(Minghui.org)
L’association de Falun Dafa et le site Minghui ont établi la « Coalition
pour enquêter sur la persécution du Falun Gong » le 4 avril 2006 et ont
commencé à collecter des preuves à partir de plusieurs sources concernant les
récents développements sur les prélèvements d’organes. Voici des pistes
récemment obtenues. Nous espérons que les gens vont continuer à aider à exposer
la vérité sur les camps de travaux forcés, les prisons et les fonctionnaires
des hôpitaux en Chine continentale qui conspirent ensemble dans la persécution
brutale des pratiquants de Falun Gong, pour que nous puissions, ensemble,
mettre un terme à cette persécution.
Indices pour l’enquête : Véhicule utilisé dans l’exécution d’une peine de mort et destruction des preuves
Le 20 juillet 2006, Nanfang Daily, un journal chinois, a rapporté la défense de Li Zuliang, ex-président de la Cour intermédiaire du peuple de la ville de Zunyi, province de Guizhou, relative aux allégations que la Chine prélève les organes vitaux des condamnés à mort sur des véhicules utilisés pour transporter les prisonniers au quartier d’exécution.
La défense de Li est arrivée en réponse à un article écrit par USA Today le 15 juin dont le titre est « La Chine fabrique des véhicules où les condamnés à mort sont exécutés par injection ». L’article affirmait directement que la Chine a adopté cette pratique de prélèvement et d’échange d’organes des prisonniers d’une façon plus prompte et complète. Face aux allégations des médias d’outre-mer, Li a dû faire toute une mise en scène pour défendre l’ « innocence » de la Chine en utilisant le langage officiel du parti communiste chinois (PCC).
Nanfang Daily a révélé dans son reportage que le président de la Cour Li Zuliang représente la première institution judiciaire en Chine utilisant un large véhicule où les prisonniers sont exécutés par injection. Li est l’un des innovateurs et designers de pareils véhicules. Le rapport annonce que Li deviendra bientôt le vice-président de la Cour supérieure du peuple de la province de Guizhou.
Zhao Li, la soeur de Zhao Xu, une comptable de l’hôpital de médecine traditionnelle chinoise de la ville de Hengyang, a reçu une greffe de rein en 2002. Le donneur, selon certaines sources, était un condamné à mort de la ville de Guangzhou et l’opération s'était déroulée à l’hôpital numéro 1 affilié à l’université du Sud de la Chine de la ville de Hengyang. Selon des sources familières avec la situation, l’hôpital numéro 1 a effectué plus de 100 greffes de ce genre. Il est possible qu’elles soient reliées au prélèvement d’organes vitaux sur des pratiquants du Falun Gong vivants dont le PCC est responsable. Kong Chengzhou, le président de l’hôpital, est décédé il y a quelques temps. La cause de son décès est inconnue. Cela pourrait être un signe que le PCC a commencé à détruire les preuves.
Indice pour l’enquête : Les greffes de reins continuent à l’hôpital 281 dans la ville de Qinhuangdao
Selon la politique du PCC, il est interdit à l’hôpital 281, une installation médicale de classe B en Chine, d'effectuer des greffes. Cependant, ce n’est un secret pour personne que l’hôpital effectue des greffes depuis 2002. Environ 40 à 50 greffes de reins ont été effectuées à chaque année entre 2002 et 2004. En 2005, il y a eu plus de 20 cas de ce genre et 8 ont été effectué dans la première moitié de 2006. C'est une information connue à l’hôpital qui a affirmé que les donneurs provenaient des villes de Cangzhou et Hengshui, ainsi que de la région locale. L’hôpital a aussi admis que les reins provenaient de prisonniers. Avant une greffe, un patient doit payer 2 500 yuans afin de vérifier la compatibilité des tissus, 10 000 yuans pour un traitement contre le rejet et 50 000 yuans pour l’opération. L’hôpital doit payer plus de 20 000 yuans pour la police, les frais judiciaires et la Cour. Ceci devra à son tour être remboursé par les patients. Donc, une greffe coûte environ 100 000 yuans au total.
Après les révélations sur le camp de concentration de la ville de Qinhuangdao et l’hôpital 281, d’autres hôpitaux ont commencé à admettre qu’il est maintenant difficile de trouver des donneurs de reins. Cependant, la nouvelle expansion de l’hôpital 281 essaie toujours de se transformer en institution médicale de classe C ou bien en une section se spécialisant en greffes d’organes pour qu’elle puisse continuer à faire de nombreux profits à partir de ces opérations.
Les chirurgiens en chefs sont Yang Tingguang, directeur de la section d’urologie, et Ma Binggang, directeur-adjoint de la section. Les deux ont de l’expérience en greffes d’organes. Il y a d’autres médecins impliqués, dont Jiang Wei et Liu Yanbin. Ils assistent aux opérations et aux traitements post-chirurgicaux. Selon des patients de l’hôpital, plusieurs opérations sont effectuées à tous les jours. Ils se souvenaient que trois opérations s'étaient déroulées un jour en particulier. Les détails devront être confirmés.
Indice pour l’enquête : L’hôpital de la ville de Chongqing a besoin de seulement 18 jours pour accepter un patient pour une transplantation
Luo Xiaolin, un entrepreneur dans la quarantaine, est allé à l’hôpital du Sud-Ouest de la ville de Chongqing en février 2005 afin de recevoir une chimiothérapie pour son cancer du foie. Son médecin lui a recommandé une greffe du foie et il a accepté. 18 jours plus tard, la greffe était terminée. La chirurgie a coûté au patient 800 000 yuans, desquels 20 000 yuans étaient pour le foie. Luo a survécu pendant dix mois après la greffe. Actuellement, six mois sont passés depuis son décès. La chirurgie a été effectuée au 20ième étage d’un édifice de l’hôpital. Le chef chirurgien était le professeur Yang. C'est toute l'information que l'on a pu obtenir de la famille du défunt qui a toujours très peur du PCC. Pour plus d’informations, veuillez appeler l’épouse du défunt.
Voici l’information nécessaire pour contacter l’épouse du défunt Wu Shaorong :
Téléphone à la maison : 023 44560558
Téléphone cellulaire : 023 44909437
Indice pour l’enquête : Mouvements mystérieux par l’administration de la justice à Shanghai
Le 18 juillet, l’administration de la justice à Shanghai a loué quatre compartiments de bagages du train de Shanghai-Shenyang. Chaque compartiment transportait environ 30 bagages de 30 personnes pour un total de plus de 100 personnes. Les fonctionnaires de l’administration ont refusé de répondre aux questions du personnel de la station pendant qu’ils passaient par les procédures de transport. Ils ont seulement dit à quelques membres du personnel qui géraient l’administration qu’ils allaient tout simplement « faire leur travail routinier qui consiste à transporter des prisonniers. » Leurs comportements arrogants, mystérieux et suspects ont causé plusieurs plaintes du personnel de la gare.
Si un membre du personnel posait des questions, il recevait toujours un « sans commentaires ». Selon des sources bien informées, la gare avait de l’expérience en matière de coopération avec l’administration du transport des prisonniers auparavant. Cependant, cette fois-ci, les procédures semblaient différentes, particulièrement dans leurs confidentialités et exclusivités. De plus, les prisonniers étaient toujours envoyés dans la région autonome de Xinjiang plutôt que Shenyang. On rappelle que récemment, particulièrement avant et après le « sommet des six nations », le PCC avait délibérément arrêté et enlevé une masse des pratiquants du Falun Gong. Les institutions de la justice et de la sécurité publique de Shanghai, en particulier, n’ont pas du tout hésité à prendre part à la persécution. Les mouvements mystérieux de la perversité en ce moment, nous amènent à suspecter que les autorités planifient de transporter secrètement des pratiquants du Falun Gong après que les prélèvements d’organes sur des corps vivants ont été exposés mondialement. Nous espérons que les gens de justice dans ce monde vont suivre de près le développement de cette affaire et fourniront des informations plus détaillées.
Traduit de l’anglais au Canada le 18 août 2006