(Minghui.org)

VANCOUVER Cette semaine la décision du maire Sam Sullivan au sujet d’enlever l'abri de longue date pour la protestation du Falun Gong sur la rue Granville, dérange non par le fait d’une petite protestation, mais pour ce qu'il symbolise en termes de toute l'attitude de notre pays.

En démantelant la structure - qui a causé peu d'ennui au cours des cinq années par sa présence - pour violation des règlements de la ville, Sullivan montre qu'il met l'esthétique au-dessus de plus grandes questions.

Son attitude, tristement, est une réflexion de celle tenue par notre nation dans son ensemble.

La violation habituelle des droits civils et des droits de l'homme de la Chine n'est pas un secret. Mais tandis que notre pays critique fort les abus des autres, des puissances plus petites, nous restons nettement silencieux au sujet du comportement du géant qui se lève de l’autre coté du Pacifique.

L'expansion prévue du port de Vancouver est un témoigne de l'ardeur avec laquelle nous embrassons notre nouvelle amitié.

Et la protestation du Falun Gong, avec sa structure rachitique et ses affiches laides, est un rappel inconfortable de ce que nous ignorons au sujet de notre nouvel ami. Nous nous permettons de nous cacher, à nous-mêmes, cette vérité désagréable, en mettant fin effectivement à la protestation. Quand nous n'avons rien d’investi dans une autre nation, nous soulignons joyeusement chacun des faux pas, mais quand une nation est étroitement liée à notre propre bien-être économique, nous sommes beaucoup plus hésitants à critiquer.

Que les images du Falun Gong et l'abri de protestation soient choquants ne devraient pas beaucoup nous inquiéter. Et ça ne devrait pas être une préoccupation pour le maire de Vancouver.

C’est plutôt, lorsque ces choses cessent d'être choquantes que nous devrions commencer à nous inquiéter sérieusement.

Source

http://www.nsnews.com/issues06/w061106/063306/opinion/063306op1.html

Traduit au Canada le 19 juin 2006