(Minghui.org)
8 août 2006
Le temps d’attente pour une greffe d’organe au Canada, ainsi que dans la plupart des pays, peut prendre des mois et, dans plusieurs cas, des années.
En Chine, cependant, les hôpitaux se vantent systématiquement que le temps d’attente pour des greffes, spécialement des reins et de foies, n’est qu’une question de semaines.
Pas étonnant, que des étrangers, prêts à payer des centaines de milliers de dollars pour avoir la vie sauve avec des nouveaux organes, soient de fréquents clients.
Comment est-ce possible ?
Effroyablement, selon un rapport indépendant publié le mois dernier par deux Canadiens, David Matas avocat des droits de l’homme de Winnipeg et David Kilgour, ancien secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique– l’origine des ces organes apparemment facilement disponibles provient des membres persécutés du Falun Gong qui sont emprisonnés à cause de leurs croyances
La semaine dernière, des représentants du groupe spirituel de Falun Gong étaient à Halifax, dans le cadre d’un effort dans tout le pays, pour demander à tous les Canadiens de s’exprimer contre cette pratique barbare.
Le gouvernement chinois, bien sûr, nie ces allégations. Mais les preuves, quoique circonstancielles, sont accablantes.
Par exemple, les statistiques chinoises uniquement sur les transplantations sont impossibles à réconcilier. Depuis l’an 2000, quand la Chine a commencé à sévir contre le Falun Gong, en emprisonnant des milliers d’adeptes, ce pays a documenté une forte augmentation du nombre de greffes d’organes.
Kilgour et Matas ont découvert que, depuis cette période, il y a eu 41,500 greffes qui ne peuvent être expliqué uniquement par les prisonniers exécutés, une pratique elle-même condamnée internationalement, ou par des dons de la famille qui se font rare à cause des croyances culturelles.
D’ailleurs, il y a les témoignages de divers travailleurs médicaux et journalistes, dont plusieurs se sont enfui à l’ouest, qui confirment ces pratiques horribles.
La Chine a récemment adopté de nouvelles lois contrôlant strictement le don d’organes, mais plusieurs observateurs croient – basé sur les antécédents du gouvernement communiste – que ceci n’est que pur étalage, et non pas pour être strictement appliqué.
La Chine a une bonne raison de vouloir étouffer ce scandale mondial sur ces allégations les plus récentes, accusant le géant asiatique de permettre le prélèvement d’organes des prisonniers politiques et criminels: Les jeux Olympiques de Beijing en 2008.
Lesquels, inversement, offrent aux critiques un impact considérable pour faire pression sur la Chine afin qu’elle mette vraiment fin à cette boucherie inhumaine.
Les Conservateurs fédéraux ont juré d’enquêter, ils ont besoin d’agir rapidement. Le rapport recommande que l’ONU enquête afin de vérifier si la Chine viole les lois internationales contre le trafic d’organes humains.
D’autres ont demandé qu’une enquête spéciale de l’ONU soit autorisée en Chine pour avoir des preuves de première main de ces allégations. Étant donné la gravité des accusations, le plus vite serait le mieux.
http://thechronicleherald.ca/Editorial/520674.html
Traduit de l’anglais au Canada le 11 août 2006