(Minghui.org)


Je suis une pratiquante de Falun Dafa de la ville de Chengdu, province du Sichuan. Je n’allais pas bien avant de pratiquer le Falun Dafa en 1999, mais après un moment, tous mes symptômes de maladies ont disparu. J’ai laissé tomber beaucoup de mes mauvaises habitudes, aussi. Ma famille a vu les changements fulgurants qui s’étaient opérés en moi et étaient ravie pour moi.

Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin a ordonné la cruelle persécution des pratiquants de Falun Dafa, les personnes au cœur les plus gentils. Le 30 novembre 2000 je suis allée à Beijing faire appel et clarifier la vérité, mais j’ai été illégalement arrêtée par la police et détenue pendant 2 jours au Bureau de Liaison avec La province du Sichuan de Beijing. J’ai reçu des coups de pieds et de poings de la part des gardiens et ils ont pris tout l’argent que j’avais sur moi, ce qui fait environ 400 yuans. Le lendemain, Qiu Jun, le directeur adjoint de police du commissariat de la ville de Tangchang m’a envoyée au Centre de Détention du Comté de Pi. J’ai été détenue pendant 22 jours et on m’a extorqué 3 500 yuans.

Pendant la détention, le régime du PCC (Parti communiste chinois) tentait de forcer ma famille à me convaincre de signer une Déclaration de Garantie. Si je refusais de l’écrire, ils renverraient les membres de ma famille de leur travail. Ils avaient peur de perdre leur travail et me suppliaient d’écrire la déclaration. J’ai refusé de l’écrire, mais la famille entière pleurait et s’agenouillait devant moi. Ils ne voulaient pas se lever tant et aussi longtemps que je ne céderais pas. Dans de telles circonstances, j’ai signé le papier.

En octobre 2001, j’allais me rendre à Beijing pour de nouveau faire appel, mais ma famille l’a découvert. Les membres de ma famille et Qiu Jun le directeur adjoint de Police m’ont arrêtée à la gare de Beijing. Plus tard, ils voulaient assister à la levée du drapeau à la Place TianAnMen, et j’ai pensé que ce serait pour moi une bonne occasion de valider la Loi. Le temps qu’on arrive à la Place TianAnMen, j’étais nerveuse, mais j’avais également peur de manquer cette occasion. Avant la levée du drapeau, j’ai crié : « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est la voie juste ! » Sur le chemin du retour, je n’ai cessé d’envoyer la pensée droite et de demander à Maître de renforcer mon pouvoir. Sous la protection de Maître, je suis arrivée saine et sauve et je suis descendue du train. Comme je voulais éviter plus de persécution, je ne suis pas rentrée chez moi et j’ai été obligée de partir loin pour éviter d’être arrêtée.

Le 30 novembre 2001, des cadres de village m’ont leurrée pour que je rentre chez moi. En moins de 10 minutes j’ai été arrêtée par les membres du bureau 610 et détenue au centre de détention Hengshanzi. Il y avait alors plus de 20 pratiquants de Falun Dafa. Ils ont tous été gravement torturés. J’étais souvent soumise aux coups brutaux des gardiens, notamment ceux de Du Xiangcheng. Les soirs d’hiver, on m’obligeait à sortir pieds nus dans le froid glacial pendant plusieurs heures. Tard dans la nuit, on nous emmenait à une « assemblée d’urgence », ou j’ai été battue et j’ai perdu une dent.

En mars 2002, comme j’avais commencé une grève de la faim, on m’a battue. Le gardien Yi Fengshan m’a donné un coup de pied dans l’estomac et j’avais terriblement mal. J’avais même des difficultés à respirer et souffrais de vomissement et de la diarrhée. Le lendemain, ils nous ont transféré Mme Wei Suxuan, Mme Ji Youhua et moi au centre de détention du comté de Pi, où nous avons été détenues pendant un mois. Puis on m’a de nouveau transférées au centre de détention de Hengshanzi. Le 15 juin 2002, plus d’une dizaine de pratiquants et moi avons été transférés au centre de détention du comté de Pi et y avons été illégalement détenus. Il y avait là, 60 pratiquants et la majorité ont été cruellement torturés.

Vers août 2002, j’ai été convoquée au bureau des gardiens, où le gardien Zhong m’a ordonné d’insulter le Falun Dafa et d’écrire un papier sur mes « compréhensions ». J’ai refusé de l’écrire. Le gardien Zhong m’a alors giflée, le gardien Jian frappait mes fesses avec une matraque de police, le gardien Li me torturait avec deux poignées en lin et le gardien Bai Lirong piétinait mes doigts. Ensuite ils m’ont traînée dehors sous un soleil cuisant.

En septembre 2002 les officiers de prison ont suspendu des affiches diffamant Maître et Falun Dafa et nous obligeaient à les lire. Si nous refusions, on nous battait sévèrement. Beaucoup de pratiquants ont été sérieusement battus par des gardiens, et j’ai été battu par le gardien Liu Wei. Bai Lirong me frappait si fort que j’ai failli perdre la vue. Même à présent j’ai du mal à voir clairement. Mon visage était couvert de bleus et enflé. Mes dents supérieures ont été fracassées et j’en ai perdu trois. Après les coups, les gardiens m’ont obligée à rester debout à l’extérieur jusqu’à 19 h, puis m’ont enfermée dans la cellule de prison N°8. Elle était petite, obscure, humide, sans ventilation et sentait le moisi. C’était la pire des cellules ; et 5 ou 8 pratiquants de Falun Dafa y étaient enfermés. Nous avons tous été soumis à de multiples formes de torture cruelle. J’y ai été détenue pendant plus de 3 mois. J’ai perdu progressivement ma capacité à marcher, j’avais des œdèmes et la gale partout sur le corps, j’avais froid aux mains et aux pieds, et j’avais du mal à excréter. Plus tard je suis devenue incapable de m’occuper de mes besoins quotidiens et ne pouvais plus ingérer d’aliment solide.

Voyant que j’avais été torturée jusqu’à mon dernier souffle, le bureau 610 a finalement demandé à mon mari de venir me chercher et de me ramener à la maison. Même après m’avoir torturée de la sorte, les responsables continuent de me harceler. Ils viennent 2 fois par jour, tous les jours, pour me voir, et même aujourd’hui il y a encore des gens postés devant chez moi.

Je n’ai commis aucune activité illégale. Simplement parce que je suis les principes de « Vérité Compassion et Tolérance » et m’efforce d’être une bonne personne, j’ai dû endurer de telles tortures de la part du PCC.

Ce qui suit est la liste des sommes que les gardiens ont forcé ma famille à payer pendant ma détention :

7 décembre, 2000: réclamé 2,000 yuans reçu blanc « pour dépenses de Beijing »
12 décembre, 2000: réclamé 1,500 yuans reçu blanc « pour dépenses de Beijing »
27 décembre, 2001: réclamé 2,000 yuans reçu blanc « pour dépenses de Beijing »
5 février, 2002: réclamé 350 yuan reçu blanc «dépenses de gestion et de vie »
1er mars, 2002: réclamé 3,000 yuans « pour dépenses de Beijing »
8 octobre, 2002: réclamé 350 yuans «dépenses de gestion et de vie »
28 janvier, 2003: réclamé 3,500 yuans «dépenses de gestion et de vie »
Total: 12,700 yuans


Traduit en France le 24 août 2006.