pratiquants
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À 17 h, un soir, en 2003, un pratiquant et moi, avons pris un bus pour aller dans un village lointain. Nous n'avions pas pris le temps de dîner. Nous avions deux grands sacs remplis de documents de clarification de la vérité. Nous voulions, cette nuit là, puisque nous avions autant de documents, utiliser le plus efficacement possible notre temps pour les distribuer tous, même si cela nous prendrait toute la nuit.
Quand nous distribuions les documents, nous n'avions pas peur et nous n’avions pas d’autres pensées humaines non plus. Nous n’avions qu’une seule pensée: aider les gens du village à connaître le Falun Dafa et permettre aux bonnes personnes d’être sauvées! Nous chérissions le matériel autant que nous le pouvions et nous pensions comment chaque dépliant pourrait jouer le rôle de sauver les êtres vivants. Sans presque nous arrêter, nous avons couvert une grande superficie et nous avons fait ce que nous nous étions proposé de faire.
Quand nous avons fini de distribuer et d’afficher tous les documents, il était déjà 4 h du matin. Nous sommes arrivés sur une route et avons pris une petite pause pour nous nettoyer un peu. L'aurore s’est levée. Afin de mieux utiliser de notre temps, nous avons marché pendant que nous attendions un autobus. Pendant que nous marchions, nous nous sommes rendu compte que nos vêtements étaient trop minces et nous avons sentis le froid. Nous étions affamés, assoiffés, somnolents et fatigués. Ces sentiments nous ont envahis tous ensemble.
J'ai réalisé que de telles pensées n'étaient pas justes. Elles étaient des pensées humaines. Je suis un pratiquant de Falun Dafa. « Il y a le Maître et il y a la Loi [Fa]. De quoi avons-nous peur ? » Nous avons continué, mais les pensées humaines sont réapparues. J'ai pensé : « Maître, je me sens si chanceux de pouvoir cultiver une si grande Loi venant de vous, mais je sens que c’est si difficile aussi ! »
Dès que le mot « difficile » est venu, j'ai découvert deux dragons secouant leur tête et leur queue, de chaque côté de moi. Avec leurs favoris de dragon, ils semblaient heureux et dansaient à mes côtés. Je me suis soudainement éveillé : « Les dragons célestes nous sauvegardent. C’était tellement clair ! » Je me suis exclamé, surpris : « Maître ! Comme vous protégez vos disciples! »
J'ai fondu en larmes. Tous mes sentiments et mes pensées humaines ont disparu. J'étais honteux d’avoir eu ces sentiments devant le Maître. C'était le Maître qui était responsable de ma renaissance, une minuscule vie. Je suis le disciple du Maître. Je devrais bien faire les choses qu'un disciple devrait faire. Je n'ai plus senti les tribulations par la suite. Tout ce que je ressentais c’était la joie d’être un disciple du Maître. C’est impossible pour moi de rembourser ce que le Maître nous a donné, même si je sacrifie tout ce que j'ai, y compris mon corps et ma vie.
Respectueusement, je demande aussi aux pratiquants de chérir cette occasion éternelle.
4 août 2006.
Traduit de l’anglais au Canada le 5 septembre 2006
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm