(Minghui.org)
Durant les quelques années où j’ai clarifié la vérité, j’ai approfondi ma compréhension et expérimenté que l’effet est meilleur et les choses sont plus fluides quand on clarifie la vérité avec un cœur pur.
Maître dit :
« Seulement si vous pouvez vraiment vous élever de cette façon, ce que vous ferez dans un pur état d’esprit sera le meilleur, sera le plus sacré. »
(« Une nouvelle compréhension » tiré de Points Essentiels pour un avancement diligent)
Je garde à l’esprit un principe, à savoir, prendre la Loi pour Maître pour tout ce que je fais. Dans l’environnement spécial impitoyable qui règne en Chine, comme beaucoup de pratiquants de Dafa ici, j’ai principalement utilisé les rencontres, les lettres et la distribution de documents pour clarifier la vérité. Bien sûr, les mots et les actions des disciples de Dafa, leur état de Xiulian ainsi que leur disposition spirituelle jouent aussi un rôle dans la clarification de la vérité.
1. « Parler directement »
Durant les six dernières années, les personnes à qui j’ai clarifié la vérité en face sont des gens de tous horizons, tels que des ouvriers, fermiers, fonctionnaires, étudiants, employés, voisins, policiers et autres. Je me fixe toujours comme objectif de clarifier la vérité avec un cœur pur.
Après le 20 juillet 1999 je suis sortie pour valider la Loi. La première fois que j’ai été détenue, j’ai voulu prendre des nouvelles des autres pratiquants, mais j’ai fini par être placée en cellule d’isolement, ce qui m’a fait réaliser que c’était un test. Les pratiquants de Dafa devraient valider la Loi où qu’ils soient. Comme j’étais déjà détenue, je ne ferais rien d’autres que clarifier la vérité aux gardiens. Les gardiens au début se sont relayés pour m’interroger – sept ou huit en groupe au début, et ensuite un groupe de quatre ou cinq. Je me suis assise près d’une longue table pour leur clarifier la vérité. Je leur ai dit que j’avais expérimenté personnellement les bienfaits de la pratique du Dafa et raconté tout ce que je savais et avais vu sur Dafa. J’ai parlé du passé et du présent, de la Chine et de ce qui se passe à l’extérieur de la Chine avec Dafa à l’étranger, des petits incidents aux grands événements, des plus petits aux plus grands, niveau par niveau. En écoutant, les gardiens ont changé, alors qu’ils étaient étonnés au début, ils se sont mis à écouter avec beaucoup d’intérêt et de joie, ils disaient qu’ils avaient l’impression qu’on leur enseignait de grandes connaissances.
J’ai clarifié la vérité à plusieurs groupes de gardiens pendant plus de dix heures, mais ils ne me donnaient ni à boire ni à manger, alors je leur ai demandé à manger. Un gardien a dit : « les autres sont en grève de la faim. Pourquoi tu veux manger toi ? » J’ai répondu : « Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi est-ce que vous me privez de nourriture ? » Après avoir mangé, je me suis assise de nouveau près de la table, remplie d’énergie. Tous les gardiens ont souri et m’ont dit : « Maintenant que tu as mangé, tu as de l’énergie. Alors tu vas reprendre tes leçons. » J’ai dit : « Oui, c’est ça. »
J’ai été détenue pendant cinquante heures. Durant ma détention, d’après les directives des supérieurs, ils devaient m’empêcher de dormir, et même de fermer les yeux. J’avais le droit de m’asseoir sur une chaise, mais pas le droit de m’y adosser. Je n’avais pas le droit non plus de poser les mains sur la table. Je suis restée assise ainsi pour clarifier la vérité pendant de nombreuses heures. Les gardiens ont fait remarquer que pendant que j’avais encore plein d’énergie, eux, qui s’étaient relayés pour m’interroger, étaient épuisés. Le lendemain, alors que j’étais assise sur la chaise carrée en bois rouge, les quatre barreaux de la chaise ont sauté. Tous les gardiens présents, ont été témoin de ce miracle. Un des gardiens a profité d’une pause, quand il n’y avait plus personne, pour me poser des questions sur le Falun Gong. Il m’a également dit qu’il y avait des pratiquants dans sa ville. Ainsi cet interrogatoire est devenu une séance de clarification de la vérité.
