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La réponse du porte-parole du PCC confirme indirectement le prélèvement d'organes à Sujiatun

Vendredi 7 avril 2006 |   Écrit par Ouyang Fei

(Minghui.org)

Le 8 mars, une source familière avec la Chine a révélé le prélèvement d'organes et le massacre des pratiquants de Falun Gong au camp de concentration de Sujiatun. De nombreux appels pour un secours urgent ont été faits, mais le PCC est resté inhabituellement calme.

Deux semaines plus tard, le 22 mars, le PCC a publié un court article en cinquième page du New Australian Express (un journal en chinois dont le siège est à Sydney et appartenant au groupe Yangcheng Evening News faisant en fait partie du PCC), niant l'existence du camp de concentration de Sujiatun. L'article cite un reportage du service d'informations chinois, mais je n'ai pas pu trouver l'information relative sur son site.

La seule réponse officielle du PCC a été les remarques hésitantes du ministère des Affaires étrangères et du porte-parole des ambassades de Chine sous la pression des journalistes.

L'après-midi du 23 mars, un membre de l'auditoire a posé la question au consul général Qiu Shaofeng du consulat chinois de Sydney lors d'un forum sur le prélèvement d'organes au camp de concentration de Sujiatun. Qiu a dit avec maladresse : « Tout ce que dit le Falun Gong n'a pas de sens. »

Selon Voice of America le 23 mars, quand un journaliste a demandé au porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington DC s'il avait lu les rapports sur Sujiatun, le porte-parole a dit : « Je ne pense pas que ça vaille la peine de lire ce genre de rapports. »

L'agence de presse chinoise, basée à Taipei, a dit que dans l'après-midi du 28 mars, quand des journalistes ont demandé au porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères si le camp de concentration de Sujiatun existait, le porte-parole a qualifié cette question « d'absurde » et « ridicule ».

Cela tombe sous le sens que la police doit enquêter pour tout cas de meurtre avant de tirer une conclusion. Comment un porte-parole pourrait-il déterminer ce qu'il en est ? Ce serait comme si un opérateur du « 911 » disait qu'un appel urgent de la police est un non-sens », « pas digne d'être écouté » ou « absurde ». N'est-ce pas une réponse comme ça qui est elle-même absurde ?

Le ministre des Affaires étrangères a aussi discuté sur le fait que l'hôpital est trop petit pour contenir 6'000 personnes. En fait, le témoin n'a pas parlé du bâtiment de l'hôpital, mais des bunkers au sous-sol derrière l'hôpital. Selon des informations du projet de défense de la ville de Shenyang pour un centre de gestion souterrain, dans la seule ville de Shenyang, il y a plus d'un million de mètres carré de « projets de défense souterraine ». Environ les 30 % du projet ont été construits en briques et béton dans les années 1950, 40% ont été construits dans les années 1980 et début 1990, et 30% ont été construits au milieu et à la fin des années 1990.

En fait, de nombreux faits prouvent la présence des prélèvements d'organes et de meurtres à Sujiatun. Il y a au moins deux témoins qui ont parlé là-dessus. Le régime conduit par Jiang Zemin et le PCC persécute le Falun Gong depuis presque sept ans. Même le PCC lui-même admet qu'il y a un grand marché de ventes d'organes. Beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont actuellement disparus. Ces dernières années, il y a eu un grand nombre de photos montrant les corps des pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail, où des organes manquaient. Face à de telles preuves, le PCC ne mène aucune enquête sérieuse, mais utilise le « non-sens », « pas digne d'être lu », « trop absurde » comme excuses. Cela ne montre-t-il pas qu'ils sont coupables et qu'ils essaient de cacher en agissant ainsi ?

Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères a aussi suggéré que le média aille dans cet endroit pour faire une enquête. Le PCC ose-t-il autoriser les journalistes de Minghui de mener des interviews ?

Traduit en Suisse le 4 avril 2006