(Minghui.org)
En 2005, quatre jours après avoir été enlevée et torturée par la police, en regardant un mur à proximité j'ai vu une scène choquante et magnifique. J'ai vu le Maître assis sur une chaise électrique en train de me regarder. La douleur et l’amertume se sont mêlées dans mon coeur, « Maître, Vous êtes toujours avec moi et Vous supportez toujours les difficultés pour moi. Votre disciple marchera bien sur le chemin dorénavant et ne Vous décevra pas. » Dans une autre scène j’ai vu un manoir brillant, coloré et splendide avec une table et une chaise à l’intérieur. Un homme portant des vêtements d'or et une couronne m’est apparu. Les perles sur la couronne faisaient des sons clairs et mélodieux en tintant les unes contre les autres. Le Maître m’a souri comme s’il me disait que cet homme, c’était moi. La même scène m’est apparue de nouveau cet après-midi là et a duré pendant environ une heure.
Pendant les cinq jours où j'ai été détenue, la police a épuisé tous les moyens pour me torturer avec un seul but à l'esprit - me forcer à trahir mes compagnons de pratique, les centres d'information et le Fa. J’avais toujours à l’esprit le Maître et le Fa. Mes pensées droites fortes et puissantes étaient concentrées sur la manière de protéger mes compagnons de pratique pour qu’ils n’aient pas à souffrir les persécutions que je vivais. La police a pu utiliser toutes les méthodes de pression possible mais ma croyance est restée ferme. Ma seule pensée était de nier tous les arrangements de la force ancienne et de suivre le chemin arrangé par le Maître. Sachant que le Maître était tout près de moi, s'occupait de moi, je n'ai eu aucune crainte, seulement des pensées droites fortes. J'ai survécu les cinq jours de torture avec cette croyance ferme.
Voici comment j'ai été persécutée pendant ces cinq jours.
Une soirée de mars 2005, je préparais le dîner à la maison. Les officiers Dong Shaokang, Li Bin et Li (prénom inconnu) du commissariat de police de Zhengyang ont pénétré par effraction chez moi et m'ont arrêtée illégalement. Dès que je suis arrivée au commissariat de police, ils m'ont menottée et suspendue à un tuyau en hauteur. Cinq officiers, y compris Dong Shaokang et Tian Chunli, sont arrivés plus tard. Ils m'ont traînée et poussée dans une salle de torture obscure. Ils ont attaché mes mains avec une corde d’une épaisseur de 2.5cm et m'ont suspendue. Tout le poids de mon corps pesait sur mes poignets. Comme si cette torture n'était pas suffisante, ils ont injecté de l’huile de moutarde dans mes narines et irrité mon nez avec de la fumée de cigare. Un policier a continué à agiter la corde à laquelle j’étais attachée pour me blesser davantage. Plus tard, ils m’ont passé un casque de scooter sur la tête pour me battre violemment avec des bâtons. Un des policiers a utilisé un objet pointu pour me piquer les côtes.
Pendant qu’ils me torturaient, un policier a hurlé, « Personne ne pourrait vous retrouver si on vous tuait ici. » Ils se sont rappelés les uns aux autres de blesser mes organes internes sans que ça laisse de trace visible à l’extérieur. En deux heures, ils m'ont suspendue quatre fois et torturée de toutes les manières possibles. Aux approches de 21h je ne leur avais toujours rien dit de ce qu'ils voulaient savoir. Ils m’ont attaché les poignets derrière le dos et m'ont suspendue jusqu'au lendemain midi. Ils ne m’ont pas laissé manger, ni boire, ni aller aux toilettes. Après qu’ils m’aient descendue, mes bras étaient totalement engourdis et avaient tourné au pourpre foncé. Je pouvais à peine respirer.
Le lendemain après-midi, la police a couvert ma tête et m'a porté au « bâtiment fantôme » du district de Longsha pour continuer les persécutions. Le « bâtiment fantôme » contient tous les moyens de torture, y compris des donjons remplis d’eau, des menottes très lourdes, l’équipement d'électrocution, des sachets en plastique pour suffoquer les gens et de l'eau froide pour le gavage forcé. Ils m'ont emmené dans une cellule sombre de prison au sous-sol. Le plafond faisait 6 mètres de haut et il y avait une corde épaisse qui pendait. Zhao Shimin et Dong Shaokang m’ont attachée avec la corde pour me suspendre. Ils m'ont donné des coups de pied pour me faire balancer. Ils m'ont enfin détachée, tellement ils étaient fatigués de me torturer. Un policier avec un accent du sud a utilisé un bâton en plastique dur pour me battre les cuisses de nombreuses fois. La nuit, ils m'ont traînée de nouveau au commissariat de police de Zhengyang. Le directeur Zhang Junfeng a hurlé contre moi en disant qu’ils continueraient à me battre si je ne leur fournissais pas les informations qu'ils voulaient. Ils m'ont menottée à un tuyau du mur durant toute la nuit.
Le troisième jour, vers 9 heures du matin, l’officier Dong Shaokang m’a battue et donné des coups de pied jusqu'à ce qu'il soit fatigué. L'après-midi, ils m'ont interrogée. Trois officiers se sont relayés pour me battre pendant qu'ils posaient des questions. Ils m'ont donné des coups de pied tout en m’envoyant de l’un à l’autre.
Le quatrième jour, la police m’a mis des chaînes et m’a menottée à un tuyau, le visage contre le mur. La nuit, Dong Shaokang et Tian Chunli m’ont menotté les mains derrière le dos et m'ont suspendue pour me torturer. Ils m'ont aussi injuriée avec force.
Le cinquième jour, ils m'ont de nouveau suspendue. Les articulations de mes épaules craquaient déjà. À ce moment-là, j’ai eu l’impression de flotter dans le ciel comme une boule de coton. La police s'est plainte que j'étais trop têtue. J'avais mes règles ces jours là et cela les a encore plus incités à me torturer. Mes mains étaient engourdies et je ne pouvais pas me nettoyer alors que mon pantalon était imbibé de sang. Cette nuit là, ils m’ont emmenée au centre de détention No.1. Le centre a refusé de me prendre parce que j’étais gravement blessée. J'ai été renvoyée au commissariat de police de Zhengyang où ils ont continué à me torturer toute la nuit. Le lendemain, la police était de mèche avec le personnel du centre de détention et au mépris de la loi qui interdit de prendre les personnes sévèrement blessées, le centre de détention m'a emprisonné.
Au centre de détention, j'ai gardé mes pensées droites pour protester contre la persécution et pour valider la beauté du Fa de diverses manières. J'ai continué à dire aux gardiens de prison et aux prisonniers la vérité sur la situation de Falun Dafa. J’ai fini par quitter le centre de détention après 18 jours de grève de la faim.
Traduit
de l’anglais au Canada le 31 juillet 2006
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm