(Minghui.org)
Le 3 mai, la Commission des États-Unis sur la Liberté
Religieuse Internationale a publié son rapport annuel et a,
une fois de plus, nommé la Chine en tant que “pays de souci particulier".
Le rapport a précisé que “le gouvernement chinois continue à s'engager dans des
violations systématiques et flagrantes de liberté religieuse ou de croyance” et
“les mesures sévères contre le Falun Gong continuent à être violentes et
sont largement répandues “.
Selon un rapport du 3 mai effectuée par Radio Asie libre, le département d’État des États-Unis a soumis un rapport détaillé sur l’état de la liberté religieuse dans 11 pays au congrès. Le rapport a précisé que la performance du régime communiste chinois à l'égard de la liberté religieuse et de la conscience est demeurée minable.
Le rapport a indiqué: “La loi chinoise interdit les organismes religieux non inscrits et impose de graves pénalités à ceux qui s’engagent dans des activités religieuses non inscrites. La Commission a précisé aux fonctionnaires du gouvernement que sous les normes internationales des droits de l'homme, le manque à s'enregistrer ne peut pas, à lui seul justifier les limites imposées par le gouvernement aux activités religieuses, ni le harcèlement, la détention et l'emprisonnement des membres des groupes religieux non inscrits.”
Le rapport a précisé que des dizaines de milliers de pratiquants du Falun Gong ont été envoyés dans des camps de travail sans procès ou ont été internés dans des hôpitaux psychiatriques pour la rééducation.
Le rapport a dit : « Les pratiquants du Falun Gong déclarent qu’entre 1.000 à 2.000 pratiquants ont été tués en raison de la brutalité de la police. Étant donné le manque de transparence judiciaire, il est difficile de confirmer le nombre et le traitement des pratiquants du Falun Gong, en prison. Néanmoins, il y a des évidences substantielles de diplomates étrangers, des groupes internationaux des droits de l'homme et des activistes des droits de l'homme à Hong Kong, que les mesures sévères contre le Falun Gong continuent d’être largement répandues et violentes."
À la conférence de presse, organisée ensemble avec le rapportage, Dr. Richard D. Land, membre de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale, a dit que la Commission a indiqué la Chine comme pays causant un souci particulier depuis 1999 parce que le Parti communiste chinois viole sévèrement la liberté religieuse.
En août 2005, la commission a fait sa première visite de deux semaines en Chine et a discuté des questions de liberté religieuse avec les chefs chinois. Cependant, la commission a constaté que la performance du régime communiste chinois à l'égard de la liberté religieuse et de la conscience demeure pauvre. Par conséquent, la commission a recommandé au département d’État des États-Unis de continuer d’inclure la Chine sur sa liste des pays au souci particulier.
Dr Land a précisé que l’on continue d’arrêter des chefs religieux célèbres et des disciples, de les détenir pour leur croyance et qu’ils sont sujets à être torturés, abusés et subissent des peines de prison ou de rééducation par le travail forcé. Les membres des églises souterraines, du bouddhisme tibétain et des groupes étiquetés comme étant des "mauvais cultes" sont surveillés plus étroitement.
Selon les chefs des religions souterraines, les autorités leur ont fait des pressions pour qu’ils s’inscrivent en tant qu’organismes gouvernementaux et deviennent des groupes religieux sanctionnés sous la direction du PCC. Dans certaines régions, les fonctionnaires de la sécurité utilisent des mesures, y compris l'intimidation, l’extorsion, le harcèlement, la détention et même la torture pour harceler les chefs et les disciples des groupes religieux non inscrits.
Le rapport espère que le gouvernement des États-Unis encouragera le régime communiste chinois à arrêter la suppression des religions et des groupes spirituels, et de libérer tous les dissidents religieux. En particulier, le rapport a insisté que le gouvernement des États-Unis devrait demander au régime communiste de cesser de contrôler les sites Web liés à la liberté religieuse et aux droits de l'homme, et d'arrêter de filtrer les courriers électroniques.
Traduit de l’anglais au Canada le 8 mai 2006