(Minghui.org)
En juillet 2006, le Premier congrès mondial de transplantations (WTC) a eu lieu à Boston. Plus de 6.000 médecins et scientifiques de 85 pays y ont participé, y compris plus de cent médecins et professionnels médicaux de Chine. Dr Terri Marsh, une avocate de renom des droits de l'homme, représentant tous les pratiquants du Falun Gong dont les organes ont été prélevés sans leur consentement volontaire, lors de leur détention illégale, dans les camps de travail, prisons et hôpitaux, à travers la Chine, ainsi que les membres de leur famille, a déposé officiellement au Bureau du Procureur Général des États-Unis du Massachusetts, une plainte au criminel. Les accusés dans la plainte sont trois chirurgiens chinois : Chen Zhonghua, Zhu Tongyu et Shen Zhongyang. Il s’agit de la première poursuite judiciaire internationale des droits de l'homme que le Falun Gong a déposé spécifiquement concernant les atrocités liées au prélèvement d'organes. Le 6 juillet 2006, un rapport d’enquête indépendant canadien a conclu que les allégations du prélèvement d’organes des pratiquants de Falun Gong encore vivants en Chine, sont vraies.
L’accusé Chen Zhonghua est le président de l'Institut de recherche de transplantations de l'Hôpital de Tongji à l'université de la Science et de la technologie de Huazhong. Zhu Tongyu, un autre accusé est le doyen du Centre de transplantations d'organes de l'Hôpital de Changzheng à Changhaï. Le troisième accusé, Shen Zhongyang, est le doyen du Centre oriental de transplantations d'organes au premier Hôpital central de Tianjin. Des médecins de ces trois hôpitaux, où ils sont les directeurs, ont admis dans des conversations téléphoniques enregistrées que les sources des transplantations d'organes des hôpitaux incluent des pratiquants vivants du Falun Gong. L'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) détient des enregistrements des conversations téléphoniques comme preuves.
Cette plainte criminelle accuse principalement les chirurgiens Chen Zhonghua et Zhu Tongyu d’avoir violé la Loi Anti-torture des États-Unis, Titre 18, Section 2340 d'USC et d’avoir violé la Convention Contre la Torture, ratifiée par les États-Unis en 1994. Les intimés sont accusés de délits criminels en tant que chefs criminels ou en tant que principaux complices dans le prélèvement des organes de victimes vivantes, y compris les pratiquants vivants du Falun Gong et d’avoir vendu des organes pour en tirer profit, sans le consentement des victimes. Le prélèvement des organes, des pratiquants du Falun Gong encore vivants, viole, non seulement la Loi Anti-torture mais se situe présentement dans le cadre d’un génocide, la plus grave des accusations relevant du droit pénal international.
En plus de la poursuite au criminel, plus de 50 avis légaux ont été signifiés à d'autres délégués chinois assistant au WTC par le Human Rights Law Foundation (dont le quartier général est à Washington, DC). Les avis avertissent les professionnels travaillant présentement dans les transplantations d'organes que tous les professionnels médicaux (y compris les chirurgiens et les infirmières) qui y participent, soutiennent, encouragent, et aident la pratique inhumaine de prélever illégalement les organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants seront tenus légalement responsable.
Marsh a dit que la récente plainte au criminel contre les trois chirurgiens chinois est juste le commencement des plaintes au criminel par des pratiquants du Falun Gong. Le Human Rights Law Foundation publiera un rapport pour révéler davantage les crimes que le gouvernement chinois, contrôlé par le PCC, a commis contre les pratiquants du Falun Gong. Le but du rapport est de fournir des preuves aux organismes internationaux des droits de l'homme, aux organismes légaux et aux pratiquants du Falun Gong pour faciliter leurs enregistrement de procès contre les auteurs de ces crimes, y compris les crimes de prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants.
Une statistique publiée par les avocats internationaux pour la justice le 1er mai 2006, prouve que le Falun Gong, en tant que groupe, a déposé 57 poursuites civiles et criminelles contre plus de 30 fonctionnaires du gouvernement chinois de rang élevé sur cinq continents au cours des six dernières années. Les accusés inclus les anciens chefs suivants du PCC : Jiang Zemin, Luo Gan, Zhou Yongkang, Bo Xilai, Xia Deren, Zhao Zhizhen et Huang Huahua. Les avocats internationaux pour la justice ont également déclaré que les procès enregistrés par le Falun Gong sont le plus grand ensemble de procès jusqu'ici au vingt et unième siècle, et que les accusations sont pour les crimes les plus graves portés en justice en vertu du droit international.
Selon les statistiques publiées, le Falun Gong, en tant que groupe, a déposé des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin dans seize pays, incluant : les États-Unis, le Canada, le Chili, la Bolivie, le Pérou, la Grèce, l'Allemagne, les Pays Bas, l'Espagne, la Belgique, la Suède, l'Australie, la Nouvelle Zélande, la Corée du sud, Taiwan et le Japon. En plus de Jiang Zemin, d'autres fonctionnaires chinois de haut rang poursuivis inclus : le chef adjoint du régime communiste chinois et les ministres du ministère de la culture, du ministère du commerce, du ministère de l'industrie de l'information, du ministère de la sécurité public et du ministère de l'éducation.
Jusqu'ici, le Falun Gong a gagné au moins trois procès au civil.
Les crimes principaux sous lesquels le Falun Gong a déposé des plaintes incluent le génocide, la torture et les crimes contre l'humanité. Ce sont les crimes les plus graves identifiés en vertu du droit criminel international.
Le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants pour en tirer profit et l'incinération de leurs corps par la suite pour détruire les preuves à Sujiatun et au moins 36 autres camps secrets additionnels ont été exposées au début du mois de mars 2006. Des sources ont dit que de tels crimes ont commencé en l’an 2000 et 2001 et ont atteint leur apogée en l’an 2001 à 2003. La Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine (CEPFG), fondée par l’Association de Falun Dafa et le site Web Minghui/Clearwisdom, a été établie le 4 avril 2006. Le CEPFG exige une enquête complète sur tous les endroits qui ont été utilisés pour détenir des pratiquants du Falun Gong au cours des sept dernières années, incluant : les camps de travaux forcés, les prisons, les centres de détention, les hôpitaux et hôpitaux psychiatriques. Le CEPFG invite tous les organismes internationaux, y compris les associations des droits de l'homme, les agences d'État et les médias, à se joindre à son enquête indépendante et à ne laisser, pas même une feuille non tournée, dans l’enquête sur les crimes commis par le régime communiste chinois.
Le 6 juillet 2006 une équipe d’enquête indépendante a publié le « Rapport concernant les allégations de prélèvement d’organes des pratiquants de Falun Gong en Chine ». L’enquête était mené par David Kilgour, ancien député canadien et David Matas, avocat international des droits de l'homme. À une conférence de presse, M. Matas a dit que les résultats du rapport représentent « une forme monstrueuse de mal qui, en dépit de toute la dépravation que l'humanité a observé, est nouvelle sur cette planète. » Les enquêteurs ont tiré la conclusion suivante après deux mois de d’enquête approfondie et de collecte de preuves : "nous croyons qu'il y a eu et que se poursuit encore aujourd'hui des saisies d'organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants."
Un rapport du New York Times en 2005 commentait que les camps de travaux forcés du PCC sont illégaux et qu'on y retrouve la dépravation et l'obscurité au delà de l’autorité de la loi. Le site Web Minghui/Clearwisdom énumère plus de 2.930 cas documentés de pratiquants du Falun Gong persécutés à mort depuis juillet 1999. Une source de statistique du PCC en octobre 2001 disait qu'il y avait au moins 6.000 pratiquants du Falun Gong condamnés et plus de 100.000 qui avaient été envoyés aux camps de travail sans aucune procédure judiciaire. Dans le cadre de la politique de génocide du régime de Jiang, le bureau 610 suit systématiquement ces politiques : « détruisez leur réputation [réputation des pratiquants du Falun Gong ], enlevez leurs sources de soutien économique, et détruisez leurs corps; » « ceux qui massacre [les pratiquants du] Falun Gong ne seront pas jugés responsables, et [ ce sera ] comptés comme suicide » et « pas besoin d'identifier, incinérer directement [ les corps ] » des pratiquants immuables du Falun Gong. Dans les prisons, les camps de travaux forcés et les camps de concentration qui détiennent illégalement des pratiquants de Falun Gong, on a découvert que le personnel effectue fréquemment des examens physiques pas ordinaires, sur les pratiquants de Falun Gong. D'ailleurs, un grand nombre de pratiquants ont été et continuent à être secrètement transférés à d'autres endroits, et beaucoup de pratiquants sont disparus.
Les cas de greffe d'organes ont brusquement augmenté en Chine ces dernières années. Prenons par exemples les greffes de foie, il n’y a eu que 78 greffes de foie en Chine au cours des huit années de 1991 à 1998. En comparaison, pendant 1999 il y a eu 118 greffes de foie. L'augmentation continue en 2000 avec 254 greffes de foie et en 2001 avec 486 greffes de foie en Chine. En 2003 le nombre de greffes de foie a grimpé jusqu'à plus de 3.000. Le chef de l'Association de transplantation d'organes de la société médicale chinoise a révélé ceci en 2005, il y a eu près de 4.000 greffes de foie et 10.000 greffes de rein en Chine.
Selon une annonce d’enquête du WOIPFG, l'Institut de recherche de transplantation de l'Hôpital de Tongji dans la ville de Wuhan, dirigée par l’accusé Chen Zhonghua, est un centre principal de recherche pour le ministère chinois de la santé publique, et l'institut a effectué plus de 1.000 greffes de rein pendant le mois de février 2005.
Toute cette information, rassemblée, indique qu'il y a une grande, banque d'organes en Chine. Le nombre de greffes d'organes est plus de dix fois le nombre admis officiellement. Cette information et le rapport canadien d’enquête indépendante ne peuvent trouver aucune autre explication que l'existence de prélever les organes sur les pratiquants du Falun Gong encore vivants.
La persécution des pratiquants du Falun Gong, de bonnes personnes qui croient dans l' « Authenticité- la Bienveillance – la Patience, » est un défi grave aux valeurs et à la dignité humaines de base, et c'est un examen de la conscience de chacun et de la justice de chaque pays.
Les plaintes au criminel récentes contre les trois chirurgiens chinois suspects sont nécessaires pour arrêter la persécution perfide et pour rétablir la dignité et la justice dans ce monde. Par l’entremise de telles procédures légales, les gens peuvent voir que la justice n'est pas bien loin. Les meurtriers couverts du sang de leurs victimes ne peuvent plus rester au large avec leurs mauvaises actions. Ceci donne de l'espoir aux milliers de pratiquants du Falun Gong souffrant sous cette persécution en Chine.
Commettre tant de mauvaises actions est comme se suicider, car la culture chinoise traditionnelle a longtemps reconnue que les « gens qui commettent de tels actions périront. » Après sept ans de persécution du Falun Gong, le PCC en arrive à la fin de sa propre vie. Les Neuf commentaires sur le parti communiste ont déclenché une marée de retraits du CCP. Plus de 12 millions de Chinois ont renoncé au PCC et à ses organismes affiliés. L'effondrement n'est pas bien loin.
La responsabilité d'un professionnel médical est de sauver les gens ! Nous espérons donc que ceux qui ont participé à ce massacre pour en tirer profit se réveilleront et cesseront de participer à ces atrocités si horribles. Nous invitons ces professionnels médicaux à fournir les preuves et à se présenter comme témoins pour exposer les atrocités. Évitez de devenir vous même des accusés et de rencontrer le même destin que le Parti communiste chinois (PCC).
Traduit de l’anglais au Canada le 23 aout 2006