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La pratiquante Mme Li Shuyuan a été assassinée et s’est fait prélever les organes ; trois ans plus tard, la famille ne peut toujours pas avoir un rapport d’autopsie (Photos)

Dimanche 25 juin 2006

(Minghui.org)


Le soir du 6 juillet 2002, la pratiquante de Dafa Mme Li Shuyuan de la ville de Huludao, province du Liaoning a été assassinée. Le jour suivant, les policiers et un médecin ont disséqué son corps. Ils lui ont prélevé le cerveau, la moelle et les organes internes (coeur, poumon, foie, intestins, et estomac). Plus de trois ans se sont écoulés depuis, pourtant les fonctionnaires refusent toujours de présenter à la famille de Mme Li Shuyan le rapport d'autopsie.


Une photo de Li Shuyuan lorsqu’elle était en vie.


La famille de Mme Li Shuyuan

1. Li Shuyuan assassinée, ses organes enlevés

Mme Li Shuyuan une villageoise âgée de 51 ans vivait dans le village de Dahuangdi, de la ville de Taijitun, district de Lianshan, cité de Huludao. L’après-midi du 6 juillet 2002 elle est allée avec des compagnons pratiquants au village de Jinlizi, de la ville de Jitun du district de Lianshan de la ville de Huludao pour la distribution de documents de clarification de la vérité. Vers 22h30 elle a été portée disparue du village de Jintuozi. Le lendemain des policiers du canton de Taijitun ont fait savoir à sa famille d'aller réclamer son corps au bord de la rivière.

Vers 20h00 lorsque les membres de la famille de Mme Li Shuyuan sont allés là-bas, ils ont vu environ 200 à 300 spectateurs. Deux véhicules blancs sur lesquels était écrit « police » étaient garés dans un méandre de la rivière. Les gens qui se tenaient à l’extérieur du cercle étaient des villageois, et dans le cercle intérieur se trouvaient la police, les médecins, et tout d’autres membres du personnel du commissariat de police de Taijitun. Ils entouraient le corps de Li Shuyuan. Son corps était étendu sur le sol nu. Il était ouvert du dessus de la poitrine jusqu’à l'abdomen. La peau était fendue, ses côtes blanches étaient visibles. Tous ses organes internes, y compris le cœur, les poumons et le foie ont été prélevés, et son sang coulait partout sur le sol. Les organes prélevés avaient été placés dans quatre ou cinq sacs en plastique (placés près du corps de Mme Li Shuyuan). Les organes avaient été posés sur un de ses vêtements qui se trouvait par terre. Le vêtement était entièrement imbibé de sang. Lorsque les membres de la famille ont vu cela, ils se sont évanouis et sont tombés par terre. Peu après cela, le médecin lui a recousu le corps.

À la suite de cette « autopsie », la famille a demandé à la police le certificat de décès nécessaire à l’incinération. Un policier leur a dit que cela n’était pas nécessaire. Par la suite il a rapidement écrit un rapport d’examen de la dépouille qui prétendait que la cause du décès avait été un « étouffement » Et il a ajouté, « Son cœur allait bien ainsi que son cerveau. Nous lui avons prélevé d’autres organes pour examens. » Après cela, deux véhicules ont emporté les organes.

Vers 9h00, lorsque la famille de Li Shuyuan s’occupait des arrangements funéraires, des gens du commissariat de police de la ville de Tiajitun sont allés à la résidence temporaire de Li Shuyuan. Ils ont saccagé sa demeure et confisqué ses livres de Dafa.

Les organes internes de Li Shuyuan ont été prélevés et son corps a été exposé au public. Des gens bienveillants du village lui ont recouvert le corps d’un vêtement. Tout en habillant son corps sa famille a découvert d’énormes quantités de sang partout sur le corps. Ils ont également découvert d’énormes ecchymoses sur le côté droit de son front, sur sa joue droite, son bras droit et sa taille. En lui mettant un chapeau, ils ont vu que la peau de son visage était coupée et que les coupures de la dissection n’avaient pas été suturées et qu’il s’en écoulait encore du fluide.

Vers 23h00, le corps de Li Shuyuan a été envoyé au centre d’incinération du district de Nanpiao.

Après cela, la famille de Li Shuyuan est allée au bureau de juridiction de la ville de Huludao pour enquêter sur les organes volés de Li Shuyuan. Personne au bureau n'a voulu prêter attention à leur demande. À une autre occasion, le frère et la belle-soeur de Li ont demandé à quelqu'un, qui soi-disant avait de bons contacts avec le bureau de juridiction, d’essayer de se procurer les organes volés. On leur a dit, « Ils [les organes] puaient donc, on les a jetés » Les fonctionnaires du bureau de juridiction n'ont fourni à la famille de Li Shuyuan aucune documentation sur le prélèvement illégal de ses organes. .

2. Recherche et analyse ultérieures

Le matin du 7 juillet, vers 17h00, une femme a été trouvée étendue à côté de la maison de Zheng Shizhong dans le village de Jinlizi. La femme était étendue sur le côté et ses deux mains étaient pliées derrière son dos. Elle avait de la terre dans la bouche et les oreilles. Il y avait des traces de griffures et de coups de pieds sur son corps. Sous elle, se trouvait des documents de clarification de la vérité au sujet de Dafa. Dans une de ses poches supérieures se trouvaient des dépliants tachés de sang. Les nouvelles concernant la dame coururent dans le village. Il y a environ une centaine de maisons dans ce village, et de plus en plus de gens sont venus pour voir ce qui se passait. Après que Zheng Guangye, secrétaire du parti communiste chinois (PCC) soit venu voir sur place, il a téléphoné au commissariat de police. Après, le commissariat de police de la ville de Taijitun a expédié un médecin et des policiers sur les lieux. Les fonctionnaires ont ordonné à Zheng Guangye de trouver des personnes pour porter le corps à environ 500 mètres de là, jusqu’à la boucle de la rivière à la frontière du village de Jinlizi et du village du Temple de Wofu.

Après que les policiers soient arrivés sur place, ils n'ont effectué aucune enquête. Ils ont ordonné à quelqu'un de déplacer le corps. En conséquence, la scène originale montrant les preuves du crime a été détruite. Les policiers ont alors pris des photos de la nouvelle scène. Essayaient-ils de dissimuler quelque chose ?


À l’extérieur du domicile de Zheng Shizhong où Li Shuyuan a été tuée.


 L’endroit où Li Shuyuan a été trouvée, cette maison a été bâtie après

Après que le corps de Li ait été porté vers la rivière, ils l'ont fouillé et ont trouvé des documents de clarification de la vérité au sujet du Falun Gong sur le corps. Ils les ont disséminés sur le corps et ont pris beaucoup de photos. Plus tard, un médecin vêtu de blanc, devant des centaines de spectateurs, lui a ouvert le corps pour lui extraire les organes et a ouvert son crâne pour enlever son cerveau. Beaucoup de gens ont été témoins de ce processus. Après que ceci ait eu lieu, les gens du commissariat de police sont allés saccager la demeure de Li. Ils ont confisqué un livre de Dafa. Quoiqu'elle ait été morte, ils ont quand même saccagé son domicile. Ils voulaient prouver que Li Shuyuan était une pratiquante du Falun Gong.

Avant même 8h00 du matin le 7 juillet, avant que la police ait confirmé son identité, la police savait seulement qu'elle était une pratiquante de Falun Gong. Avant que sa famille ait été informée, et sans le consentement de la famille, dans les 24 heures après sa mort, la police avait déjà prélevé ses organes et son cerveau. Après que ses organes aient été enlevés, personne n’a fourni un document quelconque relatant un enregistrement de la procédure. Un fonctionnaire a prétendu que la cause du décès était un « étouffement ». Qu’elle ait été étouffée par une force externe ou par accident cela n’a jamais été clairement indiqué !

Quand la famille de Li Shuyuan est allée chercher son corps, ils ont trouvé plusieurs choses. D'abord, ils ont constaté que la peau sur sa tête avait été ouverte et il y avait une coupure, en bas, derrière sa tête. On aurait dit que son cerveau avait été enlevé. Plus tard, ceci a été confirmé par quelques villageois. En second lieu, ils ont trouvé de grandes contusions sur le côté droit de son corps, sur son visage, le côté droit du front, et sur ses joues. Elle avait également des contusions sur le bras droit. Il y avait d’autres d’ecchymoses grosses comme le poing sur le côté droit en bas de son dos.

Avant que Li Shuyuan ne soit portée disparue le 6 juillet 2002, les compagnons pratiquants qui avaient clarifié la vérité avec elle ont confirmé que, lorsqu’ils se sont quittés elle était de bonne humeur. Ainsi les possibilités qu'elle soit morte de causes naturelles sont très minces. Li était en bonne forme lorsqu’elle était en vie.

Deux témoins ont confirmé que vers 23h00, le 6 juillet 2002, lorsque Li distribuait des documents de clarification de la vérité, ils ont vu un grand homme se tenir tout près. Il avait l’air méchant. D'autres pratiquants qui étaient allés au village de Jilizi pour distribuer de la documentation de clarification de la vérité ont également rapporté qu'avant qu’ils ne sortent pour la distribution de documents de clarification de la vérité, ils avaient vu cette personne. Il est possible qu'il ait été un policier habillé en civil.

Vu comme Li a été retrouvée étendue, il s’emblerait qu'elle ait été brutalisée par la police. Ses deux mains étaient derrière elle. Quand une personne est sur le point de tomber, elle se protège de la chute en plaçant typiquement ses deux mains en avant. Ainsi il n'est pas possible que ses deux mains aient été à l'origine derrière elle. Il est possible que le policier habillé en civil ait été envoyé par le PCC pour l'assassiner.

Trois ans se sont écoulés depuis et on se demande toujours quels sont les faits réels.

3. Mme Li se rappelle de sa persécution

Après que Mme Li ait été forcée de quitter sa maison et d’errer d’un endroit à un autre pour éviter l’arrestation, elle a parlé de ses expériences de persécution durant ses dernières années. Elle voulait aller sur Internet en ligne pour dévoiler ses expériences. Ci-après son récit de ce qu’elle a souffert durant sa vie. Ce qui suit est basé sur ce dont Mme Li se souvient.

L'état de la santé de Li Shuyuan était très précaire, mais après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, elle est devenue en très bonne santé. En 1999, quand le PCC a commencé la persécution du Falun Gong, elle est allée à Pékin pour valider la Loi. Elle a été alors détenue au commissariat de police de ville de Huludao. Tandis qu'elle était au centre de détention, Mme Li a continué à faire les exercices de Falun Gong. En conséquence, un surveillant du nom de famille de Yu l’a battue avec une matraque électrique et un gros bâton jusqu'à ce que des contusions apparaissent partout sur son corps et qu’elle ait une difficulté extrême à se déplacer. Après cela, Mme Li est allée à Pékin pour faire appel auprès du gouvernement. Plus tard, les policiers du commissariat de police du canton de Taijitun ont grimpé par-dessus son mur pour pénétrer chez elle par effraction. Ils ont saccagé sa maison et lui ont extorqué 1500 yuans sans lui remettre un reçu.

Le 7 juillet 2000, le commissariat de police local du canton a détenu Mme Li au centre de lavage de cerveau. Elle a été détenue là pendant 28 jours, durant un été chaud. Mme Li a été détenue avec 12 autres pratiquants, hommes et femmes dans une pièce mesurant 15 mètres carrés. Il faisait très chaud dans la pièce. Les soirs, ils devaient s’étendre par terre sur le sol de béton. Il n‘y avait ni lits ni couvertures. La famille avait la responsabilité de leur apporter la nourriture. Lors de la saison de la moisson, leurs familles avaient tellement de travail à moissonner qu'elles ne pouvaient pas arriver à l'heure requis pour fournir leurs repas. Les pratiquants doivent avoir sûrement souffert de la famine. Parfois, ils étaient traînés et tirés à l’extérieur pour être brûlés au soleil. Les fonctionnaires du centre de lavage de cerveau ont fait subir aux pratiquants des électrochocs en les frappant avec des matraques électriques

Durant le Nouvel An chinois 2001, comme le gouvernement du canton craignait que Mme Li aille à Pékin faire appel auprès du gouvernement, ils ont envoyé Li Dehua et Yu Detian chez Mme Li Shuyuan, une fois le matin et ensuite l’après-midi. Ils y sont allés pour l’espionner afin de s’assurer qu’elle restait à la maison. Ils ont espionné Mme Li Shuyuan chez elle, à la maison pendant une semaine

Le 11 juin 2001, Li Shuyuan a quitté le village pour la distribution de dépliants. Elle a été dénoncée et battue au commissariat de police de Huangtukan. Par la suite, elle a été détenue au commissariat de police du district de Nanpiao. Comme Li refusait de dévoiler la source des documents de clarification de la vérité, elle a été frappée à plusieurs reprises au visage avec un bloc-notes par le chef d’équipe du nom de famille de Shi et Wang. Le visage de Li Shuyuan s’est enflé et est devenu difforme. Sa bouche a été fendue au point où elle avait de la difficulté à respirer et elle souffrait d’une douleur extrême. Ses pieds ont reçu tellement de coups de pieds qu’elle avait des ecchymoses. Du pus jaune s’est écoulé de ces plaies durant plus d’une semaine. Même après un mois, elle avait toujours terriblement mal lorsqu’elle marchait. Elle a été battue de 14h00 heures jusqu’à 23h00 le soir. Ensuite elle a été envoyée au centre de détention de Nanpiao et puis transférée au centre de détention de Huludao. Le 27 août, elle a été libérée.

Le 20 septembre 2001, deux policiers du commissariat de police de Huangtukan sont allés chez Mme Li et par la suite l’ont détenue au commissariat de police de Nanpiao où on l’a condamnée à une peine de trois ans de travaux forcés au camp de travail. On voulait l’envoyer au camp de travaux forcés de Masanjia. à cette époque-là, Mme Li a fait appel auprès de la cour. Elle a été temporairement détenue au centre de détention de Nanpiao. Le 6e soir, Li Shuyuan s’est évanouie. Elle a été envoyée à l’hôpital du district de Nanpiao. Plus tard, sa famille est allée la chercher à l’hôpital. Les policiers du commissariat de police du district de Nanpiao et du commissariat de Huangtukan sont allés chez elle pour l’arrêter. Par la suite, les policiers du commissariat de police de Huangtukan allaient souvent n’importe quand, au hasard, pour essayer de l’arrêter de nouveau. Donc, elle a été forcée de quitter son domicile et d’errer d’un endroit à un autre.

Li Shuyuan, son mari Liu Baoqiu, et son fils Liu Yang menaient tous une vie très stressée. Leur fardeau financier était également très lourd parce qu’ils avaient souffert des pertes financières du fait qu’ils n’avaient pu ni semer ni faire les récoltes normalement. Au cours de ses trajets ici et là, comme elle avait peur d'être vue, Mme Li rentrait souvent chez elle en secret

En raison de la persécution par le PCC, la famille de Li Shuyuan était très pauvre. Les camarades villageois ont partagé le coût des funérailles. La demeure de Li Shuyuang est constituée d’une pièce avec un plafond très bas. Il y avait une fente dans le mur du fond. Dans la pièce, il y a une paire de seaux de stockage et une table ; il n'y a aucun appareil électrique. À chaque fois que le nom de Li Shuyuan est mentionné, son mari et fils pleurent à chaudes larmes.

4. De quelle façon Mme Li Shuyuan est-elle morte?

Comment Mme Li Shuyuan est-elle morte? La police a enlevé ses organes pour une prétendue « autopsie » Pourquoi n’y a-t-il aucun rapport d'autopsie ? Comment se fait-il qu’il n’y ait aucune recherche sur sa disparition et sa mort ?

Mme Li a été assassinée parce qu'elle a persisté à clarifier la vérité aux gens au sujet de la beauté de Falun Dafa et au sujet de la persécution sous le PCC.

Nous faisons appel à la communauté internationale de porter attention aux faits mentionnés ci-dessus. Nous faisons appel à la « Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong » de mener une enquête indépendante dans la persécution et le décès de Mme Li Shuyuan. 

Code du pays : 86

Ceux qui sont impliqués dans cette atrocité :

Commissariat de police du canton de Taijitun du district de Lianshan, ville de Huludao, province du Liaoning: 86-429-4270085

Secrétaire du Parti du district de Lianshan, ville de Huludao, province du Liaoning: 86-429-4270018

Li Zhiyong, le chef du commissariat de police du canton de Taijitun du district de Lianshan, ville de Huludao, province du Liaoning: 86-13942954222 (Portable)

Le surveillant Zhou Jiaoguo (qui a participé à la persécution contre Mme Li et persiste toujours dans ses crimes aujourd’hui)

Zhang Zhiyi (qui a participé à la persécution contre Mme Li et persiste toujours dans ses crimes aujourd’hui)

Li Zemin (transféré sur un autre lieu de travail)

Zeng Qingchen , l’ancien chef de police du commissariat de police (transféré sur un autre lieu de travail)

Traduit de l'anglais au Canada le 18 juin 2006

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm