sans cesse avec des matraques électriques. Si le pratiquant refuse de se réformer ou d'écrire une déclaration de garantie, cette torture continue sans pause. Le corps du pratiquant est couvert de blessures carbonisées, ses vêtements sont souvent collés à la peau. La victime est à l'agonie, il ne peut pas bouger. Certains pratiquants ont les cheveux en bataille et ils perdent peu à peu la raison. Des pratiquants ont des ulcères et de la chair morte aux fesses après être restés assis dans cette position pendant longtemps. Du sang et du pus suppurent et leurs pantalons sont collés au corps par ces liquides. Ils sont donc obligés de couper leurs pantalons avec des ciseaux. La victime est autorisée à utiliser les toilettes seulement deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir. Parfois la victime ne peut pas attendre et est forcée de se soulager dans ses pantalons. Les gardiens emprisonnent souvent les pratiquants dans la chaise métallique pendant une semaine ou plus de dix jours en une fois. Des pratiquants ont perdu l'usage des bras et ne pouvaient plus marcher après avoir été libérés de la chaise. Des pratiquants ne pouvaient plus du tout bouger et ont dû être emmenés sur une civière.
Méthode de torture n°15 : Assis sur une chaise métallique dans une boîte de sardines
La « boîte de sardine » est une cellule d'isolement avec une éponge épaisse de quatre pouces/dix centimètres couvrant les quatre murs. Il est difficile de respirer dans une telle cellule, spécialement l'été, car aucun air n'entre dans la pièce. Le pratiquant se sent étouffer. Beaucoup de pratiquants détenus dans la boîte de sardine n'arrivent pas à endurer la chaleur et le manque d'oxygène, ils essaient d'enlever l'éponge des murs. Par conséquent, il reste de nombreux trous sur les murs, souvenirs des luttes angoissées et désespérées de ceux qui les ont faits. Les gardiens mettent souvent une chaise métallique dans une boîte de sardine et forcent le pratiquant à s'asseoir dedans sans bouger et sans dormir. De la propagande diffamant Dafa est sans cesse diffusée par des haut-parleurs. Si un pratiquant perd connaissance à cause de la chaleur ou s'il devient un peu somnolent, les gardiens lui versent une bassine d'eau froide dessus. Le pratiquant sursaute, revient à lui et continue à souffrir.
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Méthode de torture n°16 : Gavage
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C'est la méthode la plus basse et la plus inhumaine que les gardiens ont utilisé pour torturer les pratiquants en grève de la faim. Les gardiens insèrent un tube épais comme un doigt dans la gorge jusque dans l'estomac du pratiquant. Ils ne nourrissent pas le pratiquant, plutôt ils lui enfilent et enlèvent le tube plusieurs fois pour infliger le plus de douleur. Le 5 avril 2006, le chef de division Li Wangyu a emmené huit gardiens, aussi bien hommes que femmes, pour rentrer dans la division pour femmes. Ils ont épinglé la pratiquante Mme Wang Jinfeng par terre. Ils lui ont mis une feuille de plastique sur le visage, lui ont farfouillé dans la bouche avec une barre en inox, lui ont fourré un tube dans la bouche et l'ont gavée de gruau de maïs. Le visage de Mme Wang était aussi blanc qu'une feuille et elle a presque étouffé. La pratiquante Li Baojie a été torturée à mort de cette façon.
Méthode de torture n°17 : Gavage par le nez
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Un pratiquant qui a fait une longue grève de la faim a eu ses bras et ses jambes menottés aux quatre coins d'un lit métallique. Les gardiens lui ont enfilé le bout d'un tube en caoutchouc dans le nez en passant par la gorge jusque dans l'estomac. Les gardiens ont poussé le gruau de maïs et une soupe aux légumes pourris par le bout du tube jusque dans son estomac. Ils avaient un comportement très brutal, le tube blessait souvent la peau du nez, de la gorge ou de l'estomac ou la perforait. Le tube était souvent couvert de sang. Certains pratiquants dont l'estomac avait été perforé souffraient pendant longtemps de saignement à l'estomac. Leur estomac avait rétréci après une longue grève de la faim, après avoir été tout d'un coup nourris avec plus d'un litre de gruau de maïs et d'eau, leur estomac était gonflé et ils avaient de grande douleur. Des pratiquants sont devenus incontinents par la suite ou bien devaient uriner très souvent, jusqu'à quinze fois par heure. Après avoir été gavé pendant une longue période, les pratiquants développaient de l'anorexie, des nausées et de la difficulté à avaler. Les gardiens laissaient exprès le tube dans l'estomac des pratiquants. Un bout du tube était collé au visage du pratiquant par les restes de nourriture et l'autre bout du tube allait dans l'estomac du pratiquant. Les gardiens se moquaient du pratiquant et disaient : « Regarde, il t'a poussé un gros nez, maintenant t'a l'air d'un éléphant. »
Méthode de torture n°18 : Déshabillé, menotté au lit de la mort et gavé à travers le nez
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Un pratiquant faisant une grève de la faim depuis longtemps, est déshabillé, puis on lui menotte les bras et les jambes aux quatre coins d'un lit métallique avec seulement une couverture pour lui couvrir le corps. Ses poignets et ses chevilles ont des blessures à cause des menottes. Il est ensuite gavé par le nez. Cela a un effet dévastateur, détruisant la dignité du pratiquant tout en le privant de liberté physique. La pratiquante Mme Zhou Yuzhi de Benxi, dans la quarantaine, a été traînée au bureau par les gardiens Zhangn Xiurong, Zhou Qian, Qi Fuying, Zhang He, Guan Lin et d'autres. Elle a été menottée au lit de la mort et gavée. Le gavage brutal l'a laissée roulant dans la douleur. Elle a perdu le sens du goût et de l'odorat après le gavage et elle était extrêmement faible. Quelques mois plus tard, elle a été envoyée dans le Groupe de surveillance stricte pour y être encore persécutée. La pratiquante Mme Li Ping de Dalian a été menottée au lit par le gardien Wang Xiuju et des collaborateurs, ils l'ont déshabillée et gavée pendant longtemps. Quatre mois plus tard, alors qu'elle n'avait plus que la peau sur les os, elle a été secrètement renvoyée.
Méthode de torture n°19 : le dragon doré dans la mer
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Le pratiquant est placé sur le lit face contre terre, les deux mains menottées dans le dos. Il est dans une position où le haut du corps dépasse du bord du lit. Plusieurs collaborateurs lui maintiennent les jambes et lui frappent la tête et le dos avec la semelle de leurs chaussures et des manches à balai. Après un moment, le pratiquant sent comme si son dos était brisé. Les collaborateurs lui attrapent les cheveux et le frappent s'il baisse à peine la tête à cause de la fatigue.
Méthode de torture n°20 : Faire geler
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Les pratiquantes ont la partie supérieure du corps dénudé, on les laisse en pantalons. Elles sont immobilisées dans la neige depuis le matin jusque tard dans la nuit. On ne leur permet pas de rentrer. Leurs mains et leurs pieds deviennent noirs à cause du froid.
Post-scriptum :
Il y a environ une centaine de méthodes de torture utilisées avec les pratiquants de Falun Gong au camp de travaux forcés de Masanjia. En plus des vingt méthodes dans la liste ci-dessus, nous allons continuer à publier la description des autres formes de torture. Nous demandons à tous les pratiquants détenus illégalement dans le camp de travaux forcés de Masanjia : prenez votre plume et écrivez votre propre expérience. Continuons à exposer les crimes du camp de travail de Masanjia, montrons aux gens de ce monde la nature sanguinaire du Parti communiste chinois, que toutes les personnes de conscience s'unissent pour condamner la persécution inhumaine qui dure depuis presque sept ans.
En plus des méthodes extrêmes de torture, les autorités du camp de travail brutalise aussi les pratiquants avec une nourriture épouvantable. Aux pratiquants détenus illégalement, on donne des galettes de maïs noirs, durs et rances, des navets et des légumes salés, et de la soupe aux choux. Le porc occasionnellement trouvé dans les légumes provient des déchets de la cafétéria des gardiens. On dit que la farine de maïs utilisée pour faire les galettes de maïs contient beaucoup de « salvolatile », c'est pourquoi elles sont très amères. Après avoir mangé de ces galettes, beaucoup de monde a des diarrhées et gonflent. Les pratiquants en plaisantant appellent ces galettes « repousse chien », voulant dire par là que même les chiens n'en voudraient pas.
Depuis la fin 2003, les autorités du camp de travail ont rassemblé des pratiquants déterminés et les ont torturés plusieurs fois. Ils appellent cela « la bataille contre le fort ».
Le 9 décembre 2002, le gouvernement de la province du Liaoning a organisé un soi-disant « groupe d'assistance de lavage de cerveau » composé d'agents du bureau 610, de policiers et de collaborateurs de différentes villes. Ils ont envoyé le groupe d'assistance au camp de travaux forcés de Masanjia pour persécuter brutalement les pratiquants déteminés. Ils ont montré des vidéos calomniant Dafa du matin jusqu'à la nuit pendant plus d'un mois pour faire un lavage de cerveau aux pratiquants. Le camp de travail a aussi forcé les pratiquants à faire des travaux demandant un contact direct avec des composants chimiques poisons, sans utiliser de mesures de sécurité adéquates. Beaucoup de pratiquants ont eu des maux de tête, des vertiges, des vomissements, des allergies, des douleurs oculaires, des ulcères de la peau, des saignements de nez et de la tachycardie.
Pendant « la bataille contre le fort », tout travail à l'intérieur du camp a été arrêté et personne de l'extérieur n'était autorisé à pénétrer dans le camp. Les gardiens ont pris les pratiquants résolus dans le bâtiment « tous risques » pour les torturer en groupe. Ils ont utilisé divers moyens cruels comme la privation de sommeil sur le long terme, le banc du tigre, les électrochocs, les coups, les coups de pied, être forcés à être penché avec les mains tirées dans le dos, être ligoté ou suspendu, être gelé et d'autres. Ils ont forcé les pratiquants à manger et dormir dans les toilettes. Le groupe d'assistance au lavage de cerveau a quitté le camp de travail le 27 décembre 2002, mais « la bataille contre le fort » a continué jusqu'en mars 2003.
Pendant « la bataille », beaucoup de pratiquants sont devenus infirmes à cause de la torture et beaucoup ont souffert d'effondrement psychologique. Certains sont morts seulement quelques jours après être rentrés chez eux. Le groupe de Jiang s'est vanté que ce camp de travail connu, où les bonnes personnes sont persécutées avec fanatisme, est un modèle national, il a promu dans tout le pays son procédé de base pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.
À la mi-octobre 2003, le camp de travail a commencé un autre tour de « bataille contre le fort ». En novembre 2003, le gouvernement de la province du Liaoning a organisé une rencontre dans la salle de conférence du camp de travail de Masanjia, des agents du bureau 610 et des policiers de différentes villes y ont participé. Le 5 décembre, le groupe d'assistance au lavage de cerveau est de nouveau entré dans le camp. Ils sont partis fin décembre. Les pratiquants de Falun Gong ont été sauvagement maltraités.
Les crimes dévastateurs perpétrés au camp de travaux forcés de Masanjia contre les pratiquants de Falun Gong au cours des derniers sept ans sont au-delà des mots, mais un magazine spécialisé publié par le PCC l'appelle une « école spéciale qui purifie le cœur ». Chaque pratiquant ayant survécu au camp de travaux forcés de Masanjia pourrait écrire un livre rempli d'histoires de larmes et de sang. Sous les instructions directes de Su Jing, le directeur du camp de travail, et de Shao Li, le directeur-adjoint, les pratiquants de Falun Gong qui ont refusé de renoncer à leur croyance ont enduré d'inimaginables souffrances au moyen d'une centaine de tortures. Ces tortures choquantes sont toujours utilisées au camp de travaux forcés de Masanjia.
Traduit en Suisse le 13 avril 2006