Un partage à la Conférence de partage d’expériences de cultivation à Washington DC en 2006
(Minghui.org)
Salutations à notre bien-aimé Maître! Salutations aux compagnons pratiquants!
Ces six derniers mois, Maître a solennellement remarqué à plusieurs reprises durant ses conférences un attachement assez commun, celui des disciples qui n’aiment pas être critiqués et ne peuvent pas accepter la critique. Par exemple, Maître a précisé directement,
« […] Le problème le plus apparent et le plus important et qui reste depuis longtemps sans solution, c'est aussi celui que les divinités me soufflent toujours à l'oreille, celui qui les rend les plus indignées. Pourtant je n'ai jamais mis l'accent dessus et je n'en ai pas parlé en employant des mots forts. Pourquoi ? C'est parce que les disciples de Dafa avaient besoin d'un peu de courage humain au cours de leur travail actuel de la validation de la Loi. C'est pourquoi je n'en ai pas parlé. Je voulais réserver la discussion de cette question pour la période finale – je voulais en parler plus tard, quand le temps serait venu. Alors de quoi s'agit-il ? Quand les disciples de Dafa font des erreurs, ils n'aiment pas être critiqués. Personne ne peut les critiquer et quand quelqu'un le fait, ils explosent. Quand ils ont raison, ils n'aiment pas que les autres parlent de choses qu'ils pourraient améliorer ; quand ils ont tort, ils n'acceptent pas non plus la critique. Ils se fâchent dès que les autres les critiquent. Ce problème est déjà devenu très grave ». (« Enseignement de la Loi dans la ville de Los Angeles »)
Les pratiquants doivent être calmes et harmonieux, comment peuvent-ils être explosifs, « un coup et ça y est, le feu est pris ». Nombres de pratiquants sont étonnés que ce problème ait sérieusement affecté leur cultivation. Comment éliminer cet attachement et commencer à le faire correctement devient présentement, une grande leçon pour les disciples de Dafa. En fait, de la culture chinoise traditionnelle, nous apprenons que :
« Le conseil honnête est désagréable aux oreilles », « acceptons la critique constructive », « Zi-lou était fier d’apprendre de ses erreurs », « le cœur d’un premier ministre est assez large pour contenir un bateau », etc. Cela signifie également que même les gens ordinaires prennent au sérieux le fait d’être large d’esprit et capables d’accepter des opinions diverses. Si nous ne pouvons même pas éliminer cet attachement, tel que Maître le dit dans la 4e leçon du Zhuan Falun « si vous y mettez encore plus de zèle que lui, vous vaudrez encore moins que cette personne ordinaire ».
Maître a dit,
« La cultivation et pratique d’une personne consiste à chercher à l'intérieur d'elle-même. Peu importe que vous ayez raison ou tort, vous devez vous examiner vous-même. La cultivation consiste à abandonner ses attachements humains. Si vous rejetez toujours les reproches et la critique, que vous montrez toujours les autres du doigt et réfutez toujours la désapprobation et la critique des autres, est-ce la cultivation et pratique ? » (Enseignement de la Loi dans la ville de Los Angeles »)
Chaque fois, que je lis les conférences récentes du Maître, j’ai honte. Durant ces derniers sept ans, cet attachement a fait surface souvent. Moi, aussi j’ai remarqué ce problème mais je ne l’ai pas pris au sérieux et maintenant il s’avère que le Maître s’en inquiète.
Une leçon profonde
Une fois, j’ai entendu un partage d’un pratiquant durant une étude de la Loi. À plusieurs reprises, j'ai discuté avec lui, simplement parce que je n'étais pas d'accord avec sa compréhension. Et il a fait la même chose. En conséquence nous nous y sommes éternisés indéfiniment sur la question, ce qui a incité un nouveau pratiquant à partir tôt parce que l'atmosphère manquait d’harmonie. Pendant une conférence de partage, j'ai accidentellement appris que le nouveau pratiquant n'est pas venu à l'étude de la loi pendant plusieurs mois en raison de mon insistance sur mes propres idées et mon désir d’avoir raison. Mon attachement est devenu un facteur diviseur parmi les pratiquants et a créé une lacune pour les êtres pervers. J'ai toujours essayé d'éviter les conflits. Je n'aime pas admettre mes erreurs et n'étais pas disposé à faire face à la vérité, et je refusais de corriger mon comportement. Franchement, elles sont toutes basées sur ma crainte de perdre la face.
En juin 2006 accompagné de 37 autres pratiquants de Taïwan, je suis allé en Russie et en Islande et j’ai envoyé la pensée droite dans une proximité étroite. Quand nous sommes arrivés à St-Petersburg, j’ai commencé à me quereller fortement avec un autre compagnon de pratique. Le lendemain, malgré les conseils bienveillants d’un autre pratiquant, j’étais très entêté au sujet de mes idées et je défendais mon cœur égoïste ce qui a sévèrement endommagé le groupe entier sans avis. Je n'ai pas maintenu mon xinxing, qui également reflétait ma disposition durant les jours suivants. Je ne pouvais pas étudier la Loi calmement et je souffrais d’une douleur atroce pendant ma méditation. J'ai regardé à l’intérieur de moi et j’ai trouvé mes attachements. Je tenais à atteindre l’objectif rapidement— éliminant le chef de la perversité plus tôt. J’étais également très compétitif et me sentais supérieur. Sur la surface, je semblais être très diligent et ne manquais jamais l’émission des pensées droites. Parfois, je demeurais debout toute la nuit, cependant, mon xinxing avait déjà chuté. Je blâmais souvent les autres et je forçais mes points de vue extrêmes sur les autres. Je subissais de sévères interférences des forces perverses. Après avoir découvert mes imperfections, j'ai fait mes excuses à ce pratiquant et à tous les autres, et ai exprimé mes regrets pour avoir détruit le champ juste?
À la recherche de la racine de l’attachement
Cette leçon profonde explique clairement que l'attachement à « ne pas aimer se faire critiquer » est très profondément enraciné chez moi. Quelle est la raison pour laquelle je n’aime pas la critique. J’ai tenté de déraciner la raison et le plus que je creusais le plus que je comprenais que l’égoïsme et les notions préconçues dans l’environnement postnatal en se défendant étaient parmi les causes fondamentales pour la baisse de niveaux des vies l’un après l’autre, niveau après niveau. Par exemple, j’avais toujours eu de bonnes notes à l’école depuis que j’étais tout petit et j’étais un étudiant exemplaire aux yeux de mon professeur. Je n’entendais que des compliments et j’avais une très haute estime de moi-même. Donc, je ne voulais nullement entendre la critique. Lorsque j’entendais de la critique, je devenais très malheureux et je croyais avoir perdu ma fierté.
Plus âgé, j’ai fréquenté le meilleur lycée et l’école de médecine. J'avais toujours été l'étudiant supérieur dans la classe, et suis devenu vain et arrogant. Je pensais être mieux que les autres, le meilleur. S’il y avait des compliments je les prenais pour acquis. S’il y avait de la critique, je refusais de l’écouter. Après ma graduation, j’avais une clinique dentaire. Chaque jour, je transigeais avec des patients et je croyais être un expert médical. Graduellement, cette mentalité a envahi ma vie de tous les jours. Je me suis convaincu que j’avais toujours raison. Je ne voulais pas écouter les opinions des autres, ni ne pouvais-je comprendre les autres, encore moins faire preuve de largesse d’esprit. Je feignais souvent la position de toujours gagner lors d’une argumentation.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon attachement s’est empiré, mais je le cachais beaucoup mieux. Quand les compagnons pratiquants ont corrigé mes exercices, je ne les écoutais pas du tout. Quand les rédacteurs changeaient ou modifiaient mes articles, j'étais très malheureux. Quand mes suggestions n'étaient pas adoptées par les autres, je me plaignais extérieurement et à l'intérieur de moi-même. Pendant beaucoup d'années, ma coordination de travail devenait de plus en plus lourde, y compris faire l'étude de la Loi, les trajets à l'étranger, la coordination des projets de groupe, et le partage des conférences, etc. Mon attachement à ne pas accepter la moindre critique devenait de plus en plus apparent lors de la coordination et des discussions. Je changeais en une personne ordinaire. J’étais très compétitif et n’acceptais aucune suggestion humblement. Parfois, je semblais avoir accepté les idées des autres mais par la suite, j’agissais selon mes anciennes habitudes. Par la suite, si les choses réussissaient, j’étais enchanté et cela renforçait mon attachement. Année après année, ceci devint mentalement une partie de moi-même tout naturellement. Cela devint très bien enraciné au niveau extrêmement microscopique et non méconnaissable même après bien des années de cultivation.
Éliminer l’attachement à ne pas aimer se faire critiquer
Comment éliminer l'attachement à ne pas aimer se faire critiquer, alors ? Je crois qu'il y a trois choses qui sont essentielles. L’étude de la Loi, l’émission des pensées droites, les partages avec les compagnons pratiquants, et la création d’un environnement pour regarder à l’intérieur de soi. Le Maître a dit :
« Au niveau extrêmement microscopique vous verriez ces choses auxquelles vous êtes attachés dans votre cœur, quelles sont les matières qui en résultent ? Ce sont des montagnes, des montagnes immenses, des pierres opiniâtres comme le granit,… »
« Je vous dis d’étudier davantage la Loi, étudier la Loi, étudier la Loi, étudier la Loi, lorsque vous n’accordez pas d’importance à l’étude de la Loi, il est certain que ces choses-là vont être favorisées. »
(« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 »)
Nous savons tous que la Loi peut briser tous les attachements et il est crucial que nous étudiions solidement la Loi.
