(Minghui.org)
Le 25 janvier 2007, les pratiquants coréens de Falun Gong ont organisé une
conférence de presse à l'extérieur de l'ambassade de Singapour en Corée pour
protester contre le procès injuste des autorités de Singapour contre les
pratiquants innocents de Falun Gong.
|
|
Les pratiquants ont déployé une banderole géante condamnant le gouvernement de Singapour pour sa persécution contre les pratiquants de Falun Gong afin de satisfaire le régime communiste chinois. Dès que la banderole a été déroulée, deux membres du personnel de la sécurité de l'ambassade sont sortis pour interférer. Néanmoins, les pratiquants étaient déterminés à montrer la banderole et la conférence de presse s'est déroulée comme prévu sans difficultés. Après la conférence de presse, les pratiquants ont présenté une lettre ouverte à l'ambassade.
Dans la lettre, les pratiquants coréens demandent fortement au gouvernement de Singapour de laisser tomber les accusations contre les pratiquants innocents et d’arrêter ses affaires sournoises avec le régime communiste chinois. La lettre demandait également au gouvernement de Singapour de résister à la propagande et à la violence du régime communiste chinois et de soutenir les droits de l'homme et la liberté.
Selon le rapport, six pratiquants de Falun Gong à Singapour ont été jugés le 22 janvier 2007, dans la cour subalterne de Singapour pour un événement qui s'est produit il y a deux ans. Le 23 novembre 2005, les pratiquants impliqués avaient distribué des dépliants concernant la persécution contre le Falun Gong en Chine et avaient soutenu la démission des chinois du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organismes affiliés dans la rue Orchard à Singapour. Ils ont été accusés par la police de Singapour de “rassemblement sans autorisation."
Beaucoup de pratiquants et de partisans de différents pays et régions sont venus à la cour, espérant assister aux étapes du procès. Cependant, en dépit des demandes répétées des accusés pour avoir une plus grande salle d'audience, le procès de ce cas-ci s'est néanmoins déroulé dans la plus petite salle d'audience de la cour subalterne, avec seulement huit chaises. Le juge d'instance a refusé de fournir des chaises additionnelles à la cour, comme cela avait été fait lors d'une audition précédente, et il a refusé de déplacer le procès dans une autre salle d'audience. En conséquence, aucun membre des familles, média ou partisan n'ont eu l'autorisation de pénétrer dans la salle d'audience, ce qui fait que les pratiquants ont manifesté. Le juge a jugé les pratiquants coupables du mépris de la cour et les a condamnés à deux jours de prison sans possibilité de libération sous caution ou de visite. Grâce aux protestations générales des gens du monde entier, les pratiquants ont été libérés 14 heures plus tard et le procès aura lieu dans une plus grande salle d'audience.
Traduit de l’anglais au Canada le 29 janvier 2007