(Minghui.org)


Les quatre jours, du 15 au 18 juillet 1994, sont mes plus mémorables. J'ai été très chanceux de pouvoir assister aux quatre jours de conférence du Maître, tenus dans la cour de volleyball des femmes à Chenzhou, province du Hunan.

Tôt le 13 juillet 1994, l'assistant volontaire du Falun Gong de ma ville et moi-même, ainsi que le conducteur, sommes allés à Changsha chercher le Maître. Quand nous sommes arrivés à la ville de Hengyang, le trafic était dense. La Route Nationale 107 était en reconstruction. Il y avait des barrages de route partout. La file d'attente était tellement longue que vers 14h00, nous n’avions toujours pas pu quitter la municipalité de Hengyang. Juillet à Hengyang est chaud et humide. Le soleil flamboyant, l'échappement de vapeurs émises par les voitures, la chaleur rayonnant de la route boueuse, et en plus de cela, notre voiture n’avait pas la climatisation. Elle était comme un sauna de cuisson à la vapeur. Physiquement, je ne me sentais pas bien. Alors, avec toutes ces conditions défavorables, j'ai eu un coup de chaleur et me suis senti extrêmement malade.

Je ne pratiquais pas Falun Dafa depuis longtemps alors, et ma compréhension des principes du Fa était encore limitée. Sur le long trajet, j'espérais trouver un magasin de fines herbes où je pourrais obtenir une certaine médecine de fines herbes pour soulager mon malaise. Pour une raison ou pour une autre, il n'y en avait pas un. J'ai dû supporter cela sur tout le chemin pour Changsha. Le lendemain matin, nous étions occupés à trouver un logement pour le Maître. Après le petit déjeuner, nous avons conduit jusqu’à l'aéroport pour aller chercher le Maître. Le temps n'aidait pas. Il y avait des orages et de la foudre. L'avion du Maître avait été retardé et il n'est arrivé que tard en soirée. Le temps que nous ayons pris le Maître à l'hôtel, j’étais complètement épuisé. Je ne savais pas ce qui se passait, mais deux boursouflures sont apparues sur mes grands orteils et elles ont rendu ma démarche extrêmement difficile. Tandis que j'étais sur le point de partir de la chambre du Maître, le chef du comté de Yizhang est venu rendre une visite au Maître. Après les formalités habituelles, il a demandé à Maître de traiter son corps. Sans mot, le Maître a juste fait un traitement à son corps. J'ai été tenté de demander au Maître de faire la même chose pour moi. Mais, voyant qu'il était déjà tard et que Maître devait se reposer après un long jour de voyage, je n'ai pas pensé qu'il était approprié d’ennuyer le Maître.

Nous trois de Chenzhou, avons partagé une chambre. Quand je suis entré, les deux autres étaient déjà endormis. J'ai décidé de m'asseoir et de faire une certaine méditation. Dès que je me suis assis, le Fashen du Maître est apparu, se tenant derrière moi et me faisant signe pour que je me redresse. Immédiatement, mon corps entier était lumière et détendu. Tous mes maux ont complètement disparu. Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis là. Soudainement, je me suis rappelé que je devais régler les comptes, puisque que nous devions quitter tôt le matin suivant. Quand j’ai réglé les comptes, je suis retourné en haut à ma chambre, sur le troisième plancher. Étonnamment, cette fois, j’ai monté les escaliers sans effort, comme une nouvelle personne. Merci Maître, d’épurer mon corps.

2. Aucune image enregistrée sur la photo de groupe

Le 15 juillet 1994, nonobstant la fatigue du voyage, Maître a donné une conférence dans la cour du volleyball. Les participants incluaient des représentants de l'Association de Qigong et des dirigeants cadres supérieurs de la ville. J'ai eu la chance d’être invité. Maître a commencé par une introduction et a expliqué les caractéristiques du Falun Gong. Pendant l'introduction du Maître, j’ai vraiment senti que c'était un Qigong merveilleux. Le Maître était si compatissant de nous transmettre cela. Cependant, les cadres supérieurs de la ville n'ont pas semblé penser ainsi. Il y avait des dirigeants aînés retraités. Mis à part la philosophie contradictoire du Parti Communiste Chinois (PCC), ils ne croyaient à rien d’autres, encore moins au Qigong, aux dieux et aux Bouddhas. A voir leurs expressions, ils ne prenaient pas l'introduction du Maître au sérieux. Un d’eux a tranquillement fait remarquer que certaines pratiques de Qigong adorent l’argent et que le Falun Gong adore les dieux. Le Maître n'a montré aucun signe d'ennui ni n’a prêté attention à ce qu'il avait dit. Sachant que le Maître était le mieux accueilli et le plus renommé dans tout le pays et pour partager un peu de son honneur, ils ont demandé qu’une photo d’eux soit prise avec le Maître. Après l'installation du trépied, le photographe, le plus connu de la ville, a pris deux photos par précaution. On nous a dit après, que ni l'une ni l'autre n’était bonne. Il n'y avait aucune image sur elles. « Étrange ! » ont-ils dit.

3. Excursion à Suxiancen

Suxiancen, également connu sous le nom d'une des dix-huit Terres Bénies, est l'un des emplacements pour touristes les plus populaires du Hunan. C'est à environ trois kilomètres de la

C'était au milieu de l'été. En raison du programme chargé, les neuf conférences normales du Maître ont été condensées à quatre jours. Par conséquent, Maître a dû parler pendant quatre à cinq heures chaque jour. Nous nous sommes sentis désolés pour cette précipitation. Le site de la pratique de Chenzhou avait suggéré d’inviter le Maître à Suxiancen et le Maître avait accepté. Le matin du 16ème jour, en tant qu’habitant local, j'ai accompagné le Maître en voyage.

Il y a trois voies menant au sommet de Suxiancen. Les touristes avaient besoin d’une carte pour se diriger. J'avais l’intention d’être à la tête sur le chemin, mais le Maître était trop rapide pour moi. J'ai dû suivre derrière. La voie que le Maître a prise était la même voie que j'avais eu l'intention de prendre. D’une façon ou d'une autre, Maître semblait très au courant de l'emplacement. Regardant la confiance du Maître, j'ai demandé : « Maître, quand êtes-vous venu ici la dernière fois ? » Sans dire un mot, il a levé quatre doigts. Je n'ai pas su tout à fait la signification--si le Maître a signifié qu’il était venu ici quatre fois, ou s’il était venu ici il y a 400 ans. Après un moment, le Maître a dit : « J’étais très familier avec les maisons de Chenzhou pendant la dynastie de Ming. » De ce commentaire, j'ai deviné qu'il était possible que le Maître soit venu ici il y a 400 ans.

Quand nous approchions du sommet, un morceau de roche faisait saillie et était suspendu juste devant nous. Sur la roche était gravé un échiquier et une empreinte de pas avec les caractères « rocher immortel. » En pointant le rocher, j'ai essayé d'expliquer l'histoire de Suxian, l'immortel qui a obtenu le Dao et qui était parti sur une grue blanche à l’endroit où le rocher se trouvait. Maître a dit qu’il n’était pas ce que les gens appelaient immortel. Pointant le rocher, Maître a dit : «Ceci est un passage pour entrer dans une autre dimension. »

Sur le sommet, il y avait un temple daoiste appelé le Temple de Suxian. Juste comme nous étions sur le point de faire un pas au-dessus du seuil par la porte avant, le Maître nous a arrêté avec un avertissement. « Nous pratiquons la cultivation de Bouddha. À l'avenir, si vous devez entrer dans un temple Daoiste, entrez-y par la porte latérale. » Le maître nous a alors mené à l’intérieur par la porte latérale. Après être sorti du temple de Suxian, le Maître a dit : « J'ai nettoyé toute la montagne. » Tout en descendant la colline, Maître a paru sérieux et il a dit : «En arrivant à la fin de la période de la fin de la loi, les êtres humains sont comme les lychées mûries, sur le point de devenir pourris. » Le Maître nous a alors encouragés à chérir l’opportunité de notre cultivation.

Quand avez-vous vu un maître de Qigong porter un parapluie?

L'après-midi du 17 juillet, Maître a continué sa conférence dans la cour du volleyball. C'était une journée chaude et humide. La pression barométrique était haute et nous pouvions à peine respirer. Peu de temps après que la conférence ait commencé, le ciel était sombre et des nuages noirs s’amoncelaient, la foudre et le tonnerre ont suivi. Dès que la pluie a commencé, elle est tombée sans arrêt. Après que le Maître ait fini de parler, la pluie continuait toujours. Bien que la conférence de la journée soit terminée, nous ne pouvions pas partir. Chacun attendait le long de la véranda et certains dans les toilettes. Je me suis tenu près de la porte et ai attendu avec les autres.

Quand j'ai regardé autour encore, Maître était descendu de l’estrade. Il est passé devant moi et est allé vers la porte, droit dehors, comme s’il n'y avait aucune pluie du tout. J'ai rapidement saisi le parapluie d'un étudiant et j’ai décidé de marcher avec le Maître pour retourner à l'hôtel. Le Maître a fait un tour et m’a regardé et il a dit : « Quand avez-vous vu un Maître de Qigong avec un parapluie ? » Tout en me parlant, il a continué à marcher. J'ai pensé comprendre ce que le Maître avait dit, ainsi, j'ai rapidement renvoyé le parapluie et je l'ai suivi jusqu’à ce qu’il soit retourné à son hôtel.

Une chose intéressante c’est que malgré le fait que la pluie continuait de tomber, il n’y avait aucun signe que les vêtements du Maître soient devenus trempés. La pluie ne m'a pas affecté non plus.


Traduit de l’anglais le 8 juin 2006.