En réalité, sa fierté et aversion pour toute critique personnelle ne proviennent pas de sa propre vraie nature, mais du karma de la pensée des notions humaines préconçues. Par conséquent, après avoir émis des pensées droites pour nettoyer notre champ d'énergie et éliminer ces mauvaises notions humaines et le karma, nous pouvons alors faire la distinction entre notre vraie nature et la fausse nature et ainsi dissoudre les pierres dure comme le granit des attachements.
Pendant longtemps je démontrais deux imperfections. Au cours de chaque réunion, j'aimais souvent beaucoup parler. Si je détestais la teneur des idées d'un compagnon de pratique, je l'interrompais immédiatement et refusais de le laisser continuer. J'ai toujours cru que ce que je faisais était correct, et je ne pouvais voir que les imperfections des autres et non mes propres lacunes. Quand je découvrais les erreurs évidentes d'un autre pratiquant, je craignais de le lui dire ou j’étais trop gêné pour les signaler. Plus tard, je demandais à une tierce personne de le mettre au courant. En surface, tout le monde semblait bien s’entendre. Les conflits cependant, se cachaient à une profondeur beaucoup plus dissimulée. Les frontières entre les pratiquants peuvent engendrer des lacunes dont les forces perverses peuvent tirer profit facilement. En effet, pour être responsable envers la Loi, et l’élévation de tout le corps entier, je devrais être capable de le lui dire avec bienveillance.
Maître a dit :
« Si vous faisiez tous bonne figure à tout le monde, que tout soit très calme entre vous, personne n’embête personne, chacun fait que l’autre soit content, ce serait mauvais, (le public rit) ce serait vraiment mauvais, parce qu'alors vous ne pourriez pas cultiver et pratiquer. Si aucun antagonisme ne remontait à la surface et que vous ne vous aidiez plus mutuellement à vous élever, alors ce ne serait pas un groupe de cultivation et pratique. Ce qui nous différencie le plus des gens ordinaires, c'est que, lorsque des conflits ou des tensions surgissent, nous sommes capables de chercher à l’intérieur. » (Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York) (Le 21 novembre 2004) avec questions et réponses)
« Examen personnel, introspection personnelle et cultivation personnelle »
Récemment, je me suis rendu compte que pouvoir vraiment me cultiver ou pas dépend si je « m'observe, recherche à l'intérieur de moi-même, et me cultive » Est-ce que je peux devenir large d'esprit ? Si je vois que quelque chose manque puis-je calmement compenser ? Même si je ne peux pas faire des suggestions, je devrais pouvoir avoir des pensées droites et aider à étendre notre champ juste. Manifestons notre compassion illimitée, soyons aimables avec nos compagnons de pratique, créons un environnement d’introspection personnelle ensemble, complétons-nous l’un l’autre et finalement élevons-nous ensemble en tant qu’un seul corps.
A la suite de mon retour de la conférence de la Loi au Canada en mai dernier, durant une étude de la Loi de groupe, deux pratiquants ont chacun signalé mes erreurs individuellement. J’étais assez sûrement embarrassé. Je me suis immédiatement calmé et j’ai reconnu mon attachement et je l’ai « pincé à la racine ». Cependant, j’étais un peu perturbé. Mais j’avais au moins fait quelque progrès. Nous avons le Maître et la Loi avec nous. Je crois que je continuerai de progresser et d’éliminer mon attachement très bientôt.
Après avoir fini d’écrire mon partage, ma femme m’a dit de ne plus écrire de partage d’expériences et que je devais donner la chance à d’autres compagnons de pratique d’avoir l’occasion de partager. Après avoir entendu son commentaire, quoique j’aie vu la nécessité de continuer cette discussion, j’ai hoché la tête en accord avec elle. Je lui ai dit que je n’avais pas besoin de conflit et que je croyais que je m‘étais élevé d’un niveau.
Avant de terminer mon partage, laissez-moi vous lire ce paragraphe de la Conférence de Chicago de 2004 afin que nous nous servions de ses paroles pour nous encourager, tous.
« Ne craignez pas d’avoir ces choses des gens ordinaires, pouvoir les restreindre dans votre conduite, pouvoir vous raffermir vous-mêmes, raffermir votre pensée droite, pouvoir bien agir, voilà justement la cultivation et la pratique. » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004)
Voici mon partage d’aujourd’hui, merci d'être bienveillant en m'indiquant s'il y a quoi que ce soit d'inapproprié.
Merci Maître!
Merci à tous mes compagnons pratiquants !
Traduit de l'anglais au Canada le 09 août 2006