(Minghui.org)
En 1998, durant le deuxième semestre, j’habitais avec une amie dans un dortoir d'université pour étudiantes. Chaque matin, je me joignais à une pratique du Falun Gong, sur le campus. Je peux néanmoins me rappeler distinctement de l'environnement de pratique qui était beau et paisible. Après les exercices du matin, je revenais au dortoir et lisais pendant une heure le livre du Falun Gong. Après ces activités quotidiennes, je me sentais habituellement très bien. Mon corps et mon esprit devenaient propres et clairs et je passais ainsi une bonne journée. J'ai également appris que lorsque des conflits se produisaient autour de moi, je devais regarder à l'intérieur pour trouver l’erreur que j'avais faite. J'ai également appris comment être prévenante à l’égard des autres. Je savais que je devais m'améliorer de l'intérieur et devenir une personne de bien, honnête.
Un couple marié, des professeurs retraités d'université, pratiquaient avec moi au même emplacement. Chaque matin, ils apportaient le lecteur cassette sur ce lieu tranquille du campus. Chacun suivait la belle musique pour pratiquer les quatre premiers exercices ensemble.
Je me rappelle très bien encore de ma première visite chez ce couple. Quand j'ai vu la peau lisse de Mme W, je ne pouvais en croire mes yeux. Elle avait plus de 60 ans, mais sa peau ressemblait à celle d’un bébé. Bien que je savais pourquoi elle était comme cela, je n’ai pas pu m’empêcher de dire : « Mme W, votre peau est si belle ! » Elle a souri et m’a regardé dans les yeux : « Jeune dame, ma peau est devenue si belle en pratiquant le Falun Gong. Vous devriez également apprendre le Falun Gong. » Alors, elle m’a chuchoté à l’oreille : « Non seulement ma peau est devenue si belle, mais même mes règles sont revenues ! » Chaque jour, les gens voyaient Mme W, et combien elle avait rajeuni, beaucoup de gens se renseignaient sur les effets étonnants du Falun Gong.
Durant l’hiver 1998, j’ai quitté la ville et suis revenue dans ma ville natale. Je n'ai pas vu Mme W pendant longtemps. Après le 20 juillet 1999, date où la persécution a commencé, j'ai entendu dire que la ville où habitaient M. et Mme W, était une des plus touchées par la persécution. Je me suis sans cesse inquiétée des pratiquants là-bas. En 2001, j'ai eu la chance d’aller dans cette ville. J'ai apporté quelques fruits et suis allée à l'école où vivait le couple. Cependant, ils avaient déménagé. En m’informant auprès de beaucoup de gens sans révéler ma propre identité, j'ai finalement trouvé leur nouveau lieu de résidence.
Quand je suis rentrée chez eux, M. W m'a saluée. Il était étonné de me voir, ses yeux m’indiquaient qu'il avait peur. Une fois que nous étions assis, il m’a dit : « Tous nos livres ont été confisqués. Mme W a été harcelée au point qu’elle est tombée dans une grave dépression. Elle ne reconnaît plus personne, elle ne se lève plus. »
M. W m'a emmenée dans une petite salle. J'ai suis restée sous le choc en voyant Mme W. Ses yeux étaient vides, son teint était pâle, c’était celui d’une malade.
En voyant Mme W, j'étais très triste, mon coeur pleurait. Je lui ai tenu la main. Elle a soulevé la tête pour voir mon visage. Soudainement, ses yeux se sont illuminés, des larmes ont coulé sur ses joues. J'ai demandé : « Mme W, vous souvenez-vous de moi ? » Elle a incliné la tête. Avant que j'aie eu la chance d’en dire plus, M. W m'a tirée hors de la salle pour me dire : « Elle est dans cet état depuis si longtemps, elle ne se souvient plus de rien. Elle ne reconnaît même pas notre fils. Je ne comprends pas pourquoi elle se souvient toujours de vous. » J'étais sans voix. Mon coeur était avec elle. Je savais pourquoi elle se souvenait toujours de moi. C’est parce qu'elle se souvenait du Falun Dafa, et elle se souvenait qu'elle et moi étions pratiquantes de Falun Dafa.
Quelques minutes plus tard, M. W m'a mise en garde : « Faites attention en sortant d’ici. Ne parlez pas de manière désinvolte. Pouvez-vous partir maintenant, s’il vous plaît ? Je n'ose pas vous retenir ici plus longtemps. » Il m'a montré la porte. J'ai senti qu'il ne pratiquait plus le Falun Gong.
Une fois partie, je suis montée dans un bus, j'ai eu un sentiment de regret. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas rester plus longtemps ? Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas leur parler davantage ? J'ai pensé que puisque le Falun Gong avait permis à Mme W de rajeunir et de retrouver la santé, à présent le Falun Gong pouvait l’aider à recouvrer la santé. Je savais que Dafa était profondément encré dans son coeur. Falun Dafa était la base de sa vie. Grâce au Falun Dafa, elle était venue apprendre à être une personne de bien, altruiste.
Je me souviens qu’à la télévision, la propagande du gouvernement disait : « Le Falun Gong déstabilise la société, c’est nocif pour la santé physique et mentale des pratiquants, nous devons supprimer le Falun Gong en trois mois. » En Chine, il y a plusieurs années, des tragédies comme celle-ci sont arrivées à plusieurs reprises à beaucoup de familles et d’individus. Mais chacun devait se poser la question ultime : « Qui déstabilise la société ? Qu’est-ce qui est nocif à la santé des gens ? Une pratiquante du Falun Gong en bonne santé était réduite à une malade mentale grabataire qui ne peut plus s’assumer seule. Comment pouvaient-ils accuser le Falun Gong de nuire à la santé des personnes ? Beaucoup de pratiquants du Falun Gong ont souffert de traumatismes mentaux après la persécution du gouvernement communiste, on leur a injecté des substances inconnues. Maintenant, le Parti communiste chinois (PCC) dit que c’est le Falun Gong qui rend les pratiquants ainsi ?! Toutes ces familles qui ont trouvé l’harmonie grâce au Falun Gong, sont maintenant anéanties. Et pourtant, le PCC accuse le Falun Gong de déstabiliser la société chinoise ?
Le PCC déforme complètement les faits. Le PCC mauvais commet les actes les plus pervers que l’on puisse imaginer. Je pose cette question à chacun : « Qui nuit à la santé physique et mentale des gens ? Qui déstabilise la société ? Qui devrait être complètement anéanti ? !
Traduit de l’anglais au Canada le 9 août 2006.