(Minghui.org)


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Wenyi Wang sur la pelouse sud de la Maison Blanche

Durant la cérémonie de bienvenue pour le chef communiste chinois, selon les médias, plusieurs faits se sont déroulés les uns après les autres et le plus important d’entre eux a tourné toutes les caméras qui étaient fixées sur Hu Jintao sur une Chinoise.

Après que le président ait fini ses paroles de bienvenue et que le président Hu ait commencé son discours, Mme Wenyi a tout a coup commencé à crier des messages et a déployé une bannière jaune juste à côté d’un caméraman qui filmait la cérémonie pour un reportage en direct. Mme Wang était entrée sur le site en tant que reporter. Elle a crié tant en chinois qu’en anglais « Le Falun Gong est bon ! » et « Arrêtez la persécution du Falun Gong » ainsi que certaines autres paroles personnalisées pour faire appel. Le site entier a été sous le choc.

Mme Wang, une Chinoise naturalisée américaine, a obtenu son premier diplôme à l’université de médecine de Bethune dans la province du Jilin en Chine. Elle s’est rendue aux Etats-Unis il y de cela seize ans et a passé un doctorat en neurologie à l’université de Chicago, puis a pratiqué à l’hôpital du Mont Sinai à New York. Tout en travaillant comme médecin, Wang est aussi reporter pour deux médias crées par des pratiquants de Falun Gong

On a rarement vu dans le passé de tels comportements dans des occasions similaires, mais comme d’habitude, une manière d’agir inhabituelle implique qu’une raison inhabituelle sous-entend cette action. En réalité, c’est aussi le cas cette fois-ci. Au cours de ces derniers mois, Mme Wang a été témoin du développement d’une affaire peu commune : la révélation d’un génocide sans précédant.

Au mois de mars trois témoins ont successivement dénoncé la mise en place de camps de concentration par le régime communiste chinois pour se saisir des organes des pratiquants de Falun Gong vivants, et leurs corps sont ensuite incinérés afin de détruire les preuves. Ils agissent de la sorte depuis l’année 2001. En tant que reporter et médecin, Mme Wang a été en contact avec deux des trois témoins qui vivent maintenant aux Etats-Unis. Elle les a aussi poussés à accepter des interviews des médias et à témoigner devant le congrès des Etats-Unis.

Dans son allocution un témoin nommé Peter a dit « Depuis l’année 2003 jusqu’au début de 2006, j’ai utilisé beaucoup de main d’oeuvre, des fournitures matérielle et des ressources financières et j’ai finalement découvert ce bâtiment dans Sujiatun où beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été détenus et où leurs cornées, leurs organes et leur moelle était prélevés alors qu’ils étaient en vie, puis leurs corps étaient incinérés. Même leurs cheveux ont été utilisés pour faire des perruques et on vendait leur peau et leur graisse. Ce qui reste de leurs corps était incinéré pour détruire toutes les preuves. Mesdames et Messieurs pouvez-vous croire que de tels crimes sont encore en cours dans d’autres régions en Chine ? »

En réponse à l’accusation de prélèvement d’organes, le régime communiste chinois a pris trois semaines pour se débarrasser des témoins et détruire toutes les preuves du camp de concentration souterrain de Sujiatun. Il a ensuite publiquement nié l’existence du camp et invité la communauté internationale à venir enquêter sur le site. Toutefois en ce qui concerne la question de savoir « Pourquoi est ce qu’il a fallu trois semaine au régime pour répondre? » et « Qu’est ce que le régime a entrepris durant ces trois semaine ? » le régime fait semblant de ne rien entendre.

Pendant ce temps, des sources ont révélé que Luo Gan, un des membres clés du groupe de Jiang, a secrètement ordonné de se débarrasser (les tuer après avoir retirer les organes) de tous les pratiquants de Falun Gong qui sont détenus comme pourvoyeurs d’organes. Luo a aussi ordonné l’exécution de certains criminels de mai à juin. On pense que les organes des criminels exécutés seront intentionnellement introduits dans le marché des organes chinois dans le but de compliquer les recherches sur les prises d’organes de pratiquants de Falun Gong vivants.

Les pratiquants de Falun Gong ont aussi appris qu’il y avait au moins 36 camps secrets similaires à celui de Sujiatun. Toutefois les pratiquants détenus dans ces camps ont été transférés d’urgence dans d’autres camps de travaux forcés, prisons, hôpitaux et d’autres bâtiments sous les ordres du groupe de Jiang. Dans ces camps de travaux, prisons et hôpitaux, les pratiquants de Falun Gong détenus font face aux prélèvements d’organes et à la crémation à tout moment.

L’organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a confirmé qu’on suspecte qu’un grand nombre d’hôpitaux civils et la plupart des hôpitaux militaires et de la police armée ainsi que les centre de greffes ont été impliqués dans le prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong pour faire des greffes.

Après que l’existence du camp de concentration de Sujiatun ait été révélée le 9 mars, certains hôpitaux au nord est de la Chine qui étaient exposés à des enquêtes internationales limitées ont reçu l’ordre de suspendre leur commerce de transplantations. Toutefois après que le ministère de la santé ait publié le 27 mars « le règlement de transplantation intérimaire », tout les hôpitaux et centres de transplantations d’organes n’ont pas seulement recommencé à faire des greffes mais ont aussi grandement augmenté le nombre des opérations. Un grand nombre d’hôpitaux ont dit anonymement aux reporters qu’ils avaient suffisamment d’approvisionnement en organes pour le mois d’avril et de mai mais que l’approvisionnement baisserait par la suite. De telles affirmations sont venues d’hôpitaux dans un grand nombre de provinces et de régions autonomes. Cela insinue que le régime communiste chinois est en train de massacrer les pratiquants de Falun Gong qui sont utilisés comme fournisseurs vivants d’organes.

Pour enquêter de manière complète sur la persécution et arrêter le massacre, les pratiquants vivants à l’étranger ont établi la « coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine » et ont demandé au régime communiste chinois d’ouvrir tous les camps de travaux, les prison, les centres de détentions et toutes les autres institutions liées pour permettre des enquêtes internationales.

Toutefois, le 19 avril, Linda Xu, un reporter de la radio Son de l’Espoir qui est en charge des nouvelles de la Chine continentale et Lei Xu, éditeur en chef du journal The Epoch Times pour l’Europe, ont répondu à une invitation de Qing Gao, porte parole du ministère chinois des affaires étrangères. Ils se sont rendus au consulat chinois à Sydney et à l’ambassade chinoise à Berlin pour demander un visa afin de se rendre en Chine pour enquêter sur l’accusation de prise d’organes. Leur demande de visa a été rejetée.

Mme Zhou a dit « L’action de PCC qui nous empêche de nous rendre en Chine pour enquêter nous dit que la persécution du Falun Gong existe. »

Lorsque le régime communiste a invité la communauté internationale à visiter l’hôpital de Sujiatun (le camp de concentration), il ne voulait pas inviter des personnes qui avaient vraiment envie d’enquêter pour dévoiler la vérité. Cette invitation était simplement une astuce pour tromper le monde. En jetant un regard sur le passé, quand le régime a invité les médias internationaux dans des camps, chaque détail, y compris qui était invité, quel bâtiment et le moment de l’inspection ont tous été arrangé par le régime communiste chinois lui-même. Bien sûr les gens n’ont vu aucune preuve de la persécution. Ils ont seulement vu de joyeux chevreuils courir sur une pelouse du camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin. Pourquoi un meurtrier prendrait-il l’initiative de montrer aux inspecteurs l’arme du meurtre ? Soixante années auparavant, les Nazis ont aussi invité des étrangers à visiter un camp de concentration où les gens ont vu des juifs jouer dans un « environnement libre. »

Interviewée par la radio Son de l’Espoir, Wenyi Wang a dit que la pratique de prise d’organes par le PCC est comparable à l’holocauste. Si les atrocités ne sont pas publiées, elles continueront.

Il y a suffisamment de preuves pour appuyer les dires du Dr. Wang. En considérant sa méthode d’appel, la plupart des pratiquants croient que les appels publics pour « Arrêter la persécution du Falun Gong » « Amener Jiang, Lou, Liu et Zhou devant la justice » et les appels pour attirer l’attention sur les atrocités des prises d’organes sur les pratiquants sont nécessaires, urgents et graves. Toutefois, en tant que pratiquant, on devrait éviter toute émotion, bien qu’un tel état d’esprit puisse être difficile à atteindre dans certaines circonstances, à cause de la pression de l’urgence qu’impose la persécution. En tant que reporter, il y a peut-être de meilleures méthodes pour attirer l’attention des médias que de déployer des banderoles et de crier des messages. Toutefois elles nécessitent plus de temps, de rationalité et de sagesse. En ce qui concerne le temps, en considérant la vitesse de réponse et de compréhension des médias occidentaux sur la question, il serait impossible pour les médias de secourir les pratiquants de Falun Gong détenus en tant que fournisseurs vivants d’organes.

Le régime communiste chinois nie encore les faits et cache les conséquences odieuses de sa méthode de persécution de « ne pas assumer la responsabilité. » De plus de telles conséquences se répandent chaque jour. Si la communauté internationale ne prête pas à temps une attention particulière à cela, l’histoire se répètera elle-même et le voeux solennel de « Plus jamais ça » deviendra une promesse vide de sens.

Ce qui a poussé l’action inhabituelle de Mme Wang à cette occasion a été l’accumulation de preuves sur la persécution. Les crimes exposés sont odieux, pervers et inhumains et ne peuvent plus être tolérés d’avantage. Des actions doivent être entreprises maintenant pour secourir les pratiquants détenus en tant que pourvoyeurs d’organes.

Nous espérons que la situation urgente et grave qui a poussé à la manifestation inhabituelle de Mme Wang attirera vraiment l’attention du gouvernement des Etats-Unis et de tous les milieux. Il est temps de profondément enquêter sur la persécution et nous devrions faire connaître d’avantage au monde, par une couverture médiatique étendue, les cas tragiques de pratiquants persécutés durant ces sept dernières années.



Traduit le 22 avril 2006 en Suisse de l’anglais

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossiare.htm