(Minghui.org)
Bonjour vénérable Maître! Bonjour, chers pratiquants !
Je suis reconnaissante envers le Maître de m’avoir choisie, de me permettre de retrouver mon origine première et de devenir une « disciple de Dafa » -- le titre suprême de tout l’univers.
1. Abandonner la célébrité, le gain, les sentiments et aller à Pékin pour valider la Loi
De nombreux compagnons de pratique sont allés à Pékin pour valider la Loi depuis le début de la persécution perverse. En raison de mon grand attachement à la célébrité, au gain et aux sentiments, j’avais invariablement peur dès qu’il était fait mention d’aller à Pékin pour valider la Loi, et je trouvais des excuses pour ne pas avoir à aller de l’avant. Je disais aux autres : « Dans la cultivation il s’agit de se cultiver soi-même. On ne tient pas compte de ce que les autres disent de nous. Si nous allions tous à Pékin, laissant notre domicile sans surveillance, nous ne nous conformerions pas au maximum à l’état de la société humaine. Comment est-ce que les gens ordinaires nous considéreraient? » Après la publication du poème du Maître Le cœur naturellement clair, je me suis rendue compte que ma compréhension était erronée parce que j’avais peur et qu’il était correct d’aller à Pékin pour valider la Loi.
J’ai pris six mois à partir du moment où j’ai compris qu’il me fallait aller à Pékin pour acheter finalement mon billet de train. J’ai pleuré de nombreuses fois durant cette période. L’environnement pervers à cette époque m’amenait à la conclusion que dès mon arrivée à Pékin, je serais arrêtée et battue, et que je perdrais mon emploi et ma famille (je ne comprenais pas correctement les vérités sur la Loi et je reconnaissais les arrangements des forces anciennes. Par conséquent, j’ai été arrêtée et battue, et j’ai perdu mon emploi plus tard). J’ai pleuré en pensant à l’amour que j’éprouvais pour mon mari. J’ai pleuré en pensant à mon bel enfant, et j’ai pleuré en pensant aux conditions dans lesquelles je me trouverais si je perdais mon emploi. Cependant, à chaque fois que je pleurais, je devenais plus ferme : j’irai à Pékin malgré tout. Donc, à chaque fois que je finissais de pleurer, je sentais qu’un grand morceau de sentimentalité était enlevé de mon champ dimensionnel. Quand j’ai entamé mon voyage pour Pékin, j’étais calme, sereine, détendue et heureuse. Je n’avais aucune peur à ce moment-là, et j’avais réellement abandonné la célébrité, le gain et la sentimentalité. Maintenant je comprends que je ne pourrai jamais savoir combien notre Maître vénérable a fait pour nous !
2. Ajuster le point de départ et se libérer des contraintes familiales
Auparavant j’étais assez irritable et raisonneuse. Au cours de la période de la cultivation personnelle, j’ai travaillé dur sur la tolérance. Je suis passée de la tolérance imposée mais contenant du ressentiment et du chagrin à la capacité de tolérer avec un cœur calme. Chez moi, mon mari faisait les courses et la cuisine. Au moment où j’ai commencé la pratique, mon mari m’a demandé de faire la pratique à la maison et de ne pas sortir. Donc, à cette époque là, je sortais rarement, sauf pour aller travailler. Mon mari ne voulait en aucun cas me laisser aller au point de pratique ou faire du travail relatif à la validation de la Loi.
Quand la période de la rectification de la loi a débuté, je n’avais plus aucune source de revenu parce que j’avais perdu mon travail. Je me sentais souvent coupable à cette pensée : « Je n’apporte aucune contribution chez moi maintenant, mais mon mari me traite si bien malgré tout. » Donc, à chaque fois que mon mari se mettait en colère à propos de quelque chose, je me disais « Tant que tu me laisses étudier la Loi et faire les exercices, je peux même tolérer le fait que tu te mettes en colère contre moi. » (Je me limitais au niveau de tolérance requis dans la cultivation personnelle). En fait, cette pensée l’encourageait à augmenter sa colère contre moi. En conséquence, mon mari devenait plus irritable, et commençait à m’accuser d’être égoïste, d’abandonner mon domicile et mon travail pour ma propre cultivation. Parfois, il utilisait un langage grossier en parlant du Maître et de la Loi. Dès que cela se produisait, j’étais blessée. Je ne pouvais plus garder mon calme et je commençais à me disputer avec lui en me basant sur des principes humains. Graduellement j’ai développé la peur envers mon mari et j’avais peur qu’il devienne grincheux.
Le Maître a dit dans sa conférence :
« A part les nouveaux élèves, Maître depuis le 20 juillet 1999 n’a créé pour vous aucun test de type de Xiulian personnel, car votre Xiulian personnel s’oriente complètement vers le salut des êtres et la validation de Dafa. » (Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)
Puisque le Maître n’a arrangé aucun test pour la cultivation personnelle, l’interférence de mon mari était sûrement due à mon attachement utilisé par la perversité comme un prétexte pour la persécution. La perversité ensuite s’est enhardie à contrôler mon mari et interférer avec moi.
J’ai commencé à nettoyer cette interférence perverse en émettant la pensée droite, mais mon mari n’a pas changé. Je savais que cela était dû au fait que je n’étais pas dans un bon état de cultivation. J’ai commencé à chercher à l’intérieur et faire face à moi-même. J’ai commencé à me rectifier en m’évaluant selon la Loi. J’ai cessé d’être complètement mon ancien moi-même – en me préoccupant seulement de mon étude de la Loi et en restant totalement indifférente à mon mari. J’ai commencé à lui parler de son travail et lui ai dit, en me basant sur des vérités humaines, que se mettre en colère facilement nuirait à sa santé. Je lui ai conseillé d’apprendre à garder son calme et à bien s’occuper de lui-même. J’ai commencé à m’occuper plus de lui et à ne plus le rendre coléreux.
Un jour, grâce à un indice que m’a donné le Maître par compassion, je me suis rendue compte où j’étais piégée. Il était incorrect de penser que je devais me sentir coupable parce que j’avais perdu mon emploi. Je n’avais rien fait de mal! Cultiver Dafa était ma croyance, et dire la vérité était un état normal que tous les humains devraient respecter. Il n’y avait rien de mal à partir pour Pékin en vue de valider la Loi – c’était mon droit. Pétitionner est un droit civil permis par la Constitution chinoise, et je n’avais pas enfreint la loi. J’aurais dû être libre de vivre une vie normale après mon retour de Pékin; et je n’avais jamais voulu être déphasée par rapport à la société humaine. C’était la perversité qui ne permettait pas de dire la vérité, et j’ai été obligée de perdre mon travail. Les disciples de Dafa ont le courage de dire la vérité au sujet de leur croyance et sont capables d’abandonner leur célébrité, le gain, et la sentimentalité pour valider la beauté de Dafa. Ils sont simplement remarquables et admirables! Mon mari n’aurait pas dû me traiter comme il l’a fait. Après avoir ajusté mes pensées, j’ai commencé à clarifier les faits à mon mari et en conséquence, il a commencé à changer.
Je pouvais faire du travail relatif à la validation de la Loi seulement quand mon mari n’était pas à la maison. Je n’osais pas mettre le nez dehors quand il était là. À l’occasion je suis sortie, mais je devais donner une excuse, de peur qu’il ne soit pas content. J’ai toujours pensé que mon mari ne voulait pas que je sorte au tout début, et maintenant la perversité nous persécutait, alors il me surveillait encore plus étroitement. De plus, je n’avais pas besoin de faire les courses, alors il n’y avait pas vraiment de raison pour que je sorte. Donc, les notions humaines m’ont empêchée de sortir pour aller faire un travail important, et j’étais inquiète à ce sujet.
Un jour, un compagnon de pratique m’a fait comprendre cela clairement : « Tu ne sors pas quand c’est nécessaire. Ne suis-tu pas le chemin des forces anciennes? » Soudain j’ai tout compris clairement. C’est vrai, me suis-je dis à moi-même. Je sens toujours que mon mari me surveille de près, je n’ai pas de raison pour sortir, et j’ai peur qu’il soit en colère avec moi – n’est-ce pas reconnaître les forces anciennes? Je fais la chose la plus sacrée et magnifique de tout l’univers. Tous les êtres sont venus dans ce monde pour la Loi. Puisque mon mari et moi étions prédestinés à être ensemble dans cette vie, le côté qui est conscient devrait me soutenir. C’était ma notion selon laquelle il me surveillait étroitement qui a incité la perversité à le contrôler et donc a fait que son côté humain interfère avec moi. J’étais en train de nuire à mon mari! Je devais l’aider.
À partir de ce moment là, j’ai émis la pensée droite chaque jour en le voyant : « Éliminez toute la perversité et les éléments existant à la surface de lui et dans son origine qui jouent des rôles négatifs et contre-productifs dans la rectification de la loi. » Parce que j’ai rectifié ma pensée vers la droiture, mon mari a changé. Il est devenu plus doux et ne me surveillait plus étroitement. Je pouvais faire tout ce que je voulais faire. De plus, j’ai découvert que dès qu’il était contrôlé par les éléments pervers, c’était invariablement dû à mon attachement. Alors, je cherchais immédiatement à l’intérieur, me rectifiais et éliminais la perversité. À chaque fois que je faisais bien lorsque j’aidais le Maître dans la rectification de la loi, je sauvais tous les êtres vivants, et dans ma cultivation personnelle, mon environnement s’améliorait. Mon esprit changeait tout ce qui était autour de moi.
Dans ce processus, j’ai découvert ma peur (peur que mon mari soit en colère si je sortais), mon anxiété provoquée par la peur (anxieuse de faire les choses), et ma fausse vanité (se manifestant quand je me disputais avec mon mari). Donc, dès que ces attachements émergeaient, j’essayais de les contrôler et de m’en débarrasser. Maintenant, je suis en mesure de les contrôler, car il n’en reste pas beaucoup.
3. Éliminer le ressentiment et me rectifier
Une pratiquante a été sauvagement persécutée par la perversité, donc plusieurs compagnons de pratique sont allés émettre la pensée droite pour elle. Deux d’entre eux étaient des personnes responsables de la distribution des documents de clarification. Puisque nous procédions seul à seul dans nos opérations, seul un pratiquant savait le nom de la pratiquante persécutée. À notre retour, j’ai chuchoté à la pratiquante A, qui était au courant : « Ne dis pas son nom si les autres te font la demande, s’il te plaît. » Elle a répondu d’un ton bouleversé : « Que veux-tu dire? Pourquoi n’as-tu pas confiance dans les autres? » Elle a aussi ajouté : « Tu ne fais que dire aux autres de regarder à l’intérieur. Le fais-tu? » Sur ce, elle est partie, avec un air offensé. J’étais embarrassée et étais injustement traitée devant tant de personnes. Mais je suis arrivée à garder mon calme, consciente que se sentir injustement traitée et être embarrassée étaient des expressions de la vanité, un attachement qui devrait être éliminé. À mon retour chez moi, j’ai cherché à l’intérieur, mais je n’y ai rien trouvé. Je me suis dit : « Je n’ai rien fait de mal en lui faisant un rappel afin de préserver la sécurité d’un compagnon de pratique. Peut-être qu’elle ne m’a pas compris. Je suis occupée maintenant, et je lui parlerai plus tard quand l’occasion se présentera. » Puis, je n’y ai plus pensé.
Quelques jours plus tard, un autre pratiquant m’a dit : « Tu ferais mieux d’aller parler à la pratiquante A ! Elle est encore vexée. Il paraît qu’il y a une profonde incompréhension entre vous deux ! » J’ai vu tout de suite la gravité du problème – elle ne m’avait pas compris et cela était peut-être la lacune que la perversité voulait exploiter pour la persécution. Je n’ai pas le temps en ce moment, mais je vais émettre la pensée droite pour elle, me suis-je dit. Alors j’ai émis la pensée droite : « Éliminez toute la perversité qui a causé cette incompréhension entre cette pratiquante et moi et nous sépare en tant que corps en entier. Nous sommes les disciples de Maître et nous vaincrons nos attachements dans la Loi. Nous ne permettrons jamais à la perversité de nous persécuter. Que la pensée droite s’enracine dans la pratiquante A. » Quelques instants après avoir terminé de dire les formules de rectification de la loi, une pensée a surgi dans ma tête : « N’essaie pas d’aider la pratiquante A. Elle est si mesquine. » J’ai su immédiatement que c’était la perversité. J’ai répondu solennellement à la perversité : « Même si tu t’es manifestée dans ma tête, tu n’es pas moi. Tu es la perversité qui essaie de nous séparer et de créer des incompréhensions entre nous. Maintenant tu veux nous séparer et nous laisser avoir du ressentiment l’une envers l’autre. Tu essaies de m’empêcher d’émettre la pensée droite pour la pratiquante A et tu veux persécuter la pratiquante A. Tu ne réussiras pas ! Je te déracine de mon esprit. »
Alors j’ai continué à émettre la pensée droite pour la pratiquante A pendant deux jours. Et quand j’ai rencontré la pratiquante A à nouveau, elle m’a dit qu’elle avait failli être emmenée par les autorités le jour précédent. J’ai su que l’émission de ma pensée droite avait été fructueuse et que c’était le pouvoir émanant de la Loi. Et plus tard, avec un indice de Maître, j’ai compris que j’avais des attachements quand j’avais dit à la pratiquante A de ne pas révéler le nom. J’avais l’attachement de la suspicion (je suspectais que la pratiquante A le révèle si on lui demandait), la peur (j’avais peur qu’elle révèle le nom,) et le manque de confiance. La perversité avait installé un piège en tirant avantage de ce que j’avais dit, ce qui semblait être une protection pour un compagnon de pratique, mais cependant contenait plusieurs attachements humains, et cela a créé une incompréhension chez la pratiquante A. La perversité a aggravé cette incompréhension en créant la vexation chez elle, et a utilisé cette lacune pour la persécuter. Entre temps, la perversité a espéré faire surgir mon ressentiment envers la pratiquante A, afin d’affaiblir notre force collective en nous séparant.
Le pouvoir de la pensée droite était que malgré l’irritation de la pratiquante A envers moi, j’ai éliminé la pensée qui voulait créer du ressentiment à l’intérieur de moi, même si j’avais tort de penser que je n’avais rien fait de mal et qu’elle continuait à m’en vouloir. En découvrant les manigances de la perversité, au lieu d’avoir du ressentiment pour elle, j’ai utilisé la pensée droite pour la renforcer. J’ai appris de cette expérience que si vous pensez que vous avez raison, vous êtes en train de regarder à l’extérieur au lieu de vous cultiver. Rien ne se produit avec coïncidence et tout est créé par vous. Cherchez l’attachement et éliminez le. Nous, les compagnons de pratique, sommes un corps entier. Nous ne devrions pas en vouloir à chacun de nous. Nous devrions plutôt nous enraciner les uns les autres avec des pensées droites.
4. Étudier la Loi avec un cœur pur et calme
Une nuit, la pratiquante C et moi faisions du travail relatif à la validation de la Loi. Au moment où le jour pointait, ses gencives ont commencé à saigner. Donc nous avons commencé à émettre la pensée droite, éliminant les éléments pervers qui interféraient avec elle. Le saignement a cessé, mais pas pour longtemps. Il a recommencé, et c’était plus grave. Je sentais que quelque chose n’allait pas. C’était la fête de la Lanterne ce jour-là et elle allait plus tard rendre visite à sa belle-mère. Si elle saignait comme cela là-bas, qu’est-ce que les gens allaient penser? Leur pensée serait-elle utilisée pour nuire à la réputation de Dafa? Alors je lui ai dit : « Tu devrais implorer à Maître de te renforcer, chercher à l’intérieur et trouver le prétexte que la perversité a utilisé pour te persécuter. Tu ferais mieux de vite te rectifier. »
En entendant mes paroles, la pratiquante C m’a dit qu’elle se souvenait maintenant qu’elle s’était rappelée: « Je dois étudier plus la Loi, sinon je serai persécutée. » C’est parce qu’elle avait lu beaucoup d’articles du site Internet Minghui/Clearwisdom au cours de ses six derniers mois indiquant que certains pratiquants étaient persécutés parce qu’ils n’avaient pas étudié suffisamment la Loi. Après avoir échangé avec moi, elle s’est rendue compte que sa pensée contenait de la peur (peur d’être persécutée) et de l’égoïsme pour se protéger avec la Loi. Nous avons conclu que c’était une manifestation de l’irrespect envers le Maître et le Dafa. Le but d’étudier la Loi est de nous assimiler au Dafa et de nous rectifier selon la Loi. Alors nous avons éliminé ces deux mauvais attachements dans son champ dimensionnel et la pensée égoïste, ainsi que tous les éléments pervers la persécutant. Le saignement de ses gencives a cessé immédiatement. Plus tard en étudiant la Loi, elle a identifié et éliminé cette pensée égoïste dès qu’elle est apparue, et a rétabli correctement l’objectif de son étude de la Loi. Ses gencives n’ont jamais saigné depuis cela.
5. Abandonner l’admiration pour la fermeté d’une pratiquante face à la persécution
En voyant la pratiquante D subir une cruelle persécution, j’ai pensé que la pratiquante D était réellement remarquable ! Elle était si ferme et continuait à étudier la Loi face à cette persécution. Si j’avais été à sa place, je n’aurais pas pu le faire. Quelques jours plus tard, je me suis sentie malade, avec de graves symptômes de froid. J’ai cherché à l’intérieur de moi, et je n’ai trouvé aucun attachement. J’ai commencé à émettre la pensée droite, mais cela n’a pas beaucoup aidé. Cela s’est aggravé dans la journée et a duré deux semaines avant que je sente qu’il ne fallait pas que cela se développe de cette façon et j’ai alors parlé à un compagnon de pratique. Le pratiquant a dit : « Je sens que tu admires la pratiquante D pour sa fermeté face à la persécution. Cette pensée “Je ne serais pas aussi ferme qu’elle” n’est pas correcte. Cela n’est-il pas la même chose que d’envier les compagnons de pratique emprisonnés? »
J’étais d’accord avec ce pratiquant que ma pensée n’était pas correcte, mais je ne pouvais pas comprendre de quelle façon elle était incorrecte en l’évaluant avec les principes de la Loi. Grâce à l’indice du bienveillant Maître, j’ai compris ceci : la pratiquante D avait été physiquement persécutée parce qu’elle avait des attachements qui ont été exploités par la perversité. Elle et les autres prisonnières marchaient en fait sur le chemin arrangé par les forces anciennes. Avoir de l’admiration pour eux signifie reconnaître qu’ils ont bien fait dans la cultivation. Sont-ils réellement dans le droit chemin? Suis-je en train de reconnaître les forces anciennes? L’admiration elle-même signifie reconnaître l’emprisonnement. Nous sommes des disciples de la période de la rectification de la loi. Nous avons le pouvoir des divinités et des bouddhas. En tant que divinités parmi les humains, comment pouvons-nous être détenus et persécutés par la perversité? Nous sommes capables de détruire ces êtres pervers avec une pensée! Nous devrions sortir de l’arrangement des forces anciennes et progresser dans le chemin de la cultivation durant la rectification de la loi que le Maître a pavé pour nous. En faisant bien ces trois choses, on devrait continuellement nous ajuster en cherchant à l’intérieur et faire des miracles en sauvant tous les êtres.
6. Certaines compréhensions durant la cultivation
Chaque attachement humain, et chaque pensée qui n’est pas dans la Loi, a une vie et est capable de contrôler les êtres humains. La façon de rectifier correctement notre pensée, d’identifier cette pensée, de la vaincre, et de prendre le contrôle de soi, est de chercher à l’intérieur de soi pour trouver les solutions. Quand vous entendez quelque chose, voyez quelque chose, ou tombez sur quelque chose, vous devez vérifier et voir si votre cœur est ému. Si vous êtes tenté, si vous y pensez et suivez cette chose, alors vous agrandissez votre attachement. De l’autre côté, si vous y résistez – quand les vérités humaines ou les notions et l’attachement humain se manifestent, vous les éliminez immédiatement, en pensant « Je ne veux pas de vous » -- alors ils s’en iront.
Pourquoi êtes vous heureux quand vous recevez des éloges? Est-ce parce que votre vanité et désir pour la célébrité sont comblés? Pourquoi êtes vous malheureux et vexé quand les autres exposent vos insuffisances? Est-ce parce que votre désir humain d’entendre seulement de bonnes choses sur vous est exposé? Quand vous vous défendez et que vous protestez, vous êtes déjà entraîné par vos attachements et notions, et vous vous êtes donnés à eux et vous les laissez prendre le contrôle. Dans notre cultivation, on devrait être prêt à faire face à nos insuffisances et comparer les notes avec les compagnons de pratique en s’évaluant selon la loi. On devrait comprendre pourquoi quelque chose n’est pas correcte du point de vue de la Loi, et savoir quelle bonne décision prendre. On devrait chercher quelle pensée ou notion n’est pas en harmonie avec la Loi, et essayer de nous rectifier correctement en l’éliminant.
Le 10 novembre 2005
Traduit au Canada
le 24 août 2006 de l’anglais.