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Chercher à l’intérieur de soi. Voir les forces des compagnons pratiquants et abandonner la validation de soi-même

Vendredi 29 septembre 2006 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa à l’extérieur de la Chine

(Minghui.org)

Regarder à l’intérieur de soi pour trouver ses lacunes. Chercher les points forts d’autrui

J'entends souvent des compagnons pratiquants parler des manquements des autres, au lieu de se comporter comme des pratiquants. Tandis qu'ils jasent, ils se montent la tête. Plus qu'ils parlent, plus ils estiment que ce qu'ils pensent est exact. Quand d'autres pratiquants expriment leur accord avec leur point de vue, ils deviennent très heureux. Ils pensent également qu'ils ont une meilleure compréhension sur certaines questions que les autres.

Il y a un an, j'ai mentionné quelque chose à un pratiquant occidental au sujet d'un autre pratiquant. Je ne suis pas d'accord avec l'approche de ce pratiquant sur certaines questions, ainsi je ne pouvais pas m’empêcher de parler au sujet du comportement négatif de ce pratiquant. Après qu'il ait eu fini de m'écouter, il m’a dit : « Quand vous regardez d'autres pratiquants, vous devriez seulement regarder les choses qu'ils font de bien ». J'ai été surpris. Immédiatement je pouvais voir à quel point j’avais fait preuve d’un esprit très étroit et je me suis senti honteux. Plus tard j'y ai pensé plus longuement: Pourquoi n'ai-je pas prêté plus attention à ma propre amélioration ? Je me suis rendu compte que c'était parce que je regarde toujours les autres, sans me cultiver. En regardant nos compagnons pratiquants, nous devrions regarder leurs forces, regarder le côté qu'ils ont bien cultivé. En m’examinant, je devrais regarder ce que sont mes propres imperfections, constater où sont mes manquements afin de faire mieux. Ceci engendrera une perspective plus droite. Je me suis rendu compte que je devrais apprendre à être de plus en plus bienveillant envers les autres et quand je trouve quelque chose par hasard, je devrais essayer de rester calme, de sorte que je puisse progresser sans interruption.

En fait, le Maître nous a sauvés des enfers. Nous sommes tous des êtres sauvés par le Maître, donc il n’est pas question de « plus« élevé » ou de «moins élevé » en ce qui concerne le niveau. Nous cultivons tous la même Loi. En tant que vrais pratiquants nous devons faire ce que le Maître exige de nous contrairement à ce que nous voulons faire. Lorsque nous faisons face à un problème, nous ne devons pas regarder à l’extérieur du sujet pour s’interroger à quel point nos compagnons pratiquants cultivent ; seulement le Maître sait cela. La partie que les compagnons de pratique ont bien cultivée est assimilée à la Loi. Ce qui reste est la partie qui n’a pas bien cultivée et voilà pourquoi cette partie est plus flagrante. Qu’importe ce que nous voyons, nous devrions regarder à l’intérieur de soi, même si l’incident ne nous concerne que très peu en surface. Même si nous ne sommes qu’une tierce partie lorsque nous constatons un problème, nous devrions regarder à l’intérieur de soi. En tant que pratiquants, quand nous sommes confrontés avec un problème quelconque, si nous ne regardons pas à l’intérieur de nous-même, est-ce que nous nous cultivons toujours vraiment?

Quand nous dépensons beaucoup de temps et d’effort à parler des autres, qui est heureux ? Les démons. Quand nous sommes disposés à regarder à l’intérieur de soi et à se débarrasser de nos attachements, nous éliminons la perversité, mais quand nous regardons à l’extérieur, suspectons les autres et que nous nous plaignons au sujet des autres, nous multiplions les démons. Si nous passions ce temps à étudier la Loi et à faire les exercices, nous serions libres de problèmes et pourrions travailler très diligemment. Notre environnement global s’harmoniserait de plus en plus.

Abandonner la poursuite lorsqu’on discute certains sujets avec les compagnons pratiquants

Quand les compagnons pratiquants ont des idées différentes au sujet de quelque chose, bon nombre d'entre eux essaient de valider leur propre avis, espérant être traités avec importance et être acceptés par les autres. J'étais l'un d'entre eux. Chaque fois que nous rencontrions un problème, nous nous comportions de cette façon. J’ai réalisé qu’on tirait profit de la situation et qu’éventuellement rien ne pouvait être solutionné. Nous ne voyions aucune amélioration globale.

Plus tard, j'ai pensé : À quoi ressemble un vrai grand Éveillé ? Il est quelqu'un qui est en mesure de laisser tomber la fierté égoïste. Ainsi quand nous entendons l'idée d'un compagnon pratiquant, tant que c’est bon la grande Loi [Dafa] et à notre seul Corps, nous devrions leur donner notre appui et travailler en harmonie avec leurs idées sans réserve, au lieu d'exprimer inlassablement notre propre idée sur la question. Si son approche peut atteindre le but et mon approche peut atteindre également le même but, pourquoi argumenter à ce sujet? Si au moment même où nous rencontrons un problème, nous pouvions laisser aller l'égoïsme, et s’harmoniser avec ce que d'autres pratiquants veulent faire, alors notre corps unique sera harmonisé et se complètera continuellement. Combien de perte encourrons-nous dans notre corps unique si nous refusons de renoncer à l'égoïsme ? En fait, nous installons tous les vrais obstacles, qui sont le résultat de ne pas vouloir abandonner nos propres intérêts pendant les conflits. Quand un compagnon pratiquant propose une suggestion, si nous tous pouvions la compléter et essayer de l'harmoniser, c'est une manière de résoudre les choses, contrairement à vouloir éterniser la discussion dans les deux sens, gaspillant le temps de tous et chacun. Si nous pouvions adopter une action solide sur tout ce que nous faisons, nous serons constamment rectifiés et élevés. N’est-ce pas ce que nous voulons?

Lorsque je me suis éveillé à ceci, j’étais très heureux. Je pouvais finalement être en mesure d’abandonner mon esprit de poursuite. Quand je suis revenu à notre environnement de groupe, j’étais beaucoup plus heureux. Le fardeau que j'avais eu concernant l'attachement à vouloir me valider était si lourd. J'étais toujours allé à notre étude et discussion de groupe avec ce fardeau lourd inaperçu. Maintenant que je peux le laisser tomber, je me sens le cœur vraiment léger.

Mis à la poste originalement le 8 septembre 2006


Traduit de l'anglais au Canada le 23 septembre 2006