WASHINGTON, 31 mars 2006

Les États-Unis ont fait pression sur la Chine vendredi pour entreprendre une enquête sur les revendications du groupe spirituel du Falun Gong selon lequel des milliers de ses adeptes dans un camp de concentration chinois ont été tués et leurs organes prélevés et vendus.

« Les Chinois ont publiquement nié les allégations. Nous avons conclu que davantage d’investigation serait utile. Nous insistons pour que cela soit fait », a dit le porte-parole du département de l’État Adam Ereli aux journalistes.

« Bien, évidemment, nous prenons au sérieux tout rapport du genre. Nous avons été incapables de les confirmer. Nous avons contacté le gouvernement de la Chine à leur sujet », a dit Ereli.

Lorsque questionné à propos de si les États-Unis avaient suggéré une enquete internationale, il a dit : « Non, nous avons soulevé la question avec les Chinois et les avons pressés de mener une enquête. »

Le mouvement spirituel du Falun Gong a allégué que 75 % de ses 6000 adeptes détenus dans un camp géré par l’État dans le district Sujiatun de la ville du nord de la Chine, Shenyang, ont été incinérés après avoir été tués et que leurs organes avaient été prélevés et vendus.

Dans une déclaration vendredi, le mouvement a cité « un médecin vétéran qui était de service dans la zone militaire de Shenyang » avait dit qu’il y avait 36 camps de la sorte et que « l’étendue du problème excède de beaucoup ce qui avait été imaginé au préalable. »

Il a déclaré qu’on dit au sujet du camp le plus important, dont le nom de code est « 672-S », qu’il détient plus de 120000 personnes, parmi lesquelles il y a des pratiquants du Falun Gong et des « prisonniers de conscience « .

Il n’y a eu aucune confirmation indépendante du rapport du Falun Gong.

Des groupes pour les droits de l’homme ont dit que le leadership communiste chinois considère la montée du Falun Gong comme un mouvement de masse et une menace à son pouvoir.

Depuis que le Falun Gong a été banni en 1999, un estimé des adeptes qui sont morts en détention suite à la torture, au mauvais traitements et à la négligence se situe entre quelques centaines et quelques milliers, selon le rapport annuel sur les droits de l’homme du département d’État émit au début du mois de mars.

En plus d’être condamnés à des camps de rééducation par le travail, certains membres du Falun Gong ont été envoyés dans des institutions de détention spécifiquement mises en place pour « réhabiliter » les pratiquants qui refusent de renoncer à leur croyance volontairement après avoir été libérés des camps.


Traduit de l’Anglais au Canada le 6 avril 2006:

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm