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Moments inspirants

24 octobre 2007

(Minghui.org)

Présenté à la Conférence de la Loi de New-York en 2007

Bonjour Maître ! Bonjour compagnons pratiquants ! J’ai intitulé mon partage «  Moments inspirants »

1. Me joindre à la Fanfare de la terre divine

J’étais nerveux quand j’ai à nouveau tenu une flute entre mes mains, après toutes ces années. Pourquoi ? J’ai été musicien pendant des dizaines d’années et je sais que ce n’est pas une chose simple que de maitriser un instrument de musique. Quelqu’un a besoin de l’apprendre quand il est jeune et de le pratiquer d’une manière disciplinée tous les jours. Même après toute une vie de pratique ardue, il n’y a pas encore de garantie que quelqu’un devienne un artiste accompli, sans parler du fait que j’avais déjà plus de 60 ans. Aussi, mes dents sont irrégulières et l’air peut passer entre. Je n’étais pas sûr de pouvoir sortir un son ou de pouvoir bien jouer. Cependant ayant cultivé sous la guidance de Maître depuis dix ans, je sais depuis longtemps que tout ce que le Maître nous demande de faire, c’est pour les êtres dans l’univers et pour nous-mêmes. Si le Maître a suggéré de créer une fanfare, alors cela doit être pour répondre aux besoins de la rectification par la Loi. Dès lors, suivre le Maître n’est certainement pas mauvais. Je devais simplement le faire ! Avec un cœur timide, je me suis joint à la Fanfare de la Terre divine. J’ai, bien sûr, expérimenté de nombreuses difficultés tout comme les autres membres de la fanfare.

Je ne vais pas parler de comment j’ai passé au travers de ces difficultés, mais je vais plutôt partager avec vous deux moments inspirants au cours desquels le Maître m’a montré la magnificence de Dafa.

Je n’avais pas été choisi pour jouer quand la fanfare a enregistré ses trois premiers morceaux de musique pour la première fois. Au lieu de cela, j'ai simplement répété avec les autres pratiquants qui n’avaient pas été retenus non plus. Cependant je ne pouvais pas me concentrer lors de la répétition. Ce n’est pas parce que je ne me sentais pas bien de ne pas avoir été choisi pour l’enregistrement, mais parce que je ressentais que quelque chose allait arriver durant le processus de l’enregistrement. J’ai alors décidé de poser ma flûte. Dès que j'a passé le pas de la porte, j’ai entendu une musique venant de loin. J’ai marché en direction de la musique comme si j’avais été poussé dans cette direction et j’ai écouté attentivement.

Tout autour de moi – le ciel, la terre, les montagnes, les palais et les arbres – semblait écouter aussi. Même le vent s'est arrêté de souffler pour écouter. Tout était très tranquille et il n’y avait là pas d’autre son, sauf la musique céleste. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressentais. Je peux seulement dire que c’était une musique des cieux tant la musique était sacrée et pure.

Quand la musique s’est arrêtée, je suis doucement retourné dans la salle et j’ai continué à écouter le morceau de musique suivant qu'on était en train de jouer. La salle était remplie d’un champ d’énergie qui était compatissant et harmonieux et c’était tellement dense que c’était tangible. Quand la musique a recommencé à nouveau, j’ai vu que tous les musiciens avaient fusionnés ensemble et leurs corps étaient tellement transparents et purs que je ne pouvais pas dire qu’ils étaient séparés. La fanfare a doucement joué ensemble d’une manière gracieuse et, ce qui irradiait de la représentation, c’était une lumière extraordinaire et colorée. Le corps du chef d’orchestre lui aussi était transparent et ses mouvements gracieux se transformaient en bande de couleur rose dans les airs. Je me suis fondu en eux, moi aussi.

Quand la musique s’est arrêtée, j’ai immédiatement senti une profonde explosion dans mon âme et un enfant joyeux, les bras ouverts, est apparu, criant fort : «  Grand Maître ! Grand Maître ! »

Les larmes ont inondé mes joues. J’ai compris soudain pourquoi le Maître avait fait cet arrangement pour que j’écoute cette musique sacrée. Le Maître m’a non seulement aidé à éliminer mes attachements qui me bloquaient et m’empêchaient de cultiver diligemment, mais aussi il m’a permis d'être témoin encore de la puissance et du caractère sacré de Dafa. Le Maître m’a aidé à obtenir davantage de compréhension sur la rectification par la Loi et à devenir plus clair sur combien il est important pour quelqu’un d’avoir une foi résolue en Maître. Une fois encore, j’ai senti ce que Maître avait douloureusement arrangé pour moi. « Merci Maître ! » Depuis ce jour, la musique qui vient de ma flute s'est améliorée fondamentalement. Bien que je ne sois pas encore mûr dans ma façon de jouer, ma flute émet un son beaucoup plus pur.

Il y a eu un autre moment inspirant. Avec les autres pratiquants, nous avions voyagé plus de dix heures dans un autobus pour participer au défilé du Festival de la Fraise de l’Ouest de la Virginie. Ce jour-là j’avais la diarrhée et je n’avais rien mangé. J'étais inquiet et je ne savais pas si j’allais pouvoir être capable de tenir jusqu'au bout du défilé. Il en est résulté que la perversité a pris avantage de cette lacune.

Peu de temps après que le défilé ait commencé, ma gorge a commencé à m’irriter et je me suis mis à tousser sans arrêt. Ne voulant pas que les spectateurs me voient dans un tel mauvais état, je jouais de la flute sur le bord extérieur de la fanfare mais le plus loin possible de la foule. J’ai aussi envoyé des pensées droites sans arrêt. Graduellement j’ai arrêté de tousser. Cependant, peu de temps après, mon estomac a commencé à me faire mal et je me sentais faible; mes jambes étaient lourdes et je ne pouvais pas marcher. J’ai regardé devant et je n'ai pas pu voir la fin du défilé. Je savais seulement que c’était encore assez loin. Alors que je me sentais découragé, j’ai vu le Maître. J’ai crié dans mon esprit : « Maître ! » (De nombreuses fois dans le passé quand j’avais eu des tribulations, le Maître était apparu devant moi). A peu près à ce moment-là, je me suis senti soulevé de terre avec les pieds au-dessus du sol et mon corps s’est détendu. J'a grandi immédiatement d'environ une demie tête de plus que les pratiquants devant moi ! J’ai pensé que ceci n'allait pas et que je ne devais pas m’élever en public. Avec cette pensée, mes pieds sont redescendus, mais ne touchaient pas le sol. J’ai été comme ceci pendant tout le reste du défilé, flottant vers l'avant ! Cependant, personne ne pouvait voir que mes pieds ne touchaient pas le sol. Je savais que le Maître me faisait avancer ! Avec l’aide du Maître, j’ai joué joyeusement de la flûte et fini le reste du défilé tout à fait détendu.

2. Le Spectacle du Nouvel An Chinois 2007

Je me rappelle, un mardi matin (le matin de la première représentation). Quand je me suis réveillé, avant même que j’ouvre les yeux, j’ai ressenti quelque chose de spécial. Quand j’ai ouvert les yeux et que j’ai regardé, il y avait de nombreux êtres éveillés dans le ciel. C’était réellement une vision spectaculaire. Je n’ai pas pu me retenir et j’ai demandé sans réfléchir : « Oh ! Vous êtes venus vous aussi pour voir le spectacle ? » Immédiatement après que ces mots soient sortis de ma bouche, ils se sont tous évanouis. Maintenant quand je me rappelle cet incident, je sens que j’ai vraiment été irrespectueux. J’ai utilisé mes pensées humaines pour poser cette question. Avec des pensées humaines sales, comment les êtres éveillés pourraient-ils converser avec un humain ?

Chaque jour durant le spectacle, après avoir fini d’aider dans les coulisses, j’allais souvent m’asseoir dans la dernière rangée de sièges, pour regarder le spectacle. Ce n’était pas droit de faire cela, mais je ne pouvais pas m’en empêcher parce que je voulais réellement voir le spectacle. Peut-être était-ce aussi mon attachement à voir les choses dans les autres dimensions. Je voyais toujours de nombreux Falun volant et tournant en haut et en bas de l’estrade. Ce qui était à l’intérieur du théâtre était splendide et radieux au-delà de toute autre chose dans le monde humain. Le public, que les gens soient vieux ou jeunes, tous regardaient attentivement le spectacle et étaient penchés en avant dans une position presque identique. En voyant une telle scène, j’étais vraiment content pour eux. Comme ils avaient de la chance ! Quand ils sauront la vérité un de ces jours dans le futur, ils ne sauront pas comment remercier le Maître pour sa compassion sans limite.

J’ai aussi vu que derrière chaque artiste sur la scène, il y avait des divinités en train de danser, chanter ou jouer de la musique avec eux. Même de nombreux êtres sur les toiles de fond en venaient à prendre vie. Les êtres plus élevés, avec les artistes, tous ensemble, transformaient la scène en un monde à trois dimensions. Lors de la « Danse de l'ethnie Dai », les paons, sur les berges de la rivière dans la toile d’arrière-scène, dansaient aussi avec les jeunes danseuses, pendant que les vagues continuaient de se soulever et de se rabaisser, et il y avait deux immenses êtres éveillés assis près de la chute d’eau, hochant la tête, pendant que leurs corps se balançaient au son de la musique. Cette sorte de joie et d’harmonie ne peut, d’aucune manière, être vue dans le monde humain. Dans la danse « Le Rêve de Dunhuang », les dieux dans le rêve du sculpteur étaient en fait en train de danser en même temps que les danseurs avec exactement les mêmes mouvements. Les postures de leurs danses flottaient, elles étaient lumineuses et gracieuses – leur beauté était au-delà de toute description. De plus chaque geste ou mouvement frappait mon cœur. Quand le sculpteur est retourné dormir, toutes les lumières ont baissé, excepté pour une sculpture brillante, parce que les deux êtres éveillés étaient encore là, à l’éclairer. Je me suis senti anxieux et je me suis dit en moi-même : « Je vous en prie, descendez vite. » Quand la danse s’est terminée, ils ont eux aussi rapidement arrêté de briller.

Quant aux artistes masculins qui avaient à faire des pirouettes dans les airs, l’un d’entre eux avait sa tête trop près du sol chaque fois qu’il faisait une pirouette. S’il avait fait sa pirouette un petit peu plus lentement, la conséquence aurait été grave. Chaque fois que le spectacle commençait pour cette partie, je devenais très inquiet comme si je ne pouvais pas respirer. Cependant, ce que je voyais chaque fois était qu’un doigt, comme un nuage épais, le suivait toujours pendant qu’il faisait ses pirouettes. Avec juste une poussée, l’artiste pouvait finir son dernier saut. Mes larmes coulaient parce que je savais que le Maître le surveillait et le protégeait !

A la fin du premier spectacle, je pleurais dans mon cœur. « Maître, ce n’est pas que les disciples jouent bien, c’est vous qui avez fait tout ceci. Comment pourrions-nous vraiment savoir combien vous avez sacrifié? »

J’ai vu aussi que des artistes faisaient tomber leurs mouchoirs, d’autres avaient leurs longs rubans qui s'entremêlaient, d’autres ne faisaient pas les bons mouvements de mains et de pieds et d’autres se tenaient debout aux mauvaises endroits. Cependant, les dieux derrière eux ne laissaient pas tomber leurs mouchoirs, leurs rubans volaient encore et les mouvements de leurs mains et de leurs pieds et leurs positions étaient tous corrects et appropriés. Leurs mouvements étaient tous synchronisés et leurs danses étaient gracieuses. Ils s’étaient plongés eux-mêmes dans le courant puissant de la Rectification par la Loi. Le Spectacle du Nouvel An Chinois de la New Tang Dynasty Television, est en fait le Maître en train de rectifier la Loi et de cette manière, ce n’est pas un simple spectacle. Maître a mobilisé les divinités droites dans l’Univers pour l’aider dans la Rectification par la Loi. Nous les disciples de Dafa qui sommes aussi des artistes (incluant moi-même), si nous ne sommes capables d’aider sérieusement et de tout cœur le Maître en accomplissant la rectification par la Loi selon les exigence du Maître, alors nous allons causer du désordre dans le champ de la rectification par la Loi et faire de grandