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Les tortures que j’ai vécues au camp de travaux forcés de Baimalong à Zhuzhou dans la province du Hunan

Mercredi 28 juin 2006 |   Écrit par le pratiquant Jiang Xinghua en Chine

(Minghui.org)

Comme j’ai persisté dans mes convictions en « Authenticité-Bienveillance-Patience » j’ai été arrêté. Les policiers m’ont envoyé au camp de travaux forcés de Baimalong où j’ai été violemment gavé de force et torturé.

Le matin du 6 juin à 8 heures, quatre responsables du gouvernement d’un poste de police à Wukou, et les agents du gouvernement municipal sont venus chez moi. L’un d’eux était Ye Changqing (portable : 86-13974071378), le chef du poste de police. Un autre venait du bureau 610 local à Wukou, He Xiaolong (numéro de bureau : 86-730-6881238). Ils m’ont ordonné de leur donner tous les livres de Falun Gong et documents que j’avais. J’ai refusé, alors ils ont fouillé toute ma maison, ont confisqué deux lecteurs de cassettes, un exemplaire de Zhuan Falun et d’autres effets personnels. Ils ont aussi essayé de m’emmener. J’ai refusé de les suivre, alors ils m’ont emmené de force. J’ai été emprisonné dans le bâtiment du gouvernement municipal. Ils m’ont soumis à un interrogatoire et m’ont demandé où j’avais mis mes livres Zhuan Falun et autres. J’ai refusé de répondre. Vers 14h, ils m’ont envoyé à la division de la sécurité nationale à Pingjiang. Dès que je suis arrivé, l’agent Li Jianzhou (numéro de téléphone : 86-730-6288358) m’a soumis à un interrogatoire. Il m’a demandé mon nom. J’ai répondu : « Je suis un pratiquant de Dafa et je ne vais pas coopérer avec vous. » Il m’a frappé et plaqué au sol pour me donner des coups de pied. Ensuite il m’a forcé à m’agenouiller et m’a demandé si j’étais déjà allé sur le site Minghui ou si j’avais suggéré à d’autres personnes de quitter le Parti. J’ai répondu que je n’avais jamais été sur Internet et que les gens étaient libres de quitter le Parti s’ils le voulaient.

Ils n’ont obtenu aucune information de moi. Une heure après, ils m’ont enfermé pendant deux mois au centre de détention du conté de Pingjiang (téléphone : 86-730-6288410).

Par la suite j’ai réalisé que je devais résister à la persécution. C’est ainsi que j’ai entamé une grève de la faim. Le quatrième jour de ma grève de la faim ils m’ont gavé de force avec beaucoup de violence. Des policiers ont ordonné à cinq criminels de droit commun de me tenir la tête et les membres. Un des criminels, Yi Hongxia, s’est agenouillé sur ma poitrine. Ils me bouchaient le nez, je ne pouvais ni parler ni respirer. Ils ont essayé de m’ouvrir la bouche de force avec une cuiller en métal et ce faisant ont déchaussé trois de mes dents. Avec la cuiller ils m’ont aussi fait saigner la bouche. J’ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, j’ai vu que mon corps et mes cheveux étaient couverts de riz sale et gluant. J’ai vomi du sang et ce riz dont ils m’avaient gavé de force. Le gardien Peng, le médecin de prison et plusieurs criminels ont eu peur et sont partis, seuls deux criminels sont restés avec moi. L’après midi, je leur ai dit : « Votre comportement illustre bien la persécution du Falun Gong. Vous êtes des meurtriers. Les pratiquants de Falun Gong sont innocents. Vous avez failli me tuer ce matin ! »

J’ai continué ma grève de la faim. Des gardiens m’ont emmené dans un hôpital pour recevoir des transfusions sanguines, ce qui a coûté trois cent yuans qu’ils m’ont forcé à payer. Ils m’ont aussi forcé à rester debout et droit chaque soir pendant sept jours. Ils m’ont privé de sommeil, m’ont empêché de boire et d’aller aux toilettes. Le jour ils m’emmenaient faire des transfusions sanguines, et le soir, ils essayaient de me forcer à renoncer à ma pratique. Comme j’ai refusé d’être « transformé », les gardiens Shi, He, Peng, Zhao et Huang ont ordonné à des criminels de me torturer. Ils ont essayé de me forcer à écrire une déclaration de « réforme », mais j’ai refusé. Ensuite ils m’ont attaché les mains derrière le dos et m’ont plaqué le visage contre une table en m’enfonçant des chaussettes dans la bouche. Chaque jour pendant plusieurs jours, ils ont aussi placé mes mains sur la table pour les frapper, mes mains ont fini par gonfler et je ne pouvais plus les bouger normalement. La nuit du 18 avril 2006, le gardien Shi a amené plusieurs personnes dans ma cellule. Ils ont essayé de me torturer de nouveau. Le gardien de service les a stoppés cette fois-là, mais ils ont continué. Quelques jours avant ma libération, alors que j’étais toujours en grève de la faim, ils m’ont forcé à rester debout chaque jour de 6 heures à minuit. J’étais encore là debout quand ma famille est venue me chercher.

Le camp de travaux forcés de Baimalong est l’un des enfers sur cette terre. La raison pour laquelle je dénonce ces tortures est ma volonté de dénoncer le mal, éliminer le mal et mettre fin à la persécution.


Traduit de l’anglais en France le 23 juin 2006 

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm