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Deux sources témoignent publiquement sur les atrocités du PCC au sujet du prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants (Photos)

Dimanche 23 avril 2006

(Minghui.org)


Le 20 avril 2006, les pratiquants du Falun Gong ont tenu une conférence de presse et un rassemblement sur la place McPherson tandis que le Président Bush rencontrait le chef chinois Hu Jintao tout près de la Maison Blanche. Peter et Annie, deux témoins des atrocités du camp de concentration de Sujiatun, ont fait leur première apparition en public au rassemblement pour témoigner des crimes répugnants sur le prélèvement d'organes ayant lieu en Chine.


Peter et Annie, témoignent des crimes atroces du PCC

Le site de la conférence de presse

Deux sources témoignent des crimes du PCC

Les deux sources ont dit qu'ils pensaient que l'exposition de ce crime le plus répugnant apporterait des changements positifs : Arrêter les atrocités, traduire les criminels en justice, libérer les pratiquants détenus du Falun Gong et sauver ainsi leurs vies. Cependant, le régime communiste chinois a récemment transféré tous les pratiquants détenus au camp de la mort de Sujiatun et détruits toute preuve pour tromper la communauté et les médias internationaux. En outre, il continue à soudoyer la communauté internationale avec des intérêts commerciaux et à utiliser des mesures terroristes pour menacer les témoins, les agences et les pays qui souhaitent exposer les faits sur la pratique du prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants par le parti communiste chinois (PCC).

Les deux témoins ont dit qu'ils sentaient qu'ils devaient choisir d’être la preuve vivante afin d’exposer publiquement les crimes du PCC.

Peter a dit qu'il avait reçu des appels anonymes, l’intimidant « ... de cesser de révéler ce que j'ai découvert, pour réduire le choc de grand à petit, puis de petit à rien. »

Annie a dit : « Si je me tais, je serai remplie de regrets toute ma vie. Aujourd'hui, je dis la vérité et demain je peux être assassinée. Cependant, vous saurez que c'est le parti communiste chinois qui m'a assassinée. »

Les témoins témoignent des atrocités du prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants par le parti communiste chinois.


Le témoin Peter accepte l’interview des médias

Le témoin Peter était un journaliste. Au rassemblement il a dit : « Avant et après l’an 2000, j'ai sélectivement contacté certains personnes de carrières et de milieux sociaux différents en Chine pour rassembler de l'information sous différents angles, ce qui m'a aidé à comprendre les déclarations et les actions du gouvernement chinois ainsi que la situation actuelle. Au cours des trois dernières années, j'ai utilisé une grande quantité de main d'œuvre, d'équipements et de ressources financières, et j’ai finalement découvert ce site à Sujiatun, où beaucoup de pratiquants de Falun Dafa ont été détenus, et où leurs cornées, organes internes, et moelle ont été prélevés tandis qu'ils étaient encore vivants, et leurs dépouilles ont par la suite été incinérées. Même leurs cheveux sont transformés en des perruques, et leur peau et leur graisse est vendue. Le reste de leur dépouille est alors incinéré pour détruire toute preuve. »

Annie a témoigné : « Mon ex-mari m'a dit que la plupart des pratiquants du Falun Gong étaient forts et sains et que plusieurs respiraient toujours lorsque leurs organes étaient prélevés. Après le prélèvement, bon nombre d'entre eux ont été jetés dans le four crématoire de (l'hôpital), pour qu'aucune trace ne soit laissée. Pour d'autres, on recousait l’incision après le prélèvement des organes. Quelques familles savaient que des pratiquants étaient détenus ici, alors on les invitait à signer leur accord pour que le corps soit incinéré à l’extérieur. »

Annie a dit que le camp de concentration de Sujiatun est juste la pointe de l'iceberg de la persécution du Falun Gong à travers le pays. Le vol des organes des pratiquants du Falun Gong et d'autres est une pratique répandue dans les camps de travail partout en Chine. Depuis la politique des autorités chinoises « de ne pas être responsable » du massacre des pratiquants du Falun Gong, la mort des pratiquants du Falun Gong n'est pas un très grand problème pour les prisons chinoises.

Le médecin qui a participé à enlever les organes des pratiquants du Falun Gong subit le châtiment

Au cours du rassemblement, Annie a tout d’abord présenté ses excuses aux pratiquants du Falun Gong au nom de son ex-mari qui a été impliqué dans le prélèvement des organes des pratiquants en tant que neurochirurgien.

Elle a dit : « Mon mari avait demandé de ne pas effectuer ces opérations, mais à ce moment-là il n'avait aucun contrôle. Il savait que s'il s'arrêtait, son épouse, ses enfants et ses parents pourraient tous être tués. Même aujourd'hui, il n’ose pas parler. »

Annie a dit que son ex-mari subit maintenant le châtiment : il a maintenant un cancer avancé. Elle espère qu'elle pourrait aider son ex-mari à payer ses crimes en révélant la vérité sur les atrocités.

La vérité éveille la conscience

Annie a dit qu'elle n'en connaissait pas beaucoup au sujet du Falun Gong et avait pris la propagande anti-Falun Gong du PCC comme des faits. Après son arrivée à l'étranger, elle a observé des vidéos de clarification du Falun Gong et a appris la vérité sur la persécution y compris l’incident « d’auto immolation » à la Place TianAnMen Elle a dit qu'elle a été choquée et que sa conscience l’a forcée à révéler la vérité sur la persécution qu'elle connaissait.

Annie a dit qu'elle sait que beaucoup de personnes connaissent la vérité de la persécution, et elle espère que son témoignage public encouragera plus de gens à s’avancer pour arrêter les crimes.

Chronologie de l'exposition récente de la pratique répandue du PCC sur le prélèvement d'organes

Le 9 mars 2006, Peter, un journaliste, sous l’anonymat, du Japon a révélé qu'il y avait un camp de concentration dans la région de Sujiatun dans la ville de Shenyang qui se spécialise dans le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong. Le camp secret est souterrain et a un four crématoire.

Le 17 mars, Annie, dont l'ex-mari était impliqué dans le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong, a révélé que ce camp de concentration est en fait l'hôpital provincial de thrombose de la médecine chinoise et occidentale intégrée du Liaoning. De 2001 à 2003, l'hôpital a détenu environ 6.000 pratiquants du Falun Gong. Plus de 4.000 ont été brûlés dans un four crématoire dans la cour arrière de l'hôpital après que leurs organes aient été enlevés.

Le 28 mars, Qing Gang, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a nié l'existence du camp et a invité les journalistes à inspecter la région suspecte.

Le 31 mars, un médecin militaire retraité de la région militaire de Shenyang s’est avancé pour préciser que le camp de concentration de Sujiatun existe en effet et qu’il n’était qu’un parmi 36 camps de concentration semblables. Il a déclaré que les militaires peuvent transférer 5.000 personnes en un seul jour dans un train fermé de marchandises sur un itinéraire spécial.

Le 4 avril, l'Association de Falun Dafa et le site Web Minghui ont fondé la « Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine" (CEPFG) pour enquêter entièrement sur tous les camps de travail, prisons, hôpitaux, camps de concentration secrets et d'autres établissements connexes qui ont été utilisés pour persécuter les pratiquants du Falun Gong.

Le 16 avril, l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la persécution du Falun Gong a publié un rapport révélant l’état du prélèvement d'organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants dans les hôpitaux de 22 villes et provinces. L'hôpital de Zhongshan a déclaré ouvertement que tous leurs organes proviennent des pratiquants du Falun Gong.

Le 19 avril, Linda Xu, journaliste vétéran de la station de radio Son de l'espoir et qui est responsable des nouvelles de la Chine continentale, et Lei Xu, le rédacteur en chef du journal Epoch Times/La Grande Epoque européenne, ont répondu à l'invitation de Qing Gao, porte-parole pour le ministère chinois des affaires étrangères. Ils sont allés respectivement au consulat chinois à Sydney et à l'ambassade chinoise à Berlin faire une demande de visa afin d'aller en Chine enquêté la déclaration au sujet du prélèvement d’organes. Leurs demandes de visa ont été refusées.

Le 20 avril, deux témoins du camp de concentration de Sujiatun, Peter et Annie, ont témoigné publiquement au sujet des crimes du prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants par le PCC.

Traduit de l’anglais le 22 avril 2006