Avant que je sois relâchée, le directeur du centre de détention a dit : « Tous nos gardiens, y compris ceux qui étaient là temporairement, plus de quarante en tout, ont écouté vos discours. Quand vous serez sortie, ne parlez plus. Ce serait dangereux. »
En rentrant chez moi, quand je me suis assise en méditation, j’ai vu un Falun doré balayer le ciel et projeter des rayons de lumière. Ce Falun allait même plus vite qu’une étoile filante. Il est venu de pleine face contre mon torse et a fait vibrer tout mon corps. Je savais que c’était Maître qui m’encourageait.
Quand j’ai été arrêtée la dernière fois, le mal a utilisé mes failles parce que je n’avais pas bien étudié la Loi et parce que j’étais attachée à atteindre l’Eveil. J’ai cédé à la « réforme ». Une fois relâchée, j’ai lu les articles de Maître, je savais que j’avais mal agi. J’ai décidé de bien faire à nouveau et redoubler d’efforts pour remédier à la perte que j’avais causée. Depuis, j’ai fait encore plus d’efforts pour clarifier la vérité aux gens.
Durant mes quelques détentions, j’ai juste clarifié la vérité aux gens que je rencontrais. Beaucoup de ceux qui me surveillaient ont eu l’occasion de savoir la vérité. Ils ont dit : « Tu ne devrais pas rester ici. » Certains gardiens me l’ont dit aussi. J’ai toujours vaguement senti que ce ne devait pas être Maître qui avait arrangé que l’on clarifie la vérité derrière ces murs trop hauts, où nous sommes privés de libertés. Ca ne devrait pas être ainsi.
Donc, dans quelles circonstances, dans quels environnements, et dans quel état d’esprit est-ce que Maître veut que l’on clarifie la vérité ? A ce propos un incident m’a profondément touchée. Un jour, mon entreprise a organisé un voyage pour les employés. Je me suis dit que j’allais finir deux choses durant ce voyage – premièrement, clarifier la vérité à mes collègues, et aussi – aller parler aux pratiquants qui ont arrêté de se cultiver après le 20 juillet 1999.
Après avoir été libérée, chaque fois que je participais à une activité au travail, il y avait toujours quelqu’un chargé de me surveiller. Ils ne me permettaient pas de parler à mes collègues du Falun Gong, ni de contacter les autres pratiquants dans mon entreprise. Cette fois-ci, j’étais décidée à nier totalement cet arrangement, puisqu’un disciple de Dafa resplendit et valide la Loi où qu’il aille. Grâce aux encouragements de Maître, chaque fois que je voulais faire ce que je dois, quelqu’un d’autre appelait ces personnes qui me surveillaient. J’ai réussi à atteindre mes deux objectifs sans encombre. Le dernier après-midi de notre voyage, j’ai pensé que je ne devais abandonner aucune personne qui avait une relation prédestinée avec la Loi. Comme j’avais déjà parlé avec tous les gens à qui je devais parler, ce jour là, j’ai juste clarifié la vérité à la personne chargée de me surveiller. Après le petit-déjeuner, alors que nous nous promenions dans le parc pour profiter du paysage, j’ai commencé à lui clarifier la vérité. Une heure a passé très vite. J’étais tellement concentrée dans ma clarification de la vérité et elle m’écoutait avant tant d’attention que j’ai oublié ce qui m’entourait et n’ai pas fait attention au paysage. Une collègue est passée et nous a dit avec admiration : « vous êtes si belles ! »
La collègue assignée à me surveiller a répondu : « On est si vieilles, comment peut-on être belles ? » Cependant, cette collègue m’a regardée avec surprise. C’est seulement à ce moment là que j’ai remarqué que nous marchions sur le chemin principal du parc, et qu’il n’y avait personne d’autre sur la route. Sur chaque côté de la route il y avait de la verdure, et au milieu de la route il y avait un grand jardin fleuri, où des fleurs de couleurs variées s’épanouissaient déjà. Plusieurs nuages flottaient dans le ciel bleu, et des nuages rosés du soir s’étiraient dans le parc. On sentait partout la paix et l’harmonie. J’ai soudain réalisé que c’était comme dans le poème :
« La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement. » (Zhuan Falun)
Ce collègue avait peut-être vu vaguement la beauté de Dafa en nous. Alors j’ai pensé que ce devrait être l’état dans lequel nous clarifions la vérité. Un cœur pur crée un environnement pur, et nous pratiquants de Dafa devrions créer ce genre d’environnement nous-mêmes. C’est ce que Maître veut que nous fassions. Cette scène est restée marquée dans mon esprit. Par la suite, j’ai appris que durant le voyage, d’après les instructions du bureau 610, mon entreprise avait fait en sorte que quelqu’un me parle, mais finalement, personne ne m’a parlé, c’est moi qui lui ai parlé.
Quand on clarifie la vérité avec un cœur pur, on parle avec le cœur, et en plus, on le fait selon les conditions et selon les personnes rencontrées. Un jour, une fonctionnaire retraitée est venue chez moi pendant plusieurs jours. Je savais que plusieurs pratiquants de Falun Gong avaient essayé de lui clarifier la vérité, mais elle avait refusé d’accepter ce qu’ils avaient dit. J’ai réfléchi longuement pour trouver comment lui faire savoir la vérité. Durant les deux jours qui ont suivi j’ai émis des pensées droites pour éliminer le mal autour d’elle et la réveiller. J’ai aussi mentionné des choses qui avaient un lien indirect avec la clarification de la vérité. J’ai appris qu’elle aimait chanter et qu’elle participait souvent à des chorales pour retraités. Un matin alors qu’elle n’avait rien de prévu, j’ai trouvé une opportunité. J’ai pris le VCD « venu pour vous » de clarification de la vérité. Au début elle ne voulait pas écouter et elle s’est assise très loin. En émettant des pensées droites, j’ai dit : « Tu n’as rien de prévu, alors regarde s’il te plaît. Il y a beaucoup de bonnes chansons. » En passant le VCD, les belles chansons et les images ont progressivement retenu son attention. Par moment je faisais des commentaires d’une voix douce. Progressivement elle a avancé sa chaise, de plus en plus près. Finalement elle est allée s’asseoir devant la télévision avec ses lunettes. Après avoir tout regardé, elle a dit fermement, le visage tout rouge : « Falun Gong finira par être réhabilité. »
Un jour j’ai eu besoin de rencontrer le directeur d’une école de médecine, qui était également rédacteur en chef d’un journal. Avant d’y aller, j’ai pensé et espéré qu’il aurait la chance que je lui clarifie la vérité. En effet, il avait un grand bureau à lui seul et lisait des journaux. Quand j’ai parlé de Falun Gong il a dit : « J’y pense depuis un certain temps. Le Falun Gong est persécuté depuis longtemps, et pourtant il y a encore tant de personnes qui pratiquent, ce qui prouve qu’il est plein de vitalité. Vous n’êtes pas venue me voir pour des soins depuis si longtemps, et pourtant vous avez l’air encore plus jeune et pleine d’énergie. Cette pratique semble vraiment efficace. » Durant notre conversation, il a dit qu’il aimerait apprendre le Falun Gong. Je lui ai montré l’exercice de méditation. Il a tout de suite commencé à apprendre, et il a dit à son assistant de le laisser tranquille pendant trente minutes. Il a très vite appris l’exercice de méditation. Le lendemain je suis retournée lui donner le CD et la cassette pour apprendre les exercices. Il était ravi et a fait la méditation pendant que j’étais là. Il a répété plusieurs fois : « C’est génial ! C’est tellement relaxant et harmonieux. »
Maître dit :
« […] toutes les personnes dans ce monde dans le monde entier ont été mes proches. » (« Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)
J’ai pensé : Je suis une disciple de Maître, donc toute personne fait aussi partie de ma famille. Je dois leur clarifier la vérité puisqu’ils sont de ma famille. En clarifiant la vérité, je n’ai pas fait attention au statut social, à la hiérarchie ou à l’âge. Chaque fois qu’il y avait une opportunité, je parlais. Un jour dans un bus, une jeune fille de 17 ans m’a demandé comment se rendre dans un restaurant précis. Elle a dit que ses camarades de classe y faisaient une soirée. Au fil de la conversation, j’ai commencé à lui clarifier la vérité. Tout en m’écoutant, sans s’en rendre compte, elle s’est appuyée sur mon épaule. Elle écoutait avec attention, la tête sur mon épaule, comme une enfant qui écoute sa mère raconter des histoires. A ce moment là, il n’y avait plus de bruit dans le bus. Le temps semblait s’arrêter. Sur les quelques 20 minutes de trajet, j’ai beaucoup parlé, la jeune fille et les autres passagers ont également beaucoup entendu. Soudain, la jeune fille a remarqué qu’elle avait posé sa tête sur mon épaule et l’a relevée timidement. Je lui ai dit : « Ce n’est pas grave. Ce sont des relations prédestinées. » La jeune fille est descendue à la station d’après. Je lui ai montré comment aller au restaurant. Elle a dit en souriant : « Merci beaucoup Madame ! C’est la première fois que j’entends tout ça. Quand je verrai mes camarades de classe, je leur raconterai ce que vous m’avez dit, c’est sûr. »
J’ai pris la décision de retrouver tous les gens que j’avais connus depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui, à travers différents moyens, et j’ai fait une liste de noms et d’adresses. Et puis en six mois, je suis allée rendre visite à chacun d’entre eux. Quand il était difficile de s’y rendre, j’écrivais des lettres. A cause des interférences et des séparations crées par les forces anciennes dans les autres dimensions, souvent je n’arrivais pas à prendre rendez-vous. Alors j’allais personnellement les voir. Pour certains, je suis allée chez eux, pour d’autres, je suis allée sur leur lieu de travail. Je ne voulais pas les déranger dans leur travail, alors le plus souvent, j’essayais d’arriver une demi-heure avant qu’ils sortent ou bien avant la pause déjeuner. Le midi, je les invitais souvent pour une collation rapide ou un repas simple (en fait, la plupart du temps, ils insistaient pour régler la note).
Pour certaines personnes, j’ai dû essayer trois ou quatre fois avant de pouvoir les rencontrer, et pour l’un d’entre eux, j’ai essayé dix fois. Quand j’ai fini par la rencontrer, après dix tentatives, elle était très touchée, elle a dit : « Ne dis rien, tu es venue me voir dix fois. Tu es vraiment sincère. Je sais que la vérité, la compassion et la tolérance de Falun Gong sont très bonnes. » Une de mes anciennes amies vivait très loin dans une banlieue. J’ai essayé plusieurs fois avant de réussir à la voir. Nous avons parlé tout l’après midi. Avant que je parte, elle m’a tenue par les épaules et m’a dit, les larmes aux yeux : « Ne t’en fais pas, je comprends tout maintenant. » Les larmes me sont monté aux yeux, et je lui ai dit : « C’est bien que tu saches la vérité maintenant. »
En clarifiant la vérité, en plus des difficultés sur le chemin, j’ai aussi rencontré toutes sortes de gens. Certains étaient froids, d’autres se sont moqués de moi, certains m’ont même claqué la porte au nez, et certains proches sont allés jusqu’à m’insulter. Parfois, je me sentais injustement traitée et en colère. Alors je me souvenais des paroles de Maître :
« Le vagabondage est très dur, il erre dans la société, mendiant sa nourriture, rencontrant toutes sortes de gens qui se moquent de lui, l’insultent et profitent de lui ; il va affronter toutes sortes de choses. » (Zhuan Falun)
Les grands Eveillés ne craignent pas l'amertume
Leur volonté est fondue de diamant
Aucun attachement à la vie ou la mort
Francs et purs sur le chemin de la rectification de la loi
Nous sommes des disciples de Dafa de la période de la rectification de la Loi. Nous devrions faire encore mieux que les autres pratiquants. Et nous avons des missions. Chaque fois que je pense à nos missions, alors les épreuves, les insultes et la sensation de fatigue disparaissent. Quand je clarifie la vérité avec un cœur pur, que ce soit à des hauts fonctionnaires ou à des gens ordinaires, ils baissent tous légèrement la tête pour écouter. Je comprends que ça veut dire qu’ils écoutent avec respect. Toutes les vies originelles respectent et vénèrent Dafa. Les gens disent : « un cœur sincère fait fleurir les pierres. » Quand nous clarifions la vérité, le pouvoir de Dafa et le cœur sincère des pratiquants de Dafa émeut les gens, c’est certain. Leur cœur pur enfoui au plus profond d’eux finira par atteindre l’éveil.
2. « Envois en masse »
Pour clarifier la vérité face aux gens, il faut avoir un cœur pur. Pour envoyer des mails de clarification aussi. Il y a plusieurs années, quand j’ai clarifié la vérité à une de mes amies, elle a réagi négativement. Après une longue discussion, elle a fini par dire ce qu’elle pensait. Elle avait été promue employée senior au niveau national de son entreprise. Peu de temps après que son nom soit publié dans un magazine, elle a reçu une lettre de Pékin. En ouvrant la lettre, elle a vu qu’il s’agissait du Falun Gong, et en bas de la brochure, on demandait de faire passer la brochure à d’autres personnes, et si on ne le faisait pas et qu’on la déchirait, cela portait malheur (à peu près en ces termes). Comme elle avait trop peur de le lire elle l’a jeté immédiatement. Son mari avait pratiqué un autre qigong alors qu’il souffrait d’une tumeur, et il y avait une phrase semblable sur la brochure. Son mari avait ainsi passé le message à d’autres personnes mais il avait quand même fini par mourir.
Quand elle a appris la vérité et a effacé ses doutes, elle a dit qu’elle voulait pratiquer le Falun Gong. Cet incident m’a beaucoup touchée. Je pense que ce courrier lui avait été envoyé de Pékin, très loin. Combien d’effort ce pratiquant avait déployés pour ce faire ! Par combien de mains était passée cette brochure avant d’atteindre cette personne chanceuse. Et pourtant, à la moindre inattention dans nos phrases, nos initiatives pour clarifier peuvent être vaines et même finir par avoir l’effet inverse de ce que l’on cherche.
Maître dit :
« Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres. »
(« La nature de Bouddha sans écoulement » Points essentiels pour un avancement diligent)
Si nous faisons quelque chose sans considérer les autres dans tous les aspects et à tout moment, notre cœur et notre esprit son déjà impurs. « Est-ce que j’ai ce problème ? Est-ce que j’ai atteint le critère fixé par Maître ? » Je me le suis souvent demandé. Par la suite, dans toutes mes initiatives pour clarifier la vérité, je me suis souvent mise à la place des autres : « Si je recevais ça ou entendais ça, qu’est ce que je penserais ? Quels sentiments est-ce que j’aurais ? » En prenant le point de vue de l’autre, je voyais tout de suite les problèmes auxquels nous devions faire attention. Ce faisant, l’effet de la clarification était étonnement positif.
Dans la sélection des documents de clarification nous faisions aussi très attention. Nous choisissions différents documents pour différentes personnes de différentes professions. Les années précédentes, en particulier, quand les documents de clarification n’étaient pas aussi complets, nous discutions et étudions sans cesse pour voir quels documents étaient les plus appropriés. Nous étudiions de près chaque mot ou lettre que nous écrivions jusqu’à ce que nous soyons satisfaits et ensuite nous les envoyions. Si le contenu des documents n’était pas clair ou si cela pouvait créer le doute, ou si l’impression n’était pas bonne, nous ne les envoyions pas. Nous ne regrettions pas et préférions tout refaire. Un jour nous avons pensé que certaines informations sur la manière dont beaucoup de policiers ont « laissé tomber leur travail pour être virés » n’étaient pas appropriées et le planning de déplacement d’un des policiers n’était pas cohérent avec le reste. Les pratiquants distribuaient ce document en grandes quantités à l’époque. Nous en avons aussi fait beaucoup de copies. Devions nous les distribuer ou pas ? C’était très délicat. Nous savions que chaque mot, et chaque copie de document de clarification porte une certaine énergie qui détermine si quelqu’un peut être sauvé, c’est vital, nous devons être responsables envers les gens. Après avoir compris cela, nous nous sommes calmement débarrassés de ces documents. Peu de temps après, l’hebdomadaire de Minghui a également publié un article dans lequel un pratiquant disait que ce document n’était pas bon à distribuer.
Ces dernières années, j’avais gardé la liste des noms et des adresses que j’avais recueillis. Au bout d’un certain temps, je leur envoyais de nouveaux documents de clarification. J’ai essayé de le faire plusieurs fois encore afin que les gens qui ont des relations prédestinées puissent mieux comprendre le Falun Gong. Je faisais très attention à chaque étape de la préparation et de l’envoi de ces lettres. La situation en Chine est très complexe et il y a beaucoup de choses à vérifier. Nous devons faire plus attention à ce que nous faisons. Je ne déposais jamais des lettres de clarification de la vérité dans les boîtes aux lettres. Nous avons envoyé un nombre incalculable de lettres. Beaucoup sont parvenues aux destinataires. Les retours ont aussi été positifs. La distribution en masse est rapide. Un mailing « ciblé » est plus lent mais cela peut être efficace. A plusieurs reprises, à une poste plus grande, j’ai vu une personne chargée de distribuer et examiner les lettres. Il étudiait soigneusement chaque lettre et mettait de côté celles qui lui semblaient suspectes. Il en rejetait beaucoup. J’ai pensé que c’était la première grande vérification, le premier obstacle à la poste avant que les lettres soient envoyées. Si les lettres qu’il prenait et rejetait étaient celles qui contenaient des documents de clarification de pratiquants de Falun Gong, il aurait commis un grand péché car il aurait empêché beaucoup de personnes d’être sauvées. J’ai trouvé son nom et pris beaucoup de soin à trouver une carte pour lui. J’ai aussi trouvé un document de clarification de la vérité à l’attention des gens de sa profession. J’ai aussi pris beaucoup de soin à dessiner sur l’enveloppe et à bien écrire son adresse. Je suis ensuite allée à une poste très loin pour lui envoyer cette lettre. Pour préparer cette lettre et l’envoyer, en tout j’ai pris deux jours. Mes efforts n’ont pas été vains. Deux semaines plus tard quand j’ai vu ce postier distribuer et examiner les lettres à nouveau, il allait très vite et était efficace. Il ne rejetait que les lettres qui étaient de toute évidence trop lourdes. Et il mettait toutes les autres dans un sac pour les envoyer.
Malgré le temps, qu’il pleuve ou que le soleil brille, je suis allée dans de nombreuses postes et à des boîtes aux lettres dans toute la ville et à plusieurs reprises. Parfois quand j’étais fatiguée et que je sentais que c’était difficile, quand le temps pressait je pensais : « ce n’est pas la peine de prendre cela trop au sérieux. Le Falun Dafa est extraordinaire. Tout est possible. » Quand cette pensée me venait à l’esprit, je me rappelais : « C’est ce qu’il y a de plus sacré. Je dois être responsable envers Dafa. Utiliser la Loi pour masquer mon incapacité à supporter les difficultés, la fatigue et les lourdes taches, ce n’est pas l’état d’esprit que devait avoir un pratiquant de Falun Dafa. Ce genre de pensée peu aussi faciliter la tache des êtres pervers qui essaient de tirer avantage de nos failles.
En envoyant les lettres, j’ai aussi rencontré beaucoup de situations dangereuses et des événements imprévus. Un jour, alors que j’envoyais quelques lettres séparément dans un certain district, j’ai remarqué qu’un grand homme aux épaules carrées me suivait. Quand je suis montée dans un bus et me suis assise près de la fenêtre, il a pris le même bus et s’est assis derrière moi. J’ai donc demandé la protection de Maître et son aide, en pensant que je devais envoyer toutes ces lettres que j’avais apportées avec moi ce jour là. Je me suis calmée et j’ai émis des pensées droites. Quand le bus est passé sous un très long tunnel, j’ai tourné la tête et vu qu’une vieille dame était assise derrière moi à la place de cet homme de grande taille qui me suivait auparavant. Tout le bus était vide. Je ne voyais plus cet homme dans le bus. Miracle ! C’est vraiment « juste comme une scène de théâtre. » (Enseignement de la Loi lors de la tournée en Amérique du nord)
3. « La Distribution »
Avant de distribuer les documents de clarification de la vérité, nous les emballions au préalable avec beaucoup de soin. Un autre pratiquant a dit : « les gens aiment les choses compliquées ». Ces documents de clarification de la vérité sont les cadeaux les plus précieux que nous offrons aux gens, donc nous devons aussi les rendre complexes. Nous sentions que les documents de clarification de la vérité méritent un tel soin et une telle attention. Je vais donc souvent au marché sélectionner les documents que nous trouvons adaptés à l’emballage. Parfois je passe plusieurs jours. Nous avons exigé que les documents de clarification de la vérité soient les meilleurs, depuis le contenu jusqu’à l’emballage. Quand nous pouvions nous le permettre financièrement, nous essayions aussi d’assortir les couleurs pour plus d’harmonie. Quand le cœur est très pur, on trouve des matériaux qui sont à la fois beaux et peu chers. Après avoir fait un petit paquet de clarification de la vérité, c’est seulement quand nous étions satisfaits de l’intérieur comme de l’extérieur que nous avions le sentiment que c’était un produit de qualité.
Les choses que les pratiquants de Falun Dafa ont touchées sont brillantes et lumineuses, sans parler des choses qu’ils ont faites avec le cœur. Quand nous distribuions ce genre d’information à des gens, ils étaient contents. Plusieurs fois, quand ils ont accepté les documents ils ont dit : « Ce cadeau que vous me faites brille d’une certaine manière. » Les non pratiquants ont un côté conscient qui est lucide et comprend. Ils attendent d’en savoir plus sur le Falun Dafa, alors comment pouvons nous ne pas bien faire ? Parfois en voyant le regard plein d’attente des gens et la joie qu’ils expriment en recevant ces documents, je sens que j’ai fait trop peu.
Maître ne veut pas laisser une seule personne qui ait l’affinité prédestinée. Nous ne devions pas non plus laisser aucune personne prédestinée. Un jour j’ai donné un document à un homme d’âge moyen. Il m’a dit l’air sérieux : « Reprenez le ! Je sais ce que vous voulez me donner. » Je lui ai répondu calmement : « C’est quelque chose de bon ! Veuillez le prendre et jeter un coup d’oeil. Il n’y aura peut-être pas une seconde opportunité à l’avenir. » Il a refusé à nouveau. Quand je l’ai quitté, je me suis fait la réflexion que cette personne était si négative à l’égard de Dafa. Je me suis demandé s’il pourrait avoir une seconde chance à l’avenir. En tout état de cause, j’ai quand même émis des pensées droites pour nettoyer l’interférence autour de lui. Deux semaines plus tard, je suis allée dans une librairie distribuer des documents de clarification. Je les ai donnés à un homme. Il n’en a pas voulu. Il m’a regardée du haut en bas et me fixait d’un regard dur. Je n’avais pas peur. J’espérais juste qu’il accepte les précieux documents de clarification. Je lui ai tendu les documents des deux mains et suis restée debout là. Au bout d’un moment, son regard a soudain changé. Il a dit joyeusement : « Je les prends. » Quand je suis partie je me suis souvenue que c’était l’homme qui avait refusé la dernière fois.
Pourquoi est-ce que je suis restée là sans rien dire devant lui et que je ne suis pas partie ? Je me suis souvenue des paroles de Maître :
« Aujourd’hui cela vous est livré à votre porte. » (Zhuan Falun)
Maître ne veut abandonner aucune personne qui ait l’affinité prédestinée, ainsi il a laissé mon côté éveillé faire le travail. En tant que disciple, je ne peux pas illustrer complètement par des mots la compassion sans limites de Maître. Chaque fois, après avoir distribué des documents, en retournant chez moi, je cherche un endroit pour observer le ciel, sans bouger. En moi-même, je remercie Maître pour les pratiquants de Falun Dafa et pour les êtres ! Je demande la protection et l’aide de Maître. Je fais le vœu que les gens prédestinés qui ont reçu les documents de clarification ce jour là, puissent trouver le temps et soient dans le bon état d’esprit pour lire calmement les documents et regarder les VCDs. Je fais le vœu qu’ils comprennent la vérité sur le Falun Gong et soient sauvés par le Maître. Mais aussi je fais le vœu qu’ils transmettent ces documents à plus de gens encore, afin que plus de gens comprennent et soient sauvés. Durant ces moments là, souvent je pleure.
En distribuant les documents, il y a souvent des « dangers dans le danger », mais quand notre état d’esprit est pur et calme, et que les pensées droites sont fortes, Maître abat tous les dangers. Un jour, alors que je venais de finir de distribuer des documents dans un quartier résidentiel et que j’allais me rendre dans un autre endroit, j’ai remarqué qu’une personne de la sécurité à moto fonçait vers moi en venant d’une autre route. Il me fixait avec un regard méchant et des intentions malveillantes. J’ai senti qu’il venait pour m’empêcher de partir et qu’il voulait m’attraper. Nous étions alors à quelque cent mètres de l’entrée principale du district. Il descendait d’une route en pente et fonçait vers moi. J’ai émis une pensée : « empêchez le de me rattraper. » Et donc, alors que nous entendions le bruit de sa moto et des roues qui tournaient très vite, la moto semblait ne pas avancer. J’ai accéléré pour sortir par la porte principale. Le garde de sécurité a conduit vers l’entrée et a crié au portier : « Là, il y a quelqu’un… »
A mesure que la quantité de documents que je distribuais augmentait, de temps en temps, j’avais un sentiment de contentement. Le désir de me faire valoir, les accomplissements, l’irritation et beaucoup d’autres attachements apparaissaient. Quand j’étais surexcitée, les autres pratiquants me le disaient et je m’arrêtais pour me calmer et étudier la Loi.
Je me suis fixé des exigences comme si j’étais une nouvelle pratiquante et faisais les trois choses depuis le début. J’exigeais de moi-même de reprendre depuis le début, avec un cœur et un esprit encore plus pur et calme. Je sais que Maître me tire vers le haut, niveau après niveau.
De cette manière, nous avons clarifié la vérité de manière digne et droite. Nous sommes allés partout de manière assurée et ouverte. Année après année, jour après jour, nous avons marché et marché, chemin après chemin, d’un quartier à l’autre. Parfois nous marchions jusqu’à ce que nos pieds soient couverts d’ampoules. Nous ne savons pas combien de documents nous avons distribués, combien de lettres nous avons envoyées, ni à combien de gens nous avons clarifié la vérité. Finalement, nous avons juste essayé de notre mieux. Que l’environnement soit détendu ou qu’il y ait des vagues d’arrestations dans toute la ville, nous n’avons pour ainsi dire jamais arrêté. Nous avons juste persisté à clarifier la vérité. Je suis convaincue que : « la goutte d’eau qui tombe inlassablement peut creuser le roc. » Nous n’avons rien fait qui puisse étonner le ciel et la terre. Tout ce que nous avons fait et les nombreux documents que nous avons distribués sont comme l’eau de petits ruisseaux, elle coule tranquillement partout et vers des milliers de foyers. Il n’y a pas de raccourci dans le xiulian. De la même manière, il n’y a pas de raccourci pour clarifier la vérité et sauver les êtres. On doit le faire l’un après l’autre, avec un cœur et un esprit purs. L’état d’esprit calme provient de la foi solide dans Dafa et dans Maître et vient aussi des pensées et des actions droites. Plus nous abandonnons les attachements, plus notre cœur est pur et calme, et meilleurs sont les effets de la clarification de la vérité. C’est ce que je ressens au plus profond.
Tathagata
Il vient en portant la vérité parfaite selon son gré
Va aux quatre coins du monde avec une aisance insouciante
Le principe de Loi se répand partout dans la voie de ce monde
Plein des êtres le bateau de Loi lève la voile
En allant clarifier la vérité, souvent je récite ce poème de Maître, qui me rends particulièrement à l’aise et détendue.
15 novembre 2005