(Minghui.org)
Après la révélation des crimes de vols d’organes par le Parti Communiste sur des pratiquants du Falun Gong en vie dans les camps de concentration, des documents de clarification de la vérité ont été distribués partout. Le bâtiment où je vivais a reçu également ces documents fournis par des amis pratiquants. Cependant, certains n'ont pas pris la peine de lire les documents de clarification de la vérité. Une dame plus âgée dans le bâtiment a dit également quelques mots mauvais au sujet de Dafa. Cet incident m'a encouragé à écrire au sujet de mes expériences afin de décourager des personnes de croire les mensonges du parti malfaisant.
Peu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu. Pour cette raison, je suis reconnaissant envers le Maître du fond du coeur. Le 18 septembre 2002, j'ai décidé de monter à bord du train pour Beijing. J'ai projeté d’aller place Tiananmen pour dire aux gens que le Falun Dafa est bon. J'ai fait une bannière de plus d'un mètre (approximativement 3 pieds) de long avec des caractères disant « Falun Dafa est bon. » Place Tiananmen, je me suis mis face aux passants et j’ai rapidement sorti la bannière. J'ai tenu la bannière haut et j’ai crié : « Falun Dafa est bon ! Zhen-Shan-Ren (Vérité-Compassion-Patience) est bon ! »
Il y avait beaucoup de policiers, tant en civil qu’en uniforme, sur la place Tiananmen. J'ai été illégalement arrêté et plus tard transféré du commissariat de police de Tiananmen au centre de détention de Haidian, où le bâtiment adjacent était le Bureau 610 (également connu sous le nom de Bureau de la Sécurité Nationale). Les policiers du centre de détention de Haidian n'écoutaient pas la vérité dite par les pratiquants de Falun Gong. Ils utilisaient environ dix méthodes différentes pour torturer les autres pratiquants et moi-même.
Ces êtres malfaisants m'ont emmené dans la salle d'interrogatoire numéro 4 qui avait appartenu au Bureau 610, et m’ont attaché à la chaise pour l’interrogatoire. Les fonctionnaires du Bureau 610 ont montré ma bannière du doigt et ont diffamé le Falun Gong avec divers mots dégoûtants. Comme je refusais de coopérer avec eux, ils ont utilisé une matraque électrique pour électrocuter mon visage, ma tête, ma bouche, mon cou, mes aisselles, mon thorax, et mon dos. Dans le bruit de grésillement et les étincelles de la matraque, ma peau a été brûlée au point où elle a viré au noir, et la salle a été remplie d’une odeur de viande grillée. Avec les bourreaux pervers qui me souriaient, j'ai été électrocuté de cette manière à deux reprises, chaque session durant plus d'une heure.
Le centre de détention du district de Haidian a également battu brutalement des pratiquants de Falun Gong. Mon visage a été battu jusqu'à ce qu'il soit déformé au-delà de toute identification, avec des blessures couvrant mon visage entier. Quiconque aurait vu mon visage à ce moment-là, aurait été horrifié. Mon thorax a été aussi tellement maltraité que j’avais de la difficulté à respirer et je ne pouvais pas m’arrêter de tousser. La toux me faisait me plier en deux de douleur.
Pour torturer davantage les pratiquants du Falun Gong, le centre de détention du district de Haidian a créé un appareil qui avait un côté tranchant dirigé vers le haut, quelque soit la façon où il était placé par terre. Le bord tranchant faisait environ 4 centimètres (moins de 0.39 pouce) de hauteur. Quand on m’a forcé à m'asseoir sur ce tabouret de torture, le bord tranchant coupait dans ma chair et me faisait extrêmement mal. Cette torture durait normalement 4 à 5 heures. Les fonctionnaires du centre de détention ont imbibé nos couettes dans un médicament liquide et ont forcé les pratiquants à dormir avec les couettes humides et puantes. Quand les pratiquants ne pouvaient plus dormir avec les couettes humides et puantes, les fonctionnaires malfaisants incitaient les détenus criminels à nous forcer à nous allonger dessous. Dans ce genre d'environnement, le sommeil était rare et celui qui vivait ce genre de torture pendant une journée, avait l’impression d’avoir vécu pendant une année.
Il y avait aussi d'autres méthodes de torture telles que la position d’accroupissement forcé et la station debout forcée, l’alimentation forcée, faire tourner les pratiquants sur eux-mêmes, pousser et bousculer, la secousse brutale, nourrir de force avec des médicaments, et d'autres types de méthodes que je n'avais jamais imaginés. Après avoir été transféré à un centre local de détention, le directeur du département de la sécurité politique est devenu furieux envers moi et envers d'autres pratiquants et a crié : « Lequel de vous, pratiquants du Falun Gong, je n’ai pas encore battu? Il a fallu remplacer les semelles de mes bottes en cuir plusieurs fois. »
Pour protester contre la torture et la persécution, j'ai fait une grève de la faim plusieurs fois, dont la plus longue a duré 28 jours. Un docteur de la prison m’a insulté fortement et a ordonné aux détenus d’utiliser des pinces et un grand ouvre-bouteille pour tenir ma bouche ouverte pour le gavage forcé. Je n'ai pas su avec quelles substances ils m'ont gavé, mais mon abdomen se sentait tout à fait plein et j’ai eu de la difficulté à me soulager après.
La torture du parti malfaisant a fait peler ma peau, chaque couche tombait comme de la cendre. Chaque fois que je me déshabillais, beaucoup de peau morte tombait par terre et des morceaux de peau se dispersaient partout dans la pièce.
Les drogues inconnues avec lesquelles ils m'ont gavé comprenaient des substances jaunes, blanches et quelques unes sans couleur. Ces drogues étaient connues pour détruire le système nerveux des gens et pour handicaper ou paralyser les gens.
Au centre de détention de Haidian, les bourreaux m’ont présenté une tasse de médicament liquide et m'ont ordonné de la boire. J'ai essayé de résister, mais sept à huit bourreaux m’ont sauté dessus et m’ont mis le médicament de force dans la bouche. Ils ont utilisé un instrument de fer pour ouvrir ma bouche de force (ils ont mis du papier collant sur mes yeux ainsi je ne pouvais pas voir.) Pendant cette nuit-là, j'ai pensé que ces bourreaux ne devraient pas me tuer. Je devais faire en sorte que les gens apprennent ce qui m’était arrivé. J'ai alors crié : « Falun Dafa est bon ! Vérité, Compassion, Patience sont bonnes ! » M'entendant, les bourreaux ont rapidement saisi un tissu pour couvrir ma bouche. Ils ont alors inséré une serviette humide sale dans ma bouche. J’ai utilisé toute ma force pour me libérer, et j’ai crié encore : « Falun Dafa est bon ! »
Après presque une heure, les pratiquants détenus dans la cellule à côté m'ont entendu. Ils se sont joints à moi et ont crié : « Falun Dafa est bon ! » Quelqu'un a frappé sur les barres de fer pour me soutenir. En raison de ceci, les bourreaux ont retenu leur torture brutale, toutefois ils ont continué à mettre les drogues toxiques dans ma nourriture et mon eau. Encore plus tard, quand j'ai été transféré dans un autre centre de détention, j'ai été également traité de la même manière. Je ne sais pas combien de poison j'ai consommé, mais j'ai clairement compris que c'était notre Maître compatissant qui me sauvait de la destruction par les médicaments.
Pendant les froids d’hiver où j'ai été illégalement détenu au centre local de détention, les bourreaux ont essayé de me dépouiller et de me soumettre à la torture « se baigner avec de l'eau froide ». J'étais si épuisé à ce moment-là en raison de la persécution, que mon poids était descendu à soixante, soixante-dix Jin (un Jin est équivalent à 0.9 livre.), la moitié de mon poids normal.
En plus d'employer des médicaments pour me torturer, les bourreaux ont aussi brûlé de l'encens répulsif pour moustiques et des cigares afin d'amplifier l'effet des médicaments. J'ai été forcé de dormir avec de la fumée d'encens brûlant et des cigares. Les bourreaux soufflaient la fumée de cigare dans mon visage. Après avoir été torturé de cette manière pendant un certain temps, je pouvais à peine parler et ma mémoire s’était brouillée. J'ai graduellement perdu la mémoire de mes parents proches, et aussi, j’ai totalement oublié à quoi ils ressemblaient.
Pourtant, il y avait une chose qui est fermement restée dans mon esprit : Je dois cultiver et ne pas décevoir notre Maître. Je ne manquerais pas cette occasion précieuse qui se produit seulement une fois dans des millions d'années.
Afin de découvrir mon identité, le centre de détention du district de Haidian a intensifié la persécution sur moi. [Note : En raison de la politique du Parti Communiste d'impliquer et de persécuter les membres de la famille, les amis, et les unités de travail, les pratiquants de Dafa refusent souvent de donner leurs noms quand ils sont illégalement arrêtés.] Au moment où je suis venu la première fois à Beijing pour lancer un appel pour le Falun Gong, toutes mes affaires, y compris mes vêtements et des objets nécessaires à la vie quotidienne, ont été transférées à différents endroits. Comme je pouvais parler le mandarin, quoiqu'il n'ait pas été très correct, les bourreaux ne pouvaient pas déterminer d'où je venais, ainsi ils m'ont brutalement torturé.
Ma santé, physique et mentale, s’est détériorée quotidiennement. J'ai voulu parler avec les pratiquants mais cela était impossible jusqu'au jour où un autre pratiquant a été temporairement mis dans ma cellule. Ses yeux étaient légèrement fermés. Les bourreaux rentraient et sortaient devant lui, mais il n'a jamais parlé. Quand il a finalement noté que j'avais été brutalement torturé, son visage a montré de la compassion. Après quelques heures, les bourreaux l'ont sorti de la cellule mais je n’ai aucune idée où ils l’ont emmené. Quand il est passé près de moi, il s'est arrêté et m'a parlé d’une voix douce : « Ne parle pas. » Les bourreaux étaient particulièrement brutaux en traitant ces pratiquants immuables. Il y a plusieurs jours, en raison de mon refus pour dire mon nom et d'où je venais, j'ai entendu un bourreau dire à voix basse : « S'il refuse de parler, personne ne s'inquiétera de lui même s’il meurt. C'est une bonne chose. »
Ils ont continué à me gaver avec des médicaments et j'ai continué à crier des mots pour soutenir le Falun. Gong. Cependant, en raison des protestations des autres pratiquants, les bourreaux ont retenu par la suite leurs actions criminelles. A ce moment-là, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de pratiquants qui étaient détenus là comme moi.
Chaque jour, la persécution continuait et les médicaments ont continué à s'infiltrer dans mon corps. J'ai eu une pensée, celle que si je mourais, je devrais le faire savoir à ma famille. Avec une telle pensée, j'ai donné aux bourreaux mon adresse. Plusieurs jours après, la police de ma localité est venue au centre de détention du district de Haidian et m'a ramené dans mon secteur. À ce moment-là, mon visage était défiguré par les tortures.
Je suis sorti par la porte du centre de détention. Voyant les piétons dans la rue, j'ai crié fort : « Falun Dafa est bon ! Vérité, Compassion, Patience sont bonnes ! » J'ai également dit mon nom aux gens et que j'étais innocent de tout crime, et je leur ai dit mes expériences de torture. En m’entendant, la police de Haidian m'a immédiatement suivi et a arrêté le taxi dans lequel j'étais. Ils m’ont alors giflé violemment le visage jusqu'à ce que le sang recouvre mon visage et que je me sois sur le point de m’évanouir.
J'ai été emmené dans le train. La fenêtre a été fermée solidement et mes mains ont été attachées par les poignets. Alors j'ai vu une femme dans la quarantaine marcher tout près. J'ai tendu mes mains envers elle. Plus tard, cette femme qui était journaliste et un policier, sont également montés à bord du train.
Après un moment, j'ai entendu quelqu'un à l'autre extrémité du compartiment, qui demandait : «Est-ce que quelqu’un a vu cette personne qui avait du sang partout sur le visage?» Malheureusement, quand la journaliste s’est approchée, j'ai été emporté par la police. Je n'ai pas eu la possibilité de dire quoi que ce soit. Je me souviendrai toujours de la femme et de toutes les personnes qui ont essayé de m'aider.
Traduit de l’Anglais le 11 juin 2006.
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm