Voir clairement la vraie histoire à l’intérieur du centre de détention de Dalian

(Minghui.org)

Même si les nouvelles horribles selon lesquelles le camp de concentration de Sujiatun dans la ville de Shenyang, province du Liaoning et d’autres camps de concentration en Chine prélevant les organes des pratiquants de Falun Gong vivants ont été révélées, le système de prélèvement d’organes du Parti communiste chinois continue d’opérer. Afin de couvrir ses crimes et de maintenir l’illusion du respect des droits de l’homme, le Parti communiste chinois (PCC) utilise son emprise étroite sur les médias pour diffuser sa propagande et fabriquer des histoires, qui trompent et empoisonnent les gens du monde entier, tout en continuant à tuer des pratiquants afin de détruire des preuves de ses crimes.

Au matin du 29 mai 2006, j’ai vu un exemplaire du journal de Dalian publié en soirée chez un ami. Le journal avait un article intitulé Une atmosphère chaleureuse à l’intérieur des murs élevés et des clôtures électriques, et une photo des détenus lisant des livres dans la bibliothèque, qui ont attiré mon attention. » L’article rapporte un événement organisé par le département de police de Dalian du 28 mai où plus de 20 membres du Congrès municipal du peuple ont été soi-disant invités au centre de détention de la ville de Dalian. Le journaliste a écrit : « Des murs élevés; des barrières électrifiées; une porte d’entrée lourde; un froid hivernal, des chaînes; des cellules de prison lugubres, humides; des prisonniers appauvris; du pain à la vapeur grossier et des légumes confits pour les trois repas; et la violence et la torture… C’est l’impression que la plupart des gens ont eue à propos des centres de détention, situés dans de vieilles prisons qu’ils voient dans les films et à la télévision. » Quand il « est entré dans le camp de la police », le journaliste a dit avoir accompagné des membres du congrès au centre de détention de Dalian. Il a écrit : « Les membres du congrès ont poussé un soupir. Un bâtiment de style européen avait pour toile de fond des montagnes bleues et un ruisseau, sans oublier les fleurs en floraison et les arbres. S’il n’y avait pas d’insignes de la police et le panneau “Centre de détention de Dalian” sur la clôture, l’idée ne nous effleurerait pas que ce serait le lieu de détention des criminels ayant de courtes peines. » Le journaliste a dit que les détenus jouissent entièrement de onze droits, y compris le droit de faire appel, de faire des révélations et de dénoncer, etc. et ont accès à plus de 2 000 livres, ainsi qu’à des cours de calligraphie et de beaux-arts, ce qui démontre les soins humanitaires prodigués par le centre de détention.

Au premier coup d’œil, on se rend compte que cet article a été fabriqué. Les six criminels sur les photos portaient les mêmes uniformes bleus et lisaient des livres dans la bibliothèque. J’ai été détenu deux fois pendant plus de quatre-vingts jours au centre de détention de Dalian. À l’exception des occasions où on était obligé de porter des gilets, aucun autre vêtement n’a été fourni. Je n’ai vu ni livre, ni bibliothèque, ni aucun cours de calligraphie ou de beaux-arts. Les onze droits dont jouissaient soi-disant les prisonniers n’existent pas. Les édredons blancs et les brosses à dent propre étaient tous étalés pour des visiteurs uniquement. La plupart des détenus n’ont pas de literie, de serviettes ou de brosses à dent. En fait, les édredons et les draps sont partagés à deux ou trois personnes, et la plupart des gens ne peuvent pas brosser leurs dents du tout lors de leur détention. Parfois dix à vingt personnes partagent une serviette qui est si sale qu’elle devient noire.

Au centre de détention de Dalian, les détenus mangent rien d’autre que du pain grossier à la vapeur et des légumes confits et ils sont battus et insultés chaque jour. Les pratiquants de Falun Dafa sont torturés régulièrement. On voit partout les menottes et les fers aux pieds. Autant que je sache, la pratiquante Chi Yulian a été torturée à mort en juin 2001 dans ce centre.

En avril 2004, tout en étant illégalement détenue, la pratiquante Sun Yan a été battue par d’autres détenus sous les ordres des gardiens. Elle a été enchaînée avec des menottes et des fers aux pieds, qui étaient connectés ensemble avec une chaîne courte et ensuite fixés au lit. Elle est restée dans cette position pendant des jours et des jours. Plus d’un mois après, Sun Yan agonisait et ses organes internes ont commencé à ne plus fonctionner comme il faut en raison de la torture. Mais à la fin elle a été quand même contrainte à faire trois autres années de gros travaux forcés.

Le 20 août 2004, une pratiquante a été illégalement arrêtée par Wu Changjun, un policier du poste de police de Rixin, et envoyée au centre de détention de Dalian. L’agente de police Jia Ling, chef d’équipe, a donné des ordres de clouer la pratiquante sur un lit dur avec les bras et jambes écartées dans les quatre directions. La pratiquante Ma Xueqing a été arrêtée le 28 juillet 2005 et a été incarcérée depuis ce temps-là au centre de détention de Dalian. Ma Xueqing a été condamnée à trois ans de prison pour des accusations sans motif par la Cour de district de Zhongshan de la ville de Dalian sans aucune preuve légale, et elle fait toujours appel.

Depuis que le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, des milliers de pratiquants ont été détenus au centre de détention de Dalian. Combien de pratiquants y ont été envoyés illégalement pour faire des travaux forcés ou condamnés à l’emprisonnement? Combien de pratiquants ont été torturés? Combien de pratiquants ont été persécutés au point de devenir invalides ou de mourir? Ce journaliste n’a pas mentionné un seul mot à propos de ces faits. Il n’a même pas interviewé aucun pratiquant de Falun en détention ni aucun autre détenu. Il n’a même pas mentionné les noms de ces vingt membres du congrès, et a plutôt fait des louanges creuses du système de détention du PCC.

Ceux qui sont allés au centre de détention de Dalian ont vécu une vie comprenant des murs hauts, des barrières électrifiées, des portes métalliques soigneusement verrouillées, la police militaire armée, des gardes de centre de détention, et des directeurs de prison impitoyables. C’était une vie horrible, lugubre et de terreur, sans aucune sorte « d’atmosphère chaleureuse » du tout. Bien sûr, je ne me souviens d’aucun « soins humanitaires ». La persécution de l’humanité et la violation des droits de l’homme fondamentaux étaient partout.

C’est la nature du PCC de fabriquer des histoires, de dire des mensonges, et de dissimuler la vérité. Alors, tout ce que le PCC publie bien haut et partout, je le comprends dans le sens contraire. Quand le PCC dit que le Parti est « formidable, honorable et correct », je comprends que le Parti est « mesquin, peu honorable et pervers », et quand le PCC dit que quelque chose est « chaleureux », il entend couvrir sa nature impitoyable à cet égard. Quand le PCC dit qu’un endroit est « radieux », il essaie souvent de cacher les horreurs de cet endroit, et quand le PCC exposer la noblesse d’une personne, je crois que cela signifie habituellement que cette personne a un passé peu honorable et a conclu une affaire de nature politique avec le PCC. Le PCC dit que le Falun Gong n’est pas bon, mais le Falun Gong est bon. Comprendre les choses de cette façon, nos pensées ne seront pas dupées par les techniques que le PCC utilise pour fabriquer des histoires, et nous ne serons plus manipulés comme des marionnettes aux mains du PCC.


Traduit de l’anglais au Canada le 15 juillet 2006