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Aucune épreuve ou tribulation ne peut m’ébranler

Samedi 19 août 2006 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong en Chine

(Minghui.org)

J’ai eu 58 ans en 2006. J’ai obtenu la loi en 1998. La première fois que j’ai pris le livre Zhuan Falun, je l’ai lu deux fois de suite. J’étais si heureuse que mes mains étaient fébriles. En juillet 1999, quand le parti communiste chinois (PCC) malveillant a commencé à lancer une série de mensonges, de diffamation et de propagande haineuse à l’encontre du Falun Gong, je n’avais qu’une chose en tête : aller à Pékin pour parler en faveur du Falun Gong. Le Maître a tant enduré pour nous. Étant disciples, nous ne pouvons pas rester froidement indifférents à ces attaques impitoyables visant le Maître et la Loi. Le 1er janvier 2001, j’ai déployé deux banderoles contenant la vérité au sujet du Falun Gong à la Place Tian An Men. Par conséquent, j’ai été arrêtée illégalement et envoyée de force à une séance de lavage de cerveau. Après ma libération, j’ai dû quitter mon domicile et aller me cacher afin d’éviter à nouveau la persécution.

Durant mon cheminement de clarification de la vérité au sujet du Falun Gong et de la validation de la magnificence du Falun Gong, j’ai continué à me cultiver et à forger ma volonté. Est-ce que la vie a été dure depuis que j’ai quitté la maison ? Oui, en particulier quand je suis seule. Je suis une dame dans la cinquantaine. J’ai versé beaucoup de larmes face au vent, à la tempête, à la nuit et à l'agitation. Je n’ai pas pleuré parce que j’étais nostalgique. J’ai pleuré parce que j’ai un mauvais sens de l’éveil, une compréhension pas suffisamment profonde de la Loi et je suis incapable d’aider les gens à comprendre et accepter la vérité à propos du Falun Gong. Une fois, j’avais soif et j’ai demandé à un commerçant un peu d’eau, mais il m’a donné un bol contenant une infusion de fil doré dans l’eau. C’était très amer. Mais j’ai ressenti de la joie en buvant cette boisson amère. [Le fil doré est une herbe qui a un goût très amer.]

J’ai gardé les moutons, les vaches et les ânes. J’ai biné les champs des paysans. J’ai récolté le maïs et le riz. J’ai enseigné à l’école. J’ai passé la nuit au bord de la route. J’ai dû marcher pendant un jour et une nuit sans relâche. J’ai rencontré beaucoup de bonnes personnes qui m’ont aidée quand j’étais dans le besoin, mais j’ai aussi rencontré des personnes dépravées qui m’ont dénoncée à la police. J’ai même rencontré des brutes. Mes gros attachements à la peur, à la paresse, à la peur de perdre la face et à la peur de la saleté ont été minutieusement exposés lors de mon parcours de clarification de la vérité. Durant ces jours difficiles, j’ai graduellement éliminé ces attachements. Je me suis conduite comme une pratiquante. J’ai aidé les fermiers à réaliser leurs tâches de routine, à cuisiner pour eux et j'ai dessiné leur portrait en échange de repas.

Chaque fois que j’étais affamée, je me disais : « Je vais abandonner toute les inquiétudes. Quelle importance ? » Chaque fois que j’abandonnais mes attachements, l’aide arrivait au moment le plus crucial. Quelqu'un m’invitait à rester chez lui ou quelqu'un m’offrait de la nourriture.

Quand je suis allée pour la première fois sur une montagne, j’étais perdue. Je ne connaissais personne. Je n’avais pas d’amis et j’étais sans le sou. Je n’avais aucune idée où dormir ou manger. Je n’avais aucune idée quoi faire. Je n’avais aucune réponse à mes questions. Cependant, je ne suis pas revenue sur mes pas. J’ai clarifié la vérité aux fermiers sur la montagne. J’avais la croyance que le Maître était juste à côté de moi. Au cœur de la montagne, j’ai marché seule. Depuis que j’étais petite, j’avais peur de l’obscurité et des bêtes sauvages, mais je n’avais aucune peur parce que je n’avais aucun doute que le Maître était à côté de moi en permanence.

Je suis allée de porte en porte pour clarifier la vérité à chaque famille. Tout d’abord, je m’imposais à moi-même d’être une bonne personne, même pour ce qui est des choses insignifiantes.

Une fois, je suis allée dans un petit village situé sur une montagne. La plupart des résidents sont de foi bouddhiste et ont un autel pour la vénération chez eux. Quand je suis arrivée la première fois dans la chaumière d’une famille, le mari était trompé par les mensonges du PCC. Quand je lui ai dit que j’étais une pratiquante de Falun Gong, il a immédiatement répété les mensonges qu’il avait vus à la télévision. Ils étaient seulement deux personnes à vivre dans cette maison, lui et sa femme. C’était au beau milieu de la période de la récolte en automne. Chaque fermier était très occupé. Dès que je suis arrivée dans sa maison, j’ai commencé à porter de l’eau d’une source jusqu’à sa chaumière, à cuisiner pour eux et à les aider à faire les travaux de routine dans les rizières sans attendre qu’ils me le demandent. Je luttais pour accomplir chacune des tâches.

Après quelques jours, ils étaient convaincus que j’étais une bonne personne. C’était quand j’ai commencé à leur dire les faits au sujet de la persécution à l’encontre du Falun Gong lancée par le PCC et de leur révéler la vérité à propos des mensonges diffusés à la télévision. Le soir, je leur ai lu Lunyu du livre Zhuan Falun et leur ai fait lire Zhuan Falun. Le mari a dit : « La taille des mots dans ce livre semble devenir de plus en plus grand à chaque fois que je le lis ! Pourquoi est-ce que plus je lis le livre, plus j’ai envie de le lire ? » Ils ont finalement compris la vérité au sujet du Falun Gong et ont accepté le fait que je suis une pratiquante. La femme a déclaré : « Un pratiquant est un être semi-divin. Je sens que je veux commencer la cultivation et pratique moi aussi. » Je leur ai expliqué qu’il n’y a « pas deux écoles de Loi ». Le lendemain, des villageois leur ont demandé d’organiser une réunion dans un temple bouddhiste, mais elle a décliné l’invitation.

J’ai vu une école dans un village éloigné sur la montagne. Je suis allée voir le directeur de l’école et lui ai demandé si je pouvais passer la nuit dans une salle de classe. Il m’a immédiatement offert sa propre chambre à coucher et est allé ailleurs. Il m’a aussi demandé d’écrire des mots sur le tableau dans chaque salle de classe et j’ai accepté. Trois jours plus tard, j’ai fini la tâche et j’ai commencé à clarifier la vérité aux villageois. Cette nuit-là, des villageois m’ont dit : « On ne vous a pas dénoncée à la police, mais certains individus dans le village l’ont fait. » Entre temps, le Maître m’avait donné l'indication de m’enfuir pour éviter le danger. Vers 5 h. du matin, le lendemain, je me suis enfuie du village sur la montagne avec l’aide de villageois ayant bon cœur. Je sentais comme si je m’envolais pendant que je marchais sur le sentier dans la montagne. Il a commencé à pleuvoir, alors j’ai trouvé un abri pour la pluie dans un village sur une colline. La pluie s’est arrêtée quand une voiture de policiers a passé devant moi en direction du village sur la montagne duquel je m'étais enfuie. Je l’avais échappé belle !

Durant cette période, j’ai rencontré de nombreuses personnes à qui j’ai clarifié la vérité. J’ai vécu toutes sortes d’expériences incroyables. La vie était dure, mais j’y ai trouvé du plaisir.

En décembre 2001, j’étais chez moi quand j’ai entendu une voix forte crier : « Tu as éliminé de nombreux êtres ! » Au début, j’étais étonnée. Ensuite je me suis calmée et j’ai réfléchi : « J’ai clarifié la vérité pour sauver les êtres. Si je suis en train d’accomplir une mauvaise action, le Maître ne m’aurait pas protégée, car le Maître ne protègerait jamais quiconque accomplit une mauvaise action. » J’étais immédiatement convaincue que la voix venait d’un démon pervers. J’ai parlé en direction du ciel : « Vous prétendez que vous avez aidé le Maître, mais vous ne l’aidez pas. C’est vous qui êtes en train de mener les êtres à leur perte. » J’ai ouvert Zhuan Falun à la page où se trouve la photo du Maître. Le Maître m’a souri. Je savais que j’avais fait ce qu’il fallait faire.

En 2002, j’étais très attachée à distribuer des documents de clarification de la vérité dans une région. À cause de cet attachement, une voiture de patrouille nocturne de la police nous a repéré, une compagne de pratique et moi, pendant que nous distribuions de la documentation. Nous avons été arrêtées toutes les deux et emprisonnées illégalement dans un centre de détention, et ce pour trois ans. Ma compagne de pratique a payé très cher pour mon attachement. C’est une leçon qui nous a coûté cher.

En raison de la persécution infligée pendant qu’elle était emprisonnée illégalement, la pratiquante a eu de graves douleurs au cœur. J’ai demandé au gardien du centre de détention d’informer sa famille. Une détenue m’a dit qu’il était impossible pour elle de rencontrer sa famille avant le procès. Je l’ai interrompue et constamment demandé au gardien d’aviser sa famille de venir la voir. Ce que la détenue croyait impossible est devenu réalité. Elle a finalement rencontré sa famille. La détenue a fait ce commentaire : « Les paroles d’un pratiquant de Falun Gong sont chargés d’énergie. »

Pendant trois ans, nous avons refusé de coopérer avec la police. Ils n’ont pas pu obtenir notre signature ou notre photo. Ils voulaient nous transférer dans un camp de travaux forcés et ont fait plusieurs tentatives, mais chaque fois nous avons pu découvrir leurs manigances et exposer les crimes des policiers de la prison. Le photographe a compris qu’il assistait les meurtriers dans leurs crimes s’il prenait des photos de nous et que chaque personne impliquée dans leurs crimes serait frappée de rétribution karmique dans le futur. Il a arrêté de s’impliquer.

Nous avons transmis de la nourriture à un autre compagnon de pratique dans une autre cellule par l’entremise de la police de la prison, mais ils ont gardé la nourriture pendant trois mois. Je leur ai demandé de nous retourner la nourriture. J’ai dit : « C’est notre liberté de croyance spirituelle que de pratiquer le Falun Gong. Vous devriez nous retourner nos choses. » Les détenus de la prison ont dit : « C’est une pratique courante des policiers de la prison de prendre vos choses. Ils ne vous les retourneront pas. » Je pense que c’est en raison de ma bonté et de ma mentalité à sauver les policiers de la prison qu’une agente de police m’a tout retourné et dit « Merci‌ » Les détenus de la prison ont fait le commentaire : « Elle a remercié votre Maître ! »

Durant nos trois ans d’emprisonnement, nous avons étudié la Loi, mémorisé la Loi, validé la Loi et clarifié la vérité au sujet du Falun Gong. Par conséquent, des groupes de détenus de la prison ont compris l'un après l’autre et ont accepté la vérité au sujet du Falun Gong. L'un après l’autre ils ont écrit aux membres de leur famille : « Falun Gong est bon. Il ne faut pas croire aux mensonges du PCC. »

Chaque après-midi les compagnons de pratique et moi chantions « Falun Dafa est bon » et les détenus de prison nous accompagnaient. Chanter « Falun Dafa est bon » a fait trembler la perversité dans d’autres dimensions et a aidé chaque personne ici à améliorer sa moralité petit à petit.

Une fois, mon corps a commencé à se crisper nerveusement en raison de la torture. J’ai refusé de reconnaître la persécution et émis la pensée droite pour éliminer les éléments pervers dans d’autres dimensions. Entre temps, j’ai cherché à l’intérieur pour découvrir la vraie raison expliquant pourquoi la perversité était en mesure de profiter de moi. Protégée par le Maître et guidée par la Loi, j’ai traversé une passe mortelle après l’autre.

Le jour de notre libération, la police de la prison nous a dit : « Vous devriez intenter une poursuite judiciaire contre le PCC parce que ce n’est pas correct de vous emprisonner. Vous demeurez très fidèle à votre croyance. Nous ne pratiquons pas le Falun Gong. Si nous l’avions fait, nous serions peut-être comme vous. »

Après mon retour chez moi, on m’a retourné mes salaires confisqués. Un compagnon de pratique m’a demandé comment j’avais raisonné avec eux. J’ai expliqué : « Je ne me suis pas battue pour obtenir mes salaires confisqués. J’ai tout simplement clarifié la vérité au sujet du Falun Gong. »

Dans ce nouvel environnement, je dois mieux étudier la Loi, être plus diligente dans ma cultivation et pratique durant la rectification de la loi, avoir la pensée droite et un comportement droit, profiter du temps pour clarifier la vérité et sauver les êtres vivants parce que ce sont les responsabilités de chaque pratiquant de Falun Gong !


Traduit le 17 août 2006 au Canada de l’anglais.