(Minghui.org)
Je suis une pratiquante de Dafa de la province du Jilin, du comté de Ganan.
J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Un de mes amis m'a dit du bien
de Falun Dafa et m’a prêté le livre. Après l’avoir lu, j'ai constaté que Dafa
était vraiment étonnant et j'ai finalement compris beaucoup de choses sur la
vie. J'ai beaucoup bénéficié de Dafa.
A partir du 20 juillet 1999, quand la persécution du Falun Dafa a commencé, j’ai eu l’impression que le ciel s’était effondré. Le Parti communiste chinois (PCC) nous a persécutés de la manière la plus perverse. Des pratiquants de Dafa ont été battus, arrêtés, envoyés au camp de travaux forcés et condamnés. Je savais dans mon coeur que Dafa est grand et que j’avais raison de cultiver « Vérité, Compassion, Tolérance ».
Un matin de février 2001 vers 7h du matin, Yang Xiujun et d'autres policiers de la troisième sous-station de police dans le comté de Ganan, sont venus jusque chez moi. Ils m'ont menti, sur le trajet de la maison au commissariat de police, en me disant que je devais assister à une réunion qui s’y tenait, et que je serais de retour dans peu de temps. Quand je suis arrivée à la sous-station de police, j'ai vu deux autres pratiquants qui avaient également été trompés par la police. Ils n’avaient pas même eu de petit déjeuner. Après un moment, ils nous ont conduits à l'École des Finances et de Comptabilité, où nous avons découvert qu’il s’agissait d’assister à une séance de lavage de cerveau organisée par Gao Weiguang, du Bureau 610 et Zhang Xilong, du Bureau Public de la Sécurité, dans le comté de Ganan. Tous ceux qui ont été amenés là, n'ont pas été autorisés à rentrer chez eux. Le lendemain, le sous-gouverneur, Lin Yanzhi, est venu à la séance de lavage de cerveau. Il a hurlé comme un fou en disant que celui qui n'avait pas encore écrit de lettre de garantie, serait envoyé dans un camp de travaux forcés.
Le 31 octobre 2001, alors que je distribuais des documents de clarification de la vérité, le policier Wang Xiaodong en me reconnaissant m'a arrêtée. Les fonctionnaires du Bureau Public de la Sécurité du comté m'ont condamnée à un an dans un camp de travaux forcés et m'ont envoyée au camp de travail de Heizhuizi à Changchun. Là-bas, les surveillants semblaient normaux en surface mais par derrière ils agissaient avec la plus grande cruauté et sans aucune pitié.
Incités par le chef de la brigade Wang Limei et menés par le chef d'équipe, les surveillants utilisaient toutes sortes de méthodes pour menacer les pratiquants et les empêcher de dormir s'ils n'écrivaient pas la lettre de repentir. Des pratiquants ont été forcés à travailler pendant 16 ou 17 heures par jour. S'ils ne pouvaient pas finir le travail ou refusaient de coopérer, les surveillants les électrocutaient avec des matraques électriques. Les insultes et les passages à tabac étaient des pratiques courantes parmi les surveillants.
Mon mari a été persécuté à mort. J’ai écrit de mémoire la chronologie des faits. En décembre 2001, mon mari est allé à Pékin faire appel. Il a été condamné à un an dans un camp de travaux forcés. Il a été brutalement torturé et persécuté au camp de Jiutai et y a contracté une affection hépatique grave. Afin de se laver de toute responsabilité, les policiers et le docteur de la prison l’ont renvoyé chez lui 6 mois plus tard, le 4 juin 2001. Il était sous liberté conditionnelle pour raison médicale. Les médecins ont dit qu'il n’avait plus que deux ou trois mois à vivre. Mais en rentrant, mon mari a recommencé à pratiquer et étudier la Loi, il a ainsi récupéré très rapidement.
Zhao Yanhai et Yuan Ye de la Section de la Politique et de la Protection du Bureau Public de la Sécurité, sont souvent venus nous harceler. A la veille de la Nouvelle Année Chinoise en 2001, Zhang Xilong et d'autres policiers de la sous-station de la police NO 3, ont fouillé notre maison comme les voleurs le feraient. Ils n'ont rien trouvé. Ils ont essayé de forcer mon mari à signer la « lettre de repentir ». Nous n'avons pas coopéré avec eux. Ils ont alors emmené mon mari à la sous-station de police. Il n'a toujours pas accepté de coopérer avec eux. Zhang Xilong est devenu si fâché qu'il a renversé son verre d'eau sur la tête de mon mari. Le lendemain, mon mari a été envoyé au Bureau Public de la Sécurité. Pendant l'interrogatoire, Yuan Ye a giflé mon mari au visage à deux reprises. Il a été détenu pendant quinze jours.
En mars 2002, un groupe de policiers est revenu fouiller notre domicile. Ils ont trouvé un petit livre de Dafa et ont emmené mon mari sans donner aucune raison. Ils ont dit que mon mari serait détenu. Après dix jours environ il a été condamné à deux ans dans un camp de travaux forcés et nous n'avons pas été informés de la raison. Ils n’avaient même pas de mandat d’arrêt. À ce moment-là, j'étais au camp de travaux forcés. Il ne restait à la maison que mon plus jeune fils. Pendant longtemps tous les autres membres de ma famille n'ont pas su ce qui s'était passé.
Mon mari a été brutalement persécuté dans le camp de travail de Jiutai et son affection hépatique est réapparue. Six mois plus tard, il a été libéré sous condition pour raison médicale. Sun Haijie, le policier responsable de notre secteur, est souvent venu nous harceler, ce qui nous a causé un lourd fardeau psychologique. Cette fois-ci, mon mari n’a pas osé pratiquer ni étudier la Loi. Il n'avait plus aucune liberté. Son état s’est aggravé. Il est décédé le 28 novembre 2004.
Je révèle les crimes du PCC et laisse voir au monde sa vraie nature qui consiste à commettre « tous les crimes possibles ». S’il vous plaît, réveillez-vous et ne soyez pas complices de ces méfaits, parce que le ciel ne le tolérera pas. Le bien sera récompensé et le mal sera puni.
Traduit de l’anglais au Canada le 1er août 2006.
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm