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Des familles de pratiquants appellent la communauté internationale à prêter une étroite attention à la persécution des pratiquants dans la prison de Shiling, agglomération de Siping, province de Jilin

29 janvier 2007

(Minghui.org)


Nous sommes les membres de famille de pratiquants de Dafa qui ont été illégalement arrêtés et détenus dans la prison de Shiling, dans l’agglomération de Siping, province de Jilin. Durant la persécution illégale du Falun Gong, en tant que proches, nous avons vu de nos propres yeux la persécution brutale et inhumaine et la violation des libertés personnelles et de la liberté de croyance de civils.

Récemment, du fait de la mise en lumière de l’inhumaine collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, nous nous inquiétons pour nos proches qui ont été arrêtés et incarcérés dans la prison de Shiling, agglomération de Siping. En particulier depuis que le Bureau 610 dans l’agglomération de Changchun mène encore une fois des sessions de lavage de cerveau, ou ce qu’ils appellent des sessions de « ré-éducation » pour persécuter les pratiquants, notre anxiété est à son comble.

Dernièrement, les politiques de la prison de Shiling deviennent de plus en plus irrationnelles et désespérées. Chaque famille de pratiquants n’est autorisée à parler aux membres de leur famille que dix minutes. Depuis que les sessions de lavage de cerveau ont commencé en Juillet, les privilèges de visite des familles ont souvent été révoqués. Certaines familles n’ont pas été autorisées à voir le pratiquant pendant plusieurs mois. C’’est une sérieuse violation de nos droits.

Nous ne donnerons que quelques exemples d’après lesquels il n’est pas difficile d’appréhender le degré de persécution.

Exemple un : Un pratiquant, M. Liang Zhenxing a été transféré à la Prison de Shiling. Depuis lors, il a eu l’interdiction de parler à quiconque. M. Liang a fait une grève de la faim pour protester. En août, sa famille est allée lui rendre visite. Il est sorti avec le soutien d’un garde mais il était d’une maigreur squelettique. Même dans cette situation, la prison a insisté pour prendre des photos et des vidéos de ses membres de famille. Sans quoi, ils ne seraient pas autorisés à la voir. Par la suite, parce que M. Liang refusait de renoncer à sa croyance en Falun Dafa, la prison et le Bureau 610 de Changchun, de connivence, ont constamment harcelé sa famille. Ils ont ordonné au comité de rue de surveiller sa femme et ont menacé de l’arrêter. A présent, M. Liang est toujours détenu. Sa femme n’a jamais pu le voir.

Exemple deux : un pratiquant, M. Wang Hongge, a été arrêté au mois de juillet. Il n’a pas été autorisé à voir sa famille jusqu’en septembre. Lorsqu’ils l’ont vu, ils ont découvert qu’il avait eu des problèmes cardiaques. Il était souvent congestionné et avait des difficultés à respirer. Il était très amaigri. Pourtant, le précédent directeur du Département des Affaires politiques et le gardien de police Li Guojun l’ont brutalement battu . Sa famille a demandé plusieurs fois sa libération pour raison médicale, mais on leur a dit qu’à moins qu’il ne soit mourant, ce ne serait pas possible.

Exemple trois : lorsque la famille a rendu visite au pratiquant M. Wang Liansu, ils ont vu que sa jambe droite était manifestement blessée, il ne pouvait pas marcher normalement. Des sources de l’intérieur de la prison ont révélé que c’était un gardien de police qui l’avait blessé, et ceci parce qu’il refusait d’abandonner sa croyance. Mais le chef de la prison, Li Wendong, l’a nié et a dit : « Vous pouvez intenter une poursuite, ça n’avancera à rien. » M. Wang est aussi empêché d’aller aux toilettes, de même que de nombreux autres pratiquants. Lorsque M. Wang a été capturé, il a été choqué à la matraque électrique sur ses parties intimes. La douleur était atroce. A présent on l’empêche d’uriner. On ne peut pas imaginer la douleur qu’il endure.

Exemple quatre : le pratiquant M. Huang Xuelin n’a pas coopéré et a été insulté par une personne mauvaise du nom de Li Wenjun. Li Wenjun et un autre « collaborateur », Han Jingqun, ont emmené M. Huang dans un coin des toilettes et l’ont brutalement passé à tabac. Un des deux a frappé M. Huang au visage et l’autre lui a frappé la poitrine, le dos et le côté. D’autres prisonniers criminels qui regardaient ont aussi participé à le torturer. Ils n’ont arrêté les coups que lorsque M. Huang a craché du sang et s’es évanoui. Lorsque M. Huang a repris conscience, il a découvert que ses vêtements étaient couverts de sang. Puis ils l’ont placé entre deux grands baquets de fer. Le collaborateur Zong Yanlong a brutalement frappé M. Huang à la gorge avec son poing. M. Huang s’est évanoui à nouveau. Lorsqu’il a repris conscience, afin de dissimuler leurs crimes, ses bourreaux ont amené un pot d’eau et ont nettoyé le sang sur la tête et le visage de M. Huang puis ils l’ont ramené dans sa cellule. Plus tard, le gardien de police Zhang Sixing a menacé M. Huang en disant « Vous battre comme cela n’était rien, ça sera pire la prochaine fois. »

Les exemples de persécution qui précèdent ne sont que la pointe de l’iceberg. Les pratiquants Zheng Weidong, Xie Fei, Wang Enguo, Liu Dapeng, Liu Zhijun et beaucoup d’autres ont été battus jusqu’à l’inconscience et beaucoup ont souffert les tortures à l’électricité et avec d’autres instruments atroces. Presque toutes les familles des pratiquants ont été menacées. Aussi, parce que les membres de famille de certains pratiquants étaient sans nouvelles d’eux depuis longtemps, ils se rendaient constamment à la prison et ont été arrêtés par la prison qui travaillait avec le Bureau 610. Aussi inhumains que soient ces actes, la prison de Jilin a répété les crimes de nombreuses fois. Certains membres de famille ne cultivent pas et la prison leur a menti en leur disant qu’écrire les « Cinq déclarations » (similaire aux « Cinq déclarations » et à la Déclaration de garantie) pouvait réduire la peine des pratiquants. Au lieu de ça, la prison a empiré leur traitement, les forçant à s’asseoir chaque jour sur un tabouret de bois. Les pratiquants de la Division éducationnelle vit dans des espaces si minuscules qu’il n’y a pas de place pour leurs nécessités quotidiennes. Cependant, ces pratiquants ne sont pas autorisés à sortir et doivent rester enfermés toute la journée. Il est difficile d’imaginer leur situation.

Nous espérons que la communauté internationale prêtera attention à ceci et aidera à mettre fin à la persécution brutale et inhumaine.

Signé :

Les familles de tous les pratiquants de Dafa qui ont été arêtes et détenus dans la prison de Shiling, agglomération de Siping, province de Jilin.