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Un principe dans la cultivation auquel je me suis éveillé pendant la méditation assise

Dimanche 17 septembre 2006 |   Écrit par un pratiquant de Chine continental

[Ste Clartés et Sagesse]

En temps normal je suis capable de faire la méditation assise pendant une heure. Mais parfois j’ai mal aux jambes et je me sens très mal à l’aise. Parfois j’ai cette sensation de malaise dans mon esprit comme s’il y avait plein d’insectes qui grignotent dans ma tête. Quand j’ai des pensées droites puissantes je récite dans ma tête ;

« […] c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayer donc pour voir si c’est vraiment impossible. » (Zhuan Falun)

Ou je récite la Loi [Fa] je peux continuer ma méditation sans être dérangé. Mais quand mes pensées droites ne sont pas puissantes, mon corps se met à balancer. Il semble que ceci réduit la douleur. Mais mon esprit n’est pas tranquille et je sens que cela dure trop longtemps : « Comment se fait-il que la musique continue encore? » Je me sens aussi très mal à l’aise avec des pensées qui surgissent dans ma tête : « Je devrai peut être déplier les jambes » ou « Aujourd’hui je n’ai pas besoin de méditer pendant une heure » ou « Il faudrait que je regarde l’heure et puis je continuerai s’il ne reste que peu de temps, mais s’il en reste encore beaucoup je m’arrêterai tout de suite ».

Une fois alors que je ne pouvais plus endurer davantage et qu’il me semblait que la musique ne s’arrêterait jamais, j’ai déplié les jambes. Quand j’ai vu qu’il ne restait qu’une minute j’ai été bouleversé.

Si tout le cours de ma cultivation se tenait dans cette méditation assise, alors ce serait comme si je m’étais arrêté de cultiver, que j’aurais renoncé à la cultivation une minute avant son accomplissement ! Comment ne pas se sentir plein de regret ?

La méditation assise est comme un processus particulier de cultivation. La durée de la musique est d’une longueur déterminée, définie par notre Maître. Nous savons que le but dans la méditation assise est d’atteindre 60 minutes. (Bien entendu il faut d’abord pouvoir faire les 60 minutes. Puis il faut autant que possible éliminer les pensées parasites pendant la méditation pour pouvoir atteindre un état de paix et de tranquillité.) Mais au cours de la méditation assise, surtout quand on est dans l‘état de Ding [concentration] après Jieyin [les mains réunies ensembles devant le bas-ventre], si l’esprit n’est pas tranquille et si l’on ne compte pas les sections de la musique, on aura du mal à savoir à quel point de la méditation on se trouve. La personne qui médite veut alors savoir à quelle distance elle se trouve de la fin pour pouvoir décider de continuer ou non la méditation. En fait il s’agit déjà d’un renoncement – d’un manque de fermeté dans la foi et d’un renoncement à endurer avec patience.

C’est la même chose quand on cultive. Maître a arrangé notre chemin de cultivation au début et si nous sommes capables de marcher sur ce chemin jusqu'à la fin, nous atteindrons la plénitude parfaite. Mais quand nous nous débattons au milieu des problèmes il est difficile de contrôler notre esprit, surtout quand nous sommes dans les souffrances et la douleur. Nous pouvons nous demander, « Quand est-ce que la cultivation s’arrêtera » ? Quand nous avons du mal à traverser une tribulation difficile on peut même avoir des doutes : « N’est-ce pas que Maître a dit il y a longtemps que cela se terminait ? Comment se fait-il que toutes ces années ont passées et que ce n’est toujours pas terminé ». Ceci montre déjà que l’on a peu de foi en Dafa et que la volonté de cultiver n’est pas stable.

Nous cultivons dans la brume de l’illusion sans savoir ce qui nous attend et sans savoir à quel moment elle touchera à sa fin. Il est possible qu’un pratiquant s’arrête de cultiver parce qu’il manque d’endurance ou par manque de confiance en Maître et en Dafa. Et il est même possible de s’arrêter seulement une minute avant son terme. Quel est le but final de la cultivation ? C’est de parvenir à la plénitude parfaite. Si quelqu’un a cultivé pendant des années mais renonce à tous ses efforts précédents simplement parce qu’il n’a pas pu contrôler son esprit en présence d’une tribulation, comment ne le regretterait-il pas au moment de la manifestation de la vérité.

Dans le chemin de la cultivation on a souvent l’occasion de faire les trois choses. Si à chaque occasion nous ne sommes pas stricts avec nous-mêmes, pensant qu’on compensera à la prochaine occasion, il y a bien des chances qu’il n’y aura pas une autre occasion. Si nous sommes capable de reconnaître vraiment que chaque minute dans la cultivation est précieuse et importante – que cela permet de cultiver jusqu’à devenir un être éveillé ou cela peut faire que l’on tombe au niveau d’une personne ordinaire- et si nous sommes capable de chérir chaque instant de notre cultivation, en suivant de près les enseignements de Maître et le critère de Dafa, alors ce qui nous attend dans l’instant final sera certainement la plénitude parfaite. Sinon, à cause de nos insuffisances accumulées à chacune des pauses (dans notre cultivation) ce sera dans le regret final, et douloureux.

Cultiver est vraiment immensément sérieux et sacré. Cela n’accepte pas la moindre vantardise ni forfanterie. Avant, au cours de la période de ma propre cultivation, il semblait que j’avançais bien. Mais je n’ai pas été régulier dans la pratique des exercices et j’ai failli arrêter de les faire jusqu'au moment ou j’ai été persécuté par la perversité. On ne cultive pas pour se faire valoir. Il s’agit d’un processus sérieux où on regarde en soi-même pour mieux se cultiver. Au cours de ce processus il n’y a de place ni pour le faux ni pour le superficiel.

Maître nous a enseigné que

« Quand une personne supérieure entend parler du Tao, elle le pratique avec diligence ; quand une personne moyenne entend parler du Tao, tantôt elle le pratique, tantôt non ; quand une personne inférieure entend parler du Tao, elle rit aux éclats, si elle n’en riait pas le Tao ne serait pas le Tao. »(Zhuan Falun, Neuvième Leçon)

Au cours de la cultivation, celui qui ne suit pas strictement les exigences, alors il est une personne moyenne comme le Maître l’a dit. De cette façon, c’est difficile pour ellei de parfaire sa cultivation. Si les autres lui donnent « un petit coup de pouce », elle fera un petit peu mieux. Mais si son environnement n’est pas bon, alors elle n’est pas assidue. Prenons par exemple quelqu’un qui n’a pas accès à un groupe de pratique, ni à un grand groupe d’étude de la Loi. S’il n’est pas assidu sans doute personne ne lui donnera un coup de pouce et probablement même personne se rendra compte de sa situation. Il ne trompe en fait personne mais il se fait du mal à lui-même.

Quand les autres pensent combien votre cultivation est bonne et combien élevé est votre xinxing, ceci ne représente pas votre vrai niveau de cultivation. Il n’y a que Maître qui connaît votre niveau véritable. Maître a parlé de cette chose là déjà à plusieurs reprises, mais j’étais resté bloqué sur cet attachement tout au fond de moi. Aujourd’hui j’en suis venu à comprendre grâce à une indication bienveillante du Maître. Puisque ce genre de chose s’est beaucoup produit durant cette période, cela deviendra très dangereux si cela continue. J’en suis venu à comprendre que la poursuite du confort et ne pas vouloir supporter les épreuves que ce sont mes attachements significatifs et qu’ils sont de très grands obstacles sur mon chemin de cultivation. Quand j’y pense à il me semble que ce sont des choses très difficile à dépasser et je me sens un peu découragé.

Aujourd’hui tout à fait par hasard j’ai aperçu des paroles du Maître,

Soudain je me suis rendu compte que ceci est vraiment un problème très sérieux. Il s’agit de savoir si on suit ou non les enseignements de Maître et également si on rejette les arrangements des forces anciennes. J’ai pris conscience soudain qu’à cause de mon attachement à la peur des épreuves et la recherche du confort je ne rencontrais pas les exigences de Maître. Les forces anciennes ont pris avantage de mon attachement et m’ont fait faire quelque chose d’encore pire, en essayant d’accentuer mon sentiment de culpabilité, pour me décourager et pour détruire ma croyance droite en essayant de me détourner de mon but final d’atteindre la plénitude parfaite. Ceci est extrêmement grave.

Mais le Maître nous enseigne:

« La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste… » (« Éliminer les interférences de Points essentiels pour un avancement diligent II)

Qu’importe si j’ai bien fait avant ou pas, puisque maintenant j’ai l’opportunité de cultivar Dafa, je dois bien le faire.

Le Maître dit :

« Tant que vous élèverez votre xingxing,vous serez capable de les surmonter, la seul chose à craindre, c’est que vous-même vous ne vouliez pas les surmonter ; si vous le voulez vous serez capable de les passer. » (Leçon quatre, Zhuan Falun)

Quelqu’un qui cultive dans Dafa est comme de la sciure de bois dans une louche d’acier fondu : le temps d’un éclair et la sciure a déjà disparue, totalement changé. Dafa peut réorganiser le cosmos entier dans le temps d’un éclair, il n’est même pas besoin de mentionner l’attachement d’une petite personne.

«Il suffit d’une seule pensée née d’une croyance juste. Quiconque peut maintenir cette pensée juste sera capable d’avancer jusqu’à la dernière étape et deviendra une divinité grandiose créée par Dafa. » (Enseignement de la Loi à la conférence internationale de Loi de l'ouest des États-Unis 25 février 2005)


Traduit de l’anglais en France le 15 septembre 2006