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Tout mon bonheur vient de Falun Dafa

31 janvier 2007 |   Écrit par une Pratiquante de Taïwan

(Minghui.org)

Je m’appelle Yio Meilian, je suis une femme tout à fait ordinaire. Durant la première moitié de ma vie, j’ai lutté entre avoir assez à manger et être obligée d’effectuer un travail physique dur. Après m’être mariée, j’ai beaucoup souffert de plusieurs maladies et ai vécu sous une constante pression de la part de ma famille. J’avais l’impression d’être une coquille vide ambulante, sans avenir. Je voudrais partager mon expérience de la misère sans fin que j’ai subie jusqu’à finalement recevoir une nouvelle vie et un avenir radieux grâce à la pratique du Falun Gong; Comme une lune pleine et éclatante après que les sombres nuages soient passés.

Une petite fleur de lotus souffre sous un vent implacable

Je suis née dans une famille très pauvre, mon père était obsédé par les jeux d’argent et les femmes. Il n’a jamais rempli ses responsabilités parentales, résultat, ma mère en a énormément souffert. On m’a dit que quand j’étais toute petite, mon père avait vendu ma sœur aînée. Ma mère, incapable d’endurer davantage, s’est suicidée. Je n’avais qu’un an à ce moment là. Ma tante m’a dit que peu de temps après cela, mon père était mort également. Le jour où ma mère s’est suicidée, elle a dit à ses frères et sœurs de ne jamais permettre à mon père de me donner.

Avant que mon oncle ne soit incorporé, il a dit à mon père de ne pas me vendre à une autre famille, puisque que dans deux ans, à son retour de l’armée, il prendrait soin de moi. Mon père, plein de ressentiment, prit sa revanche sur mon oncle qui l’avait menacé de mort après le suicide de ma mère, il m’a donc vendu pour plus de 1 600 Yuans. J’avais à peine six ans. J’ai été vendue à un fermier qui avait à peine de quoi manger. Les enfants obtenus dans ces conditions des enfants ouvriers. La vie était dure dans ma famille d’accueil, quand bien même je n’étais qu’une enfant. La belle-sœur de ma mère d’adoption aimait commérer et reporta sa colère sur moi. Ma mère d’adoption ne prit pas ma défense, et elle aussi, passait fréquemment sa colère sur moi. Quelques fois, j’étais battue alors que je travaillais. Souvent, mon corps était tout noir et bleu. Mon père d’adoption, lui non plus ne se souciait pas de moi. Il voulait m’envoyer à l’école, mais je n’avais été en classe que jusqu’au cours préparatoire.

A mes dix-huit ans, on a arrangé mon mariage. Avant que le mariage n’ait lieu, une nuit mon futur mari a amené sa petite amie à la maison pour y passer la nuit. Je ne savais pas trop ce que ma future belle-famille allait faire de moi et où je devrais aller à partir de là. Alors que j’hésitais, ma grande sœur, a soudain fait son apparition. Ma sœur aînée était mariée et avait sa propre petite affaire. Elle a insisté pour m’emmener avec elle.

Petite fleur de lotus s’épanouit sous la fumée et la poussière

J’ai été assez idiote pour travailler à nouveau au domicile de ma sœur comme femme à tout faire. Année après année, je travaillais très dur mais n’ai jamais été payée. De nombreuses années plus tard, j’étais toujours sans le sou. J’ai dit à ma sœur que je voulais travailler dans un village pour gagner de l’argent et être ainsi indépendante. Quelques mois plus tard, ma sœur m’a dit que le propriétaire du magasin près du sien voulait me marier à son fils.

En fait, je n’avais nulle part où aller et savais à peine lire ou converser intelligemment. Ce que je ne savais pas à l’époque, c’était que ma sœur voulait me garder non loin d’elle pour me faire travailler gratuitement. C’est elle, en fait, qui est allée demander pour le mariage. Elle a dit au propriétaire du magasin que j’aimais beaucoup son fils. Pour cette raison, après mon mariage, ma belle-mère souvent m’injuriait et m’accusait d’être une “femme facile ». J’ai rapidement compris après mon mariage que ce que je chérissais le plus et espérais dans mon cœur n’était qu’une illusion. A partir de ce moment là, non seulement j’ai du travailler pour ma sœur, mais aussi j’ai du faire toutes les tâches ménagères de ma propre maison.

Après quelques années de mariage, je suis tombée enceinte à plusieurs reprises, mais à chaque fois, ils m’emmenaient à la clinique et me faisaient avorter. Je pensais qu’ils voulaient que je continue de travailler tant que j’étais encore jeune et apte. Mon corps, était toutefois sérieusement endommagé après plusieurs avortements. De plus je n’avais pas l’alimentation et les soins appropriés pour recouvrer une bonne santé. Ma sœur était pleine de ressentiment car je ne pouvais pas l’aider autant qu’auparavant. Elle était même jalouse que je sois mieux lotie qu’elle. Souvent elle médisait de moi à mes beaux-parents, inventant même des choses sur mon compte. Résultat, j’étais souvent battue et insultée par mes beaux-parents et par mon mari. J’ai beaucoup souffert tant physiquement qu’émotionnellement.

Marcher devant la porte de l’enfer

Je suis retombée enceinte quand j’avais plus de trente ans. Cette fois-ci mon mari et sa famille ont accepté de me laisser avoir des enfants, quand bien même ma condition physique ne faisait que se dégrader. En l’espace de trois ans, j’ai eu deux enfants. Malheureusement, ma santé se détériorait à cause d’importants saignements post-partum et d’une rupture utérine. J’ai été opérée à plusieurs reprises et j’ai du rester à l’hôpital pendant quelque temps. Résultat, je suis devenue très faible et ne pouvais vivre sans médicaments.

Mon enfant était chétif, mais j’étais si malade que je pouvais à peine le prendre quand il pleurait. Mon seul espoir était de réussir à élever mes enfants, puisque je ne pensais pas qu’il puisse y avoir un avenir pour moi.

En attendant que la tempête se calme

Je cherchais une voie spirituelle mais j’étais trop enfoncée dans la misère sans aucun moyen de m’en sortir. Jetant un regard en arrière sur ma vie, je n’avais rien appris et vivais comme un animal. Après n’avoir expérimenté que la souffrance, l’insécurité et un environnement familial dur, mon corps et mon esprit se sentaient emprisonnés et je me dirigeais vers l’enfer à toute allure.

Finalement, un ami vint me voir et mentionna une pratique appelée Falun Gong et à quel point cela était miraculeux. Au début, cela m’importait peu mais après je l’ai entendu dire qu’on pouvait cultiver son cœur je fus touchée. Je voulais apprendre car il y avait tellement de peine dans mon cœur. En fait, je ressentais que le monde n’avait rien à offrir à part la douleur et mon cœur était plongé dans les ténèbres. J’ai senti devoir apprendre le Falun Gong ! Si cela pouvait élargir mon horizon, élever ma moralité et me libérer de la prison de mon propre cœur, alors…

Je suis allée au stage de neuf jours de conférences vidéos et j’ai appris les exercices. Cependant, je n’avais pas la moindre idée de ce que le fondateur de la pratique, Maître Li Hongzi disait. Pour moi, même le langage le plus simple était un défi. Je savais seulement que le Falun Dafa semblait très raisonnable. A cette époque, ma condition physique était tellement mauvaise que je marchais comme un matelot soûl. De même, mon système digestif était gravement touché après une prise de médicaments à long terme, de ce fait il ne fonctionnait pas très bien. Lorsque je marchais, je devais pousser une poussette pour me tenir équilibré. Lorsque j’entendais les compagnons de pratique dire comment ils avaient recouvré leur santé et qu’ils n’avaient plus besoin de prendre des médicaments après avoir pratiqué le Falun Gong, je suis devenue encore plus déterminée à pratiquer.

J’avais foi en Dafa et après la série des conférences en neuf jours, j’ai arrêté de prendre mes médicaments. Initialement, il n’y avait pas de site de pratique près de chez moi. Heureusement, un mois plus tard, un pratiquant a établi un site de pratique tout près. J’étais enchantée et je savais que je devrais me lever à 4 heures du matin pour faire les exercices. Lorsque je poussais ma poussette dans la nuit, je pensais : « Si je meurs, tant pis. Je dois y aller et pratiquer. » Au début, je ne pouvais même pas me tenir debout en faisant l’exercice ‘Tenir la roue’ mais je pouvais encore sentir le champ d’énergie puissant lorsque je rentrais chez moi.

Tests et tribulations

Peu de temps après que j’ai commencé à pratiquer, le coordinateur local me demanda d’être responsable de la musique des exercices tous les jours. Je m’inquiétais que ma famille ne comprenne pas cela. J’ai réalisé plus tard que j’essayais d’être une bonne personne et donc j’ai dit honnêtement à ma belle mère comment j’avais commencé de me cultiver dans le Falun Dafa. Elle m’a réprimandé mais je suis demeurée silencieuse et l’ai laissée parler. Lorsqu’elle m’a frappée avec un bâton, je n’ai pas pleuré et l’ai laissée me battre. Lorsqu’elle en a eu assez, je lui ai dit calmement : « Merci, mère. » Elle était très en colère et m’a demandée pourquoi je la remerciais. Je lui ai dit sincèrement : « Si tu avais été bonne avec moi et m’avait rendue heureuse, j’aurais manqué la chance de cultiver. »

Depuis lors, peu importe la façon dont ma belle-mère me réprimandait, je l’ai toujours remerciée. J’ai fait la même chose avec mon mari après qu’il m’ait battu. J’allais au site de pratique tous les jours. Deux mois plus tard, j’ai réalisé que je pouvais me tenir droite et marcher droit. Je pouvais également tenir ma tête haute et bouger rapidement. Depuis, j’ai pratiqué régulièrement et mon mari a commencé également de changer. Il est devenu capable d’accepter des critiques et allait au travail à l’heure. De plus, il a cessé de me mentir.

Je voulais joindre le groupe d’étude des enseignements du Falun Gong mais je ne pouvais pas bien comprendre ce que les autres pratiquants disaient. Quelques pratiquants disaient que la cultivation consistait à passer des tests. Alors, je me demandais ce que voulait dire « passer des tests ». D’autres pratiquants me disaient : « C’est pour que tu t’éveilles toi-même et tu devrais prendre cette opportunité d’abandonner tes attachements. » Je me demandais en moi-même : « Qu’est-ce que l’éveil et que sont les attachements ? » Lorsque je partageais des expériences, tout le monde riait à dit car je n’étais pas capable d’utiliser les bons mots pour m’exprimer. Pendant longtemps, mes compagnons de pratique m’ont corrigée avec bienveillance. Etudier la Loi et le partage d’expériences était la seule façon pour moi d’acquérir des connaissances. Je voudrais remercier du fond du cœur ces pratiquants qui m’ont aidés.

Le livre céleste inspire ma sagesse

Lire les caractères chinois était extrêmement difficile pour moi à cause de mon instruction limitée. Il semblait qu’il n’y avait qu’un paquet de mots en noir et blanc et je ne pouvais pas les différencier. Doucement, je suivais les autres en lisant la Loi. J’apprenais quelques mots à chaque fois et je commençais à comprendre quelques principes de la Loi. Je lisais quant j’avais du temps. Après une année, j’ai été capable de lire le livre Zhuan Falun en entier et je comprenais également le sens des mots. Je n’avais jamais espéré être capable de lire à mon âge mais j’en suis capable parce que je pratique le Falun Gong.

De toute ma vie, Zhuan Falun est seul livre que j’ai lu du début à la fin. Les autres pratiquants pouvaient le lire en 24 heures mais cela m’avait pris une année. En un an, j’ai retrouvé la santé et j’ai été psychologiquement libérée de mon ancien moi. Lorsque ma belle-mère prenait son bâton pour me frapper, elle changeait soudainement d’avis. Une fois, je voulais sortir pour propager la Loi et elle m’a demandé gentiment : « Il fait tellement chaud. Es-tu sûre de toujours vouloir y aller ? » Je lui étais vraiment reconnaissante pour sa sollicitude et j’ai dit : « Apprendre Dafa n’est pas difficile ; le plus difficile est pour les gens que ne l’ont pas obtenu. » Quand mon mari ouvrait la bouche pour me crier dessus, lui aussi soudainement changeait d’avis. Parce que j’avais changé, alors ma famille changea et de même le monde dans lequel je vivais. Les joies et les merveilles de la vie qui m’avaient échappées pendant si longtemps revenaient doucement à moi. Ma gratitude envers Maître et Dafa est indescriptible.

La petite pratiquante touche toute la famille

La famille de mon mari préférait les garçons et donc elle gâtait mon fils. Je n’avais pas grand-chose à dire en ce qui concernait l’éducation de mon fils. Je pouvais seulement être là et regarder. Ma fille, d’un autre côté, était traitée différemment. A l’âge de deux ans, elle commença à m’accompagner au site de pratique pendant les mois d’hiver. En, grandissant, elle récitait quelques poèmes de Hong Yin et apprit à faire l’exercice de la méditation assise. La chose miraculeuse fut que ma fille était très respectueuse envers ses grands- parents. Lorsqu’il y avait quelque chose de bon à manger, elle le présentait d’abord à ses grands-parents et seulement après qu’ils aient refusé, elle le mangeait. Elle se conduisait continuellement comme ça et finalement ses actions touchèrent non seulement son père mais également ses grands-parents.

Au début, ma belle-mère et mon mari disaient aux enfants de ne jamais écouter leur mère. Cependant, après avoir vu combien les enfants se comportaient différemment dans leur vie de tous les jours, tous furent d’accord : « Falun Dafa est bon ! »

L’arrangement de mon chemin de cultivation

Lorsque j’ai commencé à pratiquer, j’ai compris le principe de perte et de gain mais je n’étais pas certaine des conflits autour de moi. Pour cette raison, j’ai souvent trébuché et j’ai chuté ces quelques dernières années. Alors j’ai pensé aux paroles du Maître :

"Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique - qu’elles soient bonnes ou mauvaises - sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer ("A la Conférence de Loi à Chicago ")

J’ai commencé tout doucement à abandonner ma rancœur pour les injustices, les rancunes et la misère dans mon cœur. En réalité, c’est Dafa qui m’a aidé à transcender toute ma souffrance du passé.

En plus de ma cultivation personnelle, je voulais aussi participer aux activités et propager la Loi. J’ai aidé les nouveaux pratiquants au site de pratique et j’ai distribué des tracts. En plus de ça, ma participation a été quelque peu limitée du fait de mes compétences inadéquates pour communiquer. Quant j’ai vu comment le Parti communiste chinois calomniait le Falun Dafa et persécutait les compagnons de pratique innocents, j’ai eu le cœur déchiré. Je voulais tellement aller sur Internet pour clarifier la vérité et leur dire : « Je suis moi-même un témoignage qui montre à quel point Falun Dafa est bon ! »

De façon étrange, un jour, mon mari a ramené un ordinateur à la maison. Cependant, il ne me permettait pas de le toucher- il me criait dessus si je le touchais. L’ordinateur était pour que mon fils joue à des jeux et qu’il surf sur le net pour le plaisir. Je croyais que mon mari voulait que notre fils soit comme ses compagnons de classe. Notre fils était accroché à l’ordinateur et il apprenait également à mentir et se battre avec d’autres enfants à l’école. J’ai dit à mon mari que s’il voulait que notre fils devienne un bon garçon, il devrait l’emmener participer à quelques activités du Falun Gong ou à l’école de Minghui.

Un membre se cultive, toute la famille en bénéficie

Peut-être parce que c’était le bon moment ou parce que ma fille et moi, nous nous sommes tellement bien conduites pendant longtemps, mon mari croyait ce que je disais. Toute ma famille, dont mon mari, mon fils et ma fille participaient à toute activité organisée par l’école Minghui (programme d’éducation centré sur les enseignements du Falun Dafa et tenu par des pratiquants). Nous remarquions que notre fils changeait pour le mieux de semaine en semaine et il ne jouait plus de mauvais tours à ses camarades de classe. Par conséquent, mon mari commença à étudier la Loi et pratiquer les exercices avec nous. Ma belle-mère commence aussi à être plus attentionnée. Si je n’ai pas le temps, mon mari accompagne de lui-même les enfants à l’école Minghui.

A présent, je peux utiliser l’ordinateur. J’ai appris comment aller en ligne pour clarifier la vérité aux personnes profondément empoisonnées en Chine. J’ai à présent, un emploi régulier, un environnement familial harmonieux, la santé et des enfants merveilleux. Auparavant, tout cela n’était qu’un rêve non réalisé ! Je sais que si ce n’était le Falun Gong, je me serais dirigée vers ma tombe avec mes seuls regrets. Après avoir retrouvé la santé et avec l’argent que j’ai économisé sur les médicaments, les conflits à la maison se sont dissipés.

Je regarde en arrière avec un cœur plein de gratitude. Ma lutte dans le passé est devenue une force de motivation. Maître a mentionné que lorsqu’un membre se cultive, toute la famille en bénéficie. J’espère que tous les membres de ma famille pratiqueront le Falun Gong et obtiendront la Loi. Puissent toutes les personnes prédestinées dans ce monde chérir cette opportunité. Puisse la Chine continentale assurer un environnement paisible pour que les gens pratiquent en toute liberté.

Le Falun Gong m’a donné une deuxième vie. Sans cela, je n’aurai pas vécu jusqu'à ce moment. J’espère qu’après avoir lu la véritable histoire de ma vie, d’autres chériront le Falun Gong comme je le fais.


Traduit de l’anglais de :