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Compléments d’information sur la persécution de M. Feng Bingkun et de Mme Tang Jinai de la ville de Zengcheng, Province du Guangdong

31 janvier 2007

(Minghui.org)


En février 2005, le pratiquant M. Feng Bingkun a été illégalement arrêté par la police de sa ville natale dans l’Agglomération de Zhenlong, ville de Zengcheng. En mai 2005, le Tribunal de la ville de Zengcheng l’a condamné à trois ans et cinq mois de prison. Sa condamnation prendra fin le 20 mai 2008. Le commissariat de police de la ville de Zhenlong fait maintenant partie du commissariat du Village de Jiulong, Agglomération de Luogang, ville de Guangzhou.

Selon les lois chinoises, quand une personne est condamnée, la police locale doit informer la famille du verdict, ainsi les membres de la famille peuvent rendre visite à la personne incarcérée. Mais la police locale dans le cas de M. Feng Bingkun n’a pas osé avertir les membres de sa famille de cette condamnation. Ils ont eu peur de laisser des preuves de leur persécution illégale. La famille a uniquement reçu une courte lettre de M. Feng en mars 2006, lors de la première des deux années pendant lesquelles il était en prison. Tous les produits consommables et lettres que sa famille lui ont envoyé à l’adresse indiquée sur sa lettre, leur ont été retournés. Ses pauvres parents n’ont pour vivre que leur pension de moins de 100 yuans chaque mois. Parfois, ils n’ont même pas assez d’argent pour s’acheter du riz. Ils n’ont donc pas les moyens pour rechercher l’endroit où il est emprisonné et pour savoir s’il est encore vivant ou non.

En décembre 2006, avec l’aide de personnes de coeur, les vieux parents de Feng Bingkun ont réussi à se rendre à la prison Sihui dans l’Agglomération de Jiguangtang, Comté de Sihui, Province du Guangdong. Ils n’ont pu parler à leur fils que par le biais d’un téléphone permettant la communication au travers d’une vitre épaisse de séparation. Toute la rencontre a été enregistrée sur bande magnétique. Avec la présence en permanence de la police, ils n’ont pas pu en savoir plus sur la persécution que subissent les pratiquants dans la prison de Sihui, mais selon Feng Bingkun, coups de pieds et autres passages à tabacs y sont des pratiques normales. Dans cette prison, les détenus non pratiquants peuvent rencontrer deux à trois fois par mois leurs familles et même les appeler depuis la prison. Ils peuvent également prendre des repas avec leurs familles dans le hall de réception de la prison. Mais les pratiquants sont étroitement surveillés et supervisés. Ils peuvent quand à eux rencontrer leur famille tout au plus qu’une fois par mois. Les appels téléphoniques et les lettres aux familles sont interdits. Les lettres et paquets envoyés par les familles sont tous retournés sans exception. Même les vêtements et les chaussures (excepté les sous-vêtements) que les membres de la famille apportent eux-mêmes sont refusés.

Le Parti persécute sans scrupule les pratiquants, il salit leur dignité, les prive de leurs droits élémentaires, les désavantage économiquement et même prend leur vie. Ils les persécutent au point où « aucun moyen n'est trop excessif ». Ils ont peur que le peuple chinois et les gens dans le monde en viennent à connaître la vérité, donc ils tentent de bloquer la diffusion de l’information niveau par niveau.

La police et les fonctionnaires du Bureau 610 ont persécuté la femme de Feng Bingkun, Mme Tang Jinai, de l’Agglomération de Zhenglong, ville de Zengcheng, à de nombreuses reprises. (Veuillez vous référer à l’article publié sur le site web Minghui/Clearwisdom le 7 avril 2005. L’article était intitulé « La police force une pratiquante enceinte de Zengcheng dans la province du Guangdong, à avorter », pouvant être lu sur http://fr.clearharmony.net/articles/200505/19849.html). Après que M. Feng ait été arrêté, sa femme et son bébé d’un an ont du quitter leur domicile et aller vivre ailleurs. Errant, sans source de revenu, comptant sur l’aide d’amis et de protecteurs. Ils devaient constamment changer d’endroit et vivre de la pitié des autres. Pour plaire à leurs supérieurs et recevoir une récompense, la police locale a loué une maison près de celle des parents de Mme Tang pour les surveiller, dans l’espoir de l’attraper. Ils utilisent sans vergogne l’argent des contribuables pour persécuter de simples bonnes personnes.

En juin 2006 la police a obtenu son numéro de téléphone alors qu’elle appelait ses parents. Ils ont utilisé la technologie de traçage des téléphones cellulaires pour la localiser et la surveiller. Ils ont encerclé son unité de travail où elle avait un emploi temporaire et de nouveau, ils l’ont arrêté. (Veuillez vous référer à l’article publié sur le site web Minghui/Clearwisdom "Mme. Tang Jinai, une pratiquante de Falun Gong de Guangzhou City, a été illégalement arrêtée – Son bambin de deux ans a été séparé de force de ses parents", pouvant être lu sur ). Sa famille est allée au commissariat de police local pour demander sa libération. La police ne l’a pas relâchée, mais au contraire a monté un coup contre elle. Selon les propres lois du Parti, quand il y a un bébé dans une famille, l’un des parents arrêté doit être libéré pour prendre soin et nourrir le bébé. Bien que la police de Guangzhou n’ait pas condamné Mme Tang Jinai, ils l’ont quand même envoyé dans l’infâme centre de lavage de cerveau de Chatou, sans raison légale.