(Minghui.org)
J'ai obtenu la Loi en 1998 et j’en ai personnellement bénéficié depuis lors.
Notre Maître nous enseigne à cultiver selon la « Vérité-Compassion-Tolérance »
et que nous devrions nous conduire mieux envers les gens. Néanmoins, le Maître
a été diffamé sans raison. Comme disciples du Maître, ne devrions-nous pas nous
exprimer et défendre Dafa ? J’ai été illégalement arrêté
à 2 reprises et détenu au camp de travaux forcés de Baimalong en raison de mon adhésion
à ma croyance et de m’etre exprimer pour Dafa. Lors de ma détention, j'ai été
témoin de nombreux exemples de brutalité de la police envers les pratiquants.
En l’an 2000, alors que j’allais à Pékin pour faire appel, j'ai été détenu par la police locale dans la gare de la ville de Changsha sans un quelconque processus légal. J'ai été condamné à un an de travaux forcés et j’ai été envoyé au camp de travaux forcés de Baimalong. À ce moment-là, il y avait 200 pratiquants déjà à l'intérieur. Nous avons fait face à toutes sortes de mauvais traitements physiques chaque matin lorsque nous tentions de faire les exercices de Falun Gong. Les gardes ont menotté les mains des pratiquants et les ont suspendus en sorte que leurs pieds ne puissent toucher le sol. Ils ont gardé quelques pratiquants en emprisonnement solitaire et ne les ont pas laissés dormir. Ils ont forcé des pratiquants à se tenir debout en haut de l’immeuble face à un vent glacial et les ont laissés là pendant toute la nuit. Ils n'ont pas permis aux pratiquants d'utiliser les toilettes et les ont même électrocutés avec des matraques électriques. Dans ces circonstances, nous avons recouru à une grève de la faim pour protester contre la persécution. En retour, ce que nous avons obtenu a été une persécution impitoyable.
En mars 2003, les gardes et les détenus toxicomanes dirigés par Yuan Lihua, ont commencé à nous gaver brutalement. Six ou sept personnes m'ont tenu cloué au sol et m'ont gavé avec un récipient en bambou, qui m'a presque tué. Les dents de quelques pratiquants ont été frappées à coup de poing. Au milieu de mars 2001, la police et les agents spéciaux dirigés par Yuan Lihua, ont torturé la pratiquante, Mme Zuo Shuchun, à mort. Nous les avons vus la porter dehors sur une civière. Sa tête était complètement couverte. Nous avons demandé à la voir. La police nous a menti, a dit qu'elle était à l'hôpital et avait souffert d’une crise cardiaque. Nous ne l'avons jamais revue. Elle n’avait qu’une quarantaine d’années à ce moment-là.
Le pratiquant M.Yang Youyuan, dans la soixantaine, est un résidant de Huaihua. Il a été illégalement condamné à un an de travaux forcés, a souffert de torture brutale, et plus tard, a été envoyé à l'hôpital psychiatrique de Zhuzhou pour davantage de persécution.
Le pratiquant M.Cao Jianzhong, dans la cinquantaine, était un résidant de la ville de Yueyang. Il a été brutalement torturé jusqu’au seuil de la mort. Ses côtes étaient brisées, et il a souffert d’une hémorragie interne et n’avait plus que la peau et les os. Les fonctionnaires du camp de travail, ne l'ont pas libéré. Finalement, quand ils ont vu qu'il était sur le point de mourir, ils l'ont libéré. Il est mort après être rentré chez lui.
La pratiquante, Mme Zhou Manxiu, dans la quarantaine, est devenue mentalement traumatisée en raison de la torture.
La pratiquante, Mme Chen Ouxiang, dans la quarantaine, a été torturée à mort par plusieurs détenus toxicomanes dirigés par Zheng Xia et Huang Mingwei.
La pratiquante Cao Xiangfei, dans la cinquantaine, était une résidante de la ville de Yueyang. En juillet 2001, ils l'ont gardée à l'intérieur d'une unité spéciale, où les gardes et quatre détenus toxicomanes ont couvert sa tête d’un morceau de tissu et l'ont battu sans interruption pendant quatre jours et nuits. Les contusions et blessures ont couvert son corps entier. Elle a mis longtemps à récupérer.
Le pratiquant, M. Hu Yuehui, dans la quarantaine, est un résidant de Yiyang. Un jour, la police l'a électrocuté avec des matraques électriques pendant une journée entière.
Il y a trop de cas semblables à énumérer ici. Pour les pratiquants qui n'ont pas cédé, leurs peines ont été prolongées de plus d’un an. J'ai été condamné à un an et je suis resté là-bas pendant deux années. J'ai été libéré en novembre 2002. J'ai raconté aux autres ce que j'avais vu et éprouvé au camp de travail. Moins de deux mois plus tard, le Bureau 610 a envoyé un groupe de personnes pour m’emmener dans un centre de lavage de cerveau. J'ai commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Je leur ai demandé pourquoi ils m'avaient arrêté, et ils ont dit que c’était parce que je soutenais le Falun Gong. Je n'ai pas mangé et ils m'ont gavé. Un pratiquant était affamé, mais la police lui a seulement donné un peu de nourriture et ne l'a pas laissé dormir non plus. Tout ceci était mené par Shi Jin. Plus tard, ils ont vu que mon état se détériorait et m’ont libéré après 70 jours. Un mois après être rentré chez moi, alors que j'avais juste récupéré physiquement, la police m'a arrêté encore et m’a condamné à un an et demi de travaux forcés, disant que j'avais crié : « Falun Dafa est bon » et avait fait une grève de la faim. Une occasion s’est présentée et je me suis échappé, mais j'ai dû quitter le foyer pour éviter davantage de persécution.
En janvier 2004, le commissariat local m'a envoyé au camp de travaux forcés de Baimalong. En hiver, ils m’ont laissé pieds nus, et la police m'a attaché à une fenêtre et m'a gavé. La nourriture liquide a été renversée partout sur moi. Ils ne m’ont pas autorisé à prendre des douches ou à changer de vêtements. J'ai fait face au vent froid et le froid me faisait frissonner constamment.
Les gardes ont divisé les pratiquants en trois équipes. L'équipe 7-3 était située au troisième étage de l'hôpital du camp de travail. Un pratiquant était gardé dans chaque pièce et trois ou quatre détenus toxicomanes le surveillaient étroitement. Chaque jour, ils nous insultaient ou nous battaient à volonté et ils ne nous laissaient pas nous reposer ou dormir. Ils ont également mélangé des drogues inconnues dans notre nourriture.
En juillet 2004, la pratiquante Mme Liu Xialing, dans la quarantaine et résidente de Lengshuitan, est allée au bureau pour poser une question. Elle a été brutalement battue et couverte de son propre sang. Les gardes l'ont menacée que si elle n'écrivait pas une lettre de garantie, ils la tueraient. Le garde de police Peng Jingwen était responsable ce jour-là. Pendant le passage à tabac, quatre détenus toxicomanes ont dit qu'ils feraient réduire leurs durées d’emprisonnement en la battant.
M. Xu Shaoan, 57ans, est un résidant de la ville de Xiangtan. En juillet 2004, les gardes Fan Yingqiao et Peng Jingwen de l'équipe 7-1, ont dirigé quatre toxicomanes pour le torturer. Ils l’ont battu et ont utilisé des aiguilles de couture pour piquer ses doigts et ses orteils. Il a été blessé à plusieurs endroits et a perdu conscience. Après être revenu à lui, ils ont continué à le torturer. Il a été transféré et a souffert la persécution dans l'équipe 7-3 de 2005. La police a mélangé des drogues dans sa nourriture et lui a attaché les mains. Il ne pouvait pas se lever. On ne lui permettait que d'être en position assise. Son visage est devenu défiguré en raison de la torture. Il a été finalement libéré après avoir été torturé jusqu'à ce qu'il soit mentalement traumatisé.
En septembre 2004, cinq groupes de plus de 70 gardes ont brutalement torturé des pratiquants. Ils ont utilisé toutes sortes de tactique pour essayer de forcer les pratiquants «à se transformer. » Leurs méthodes de torture incluaient l’utilisation de matraques électriques ; ne pas permettre à leurs victimes de se reposer, de dormir, ou d'utiliser les toilettes ; et saisir les mains des pratiquants pour écrire des lettres certifiant qu'ils ne pratiqueraient plus.
Le pratiquant Mr.Yang Ju, 67ans, un résidant de Loudi, a été torturé à mort. Les gardes lui ont attaché les mains, ne l'ont pas laissé dormir pendant six jours et nuits, et l'ont battu cruellement. Tout ceci a été dirigé par le garde Yuan Jia.
Le pratiquant M. Shu Pilan, 57ans, est un résidant de Changsha. Huang Weiming a mené d'autres gardes à le torturer de sorte qu'il avait mal dans tout son corps. Ses pieds ont été également blessés. Plus tard il a été envoyé à l'équipe 7-3, où la police ne l'a pas laissé se reposer ou dormir. Ils l'ont libéré quand il est devenu émacié en raison des mauvais traitements qu'il subissait.
Le pratiquant M. Hu Xiqing, 60 ans, est un résidant de la ville de Changsha. Ils ont frappé ses dents à coup de poing et lui ont injecté des drogues inconnues, qui l'ont rendu incapable de soutenir même sa tête. Il est mort en mai 2005.
Traduit de l’anglais le 28 juin 2006.
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm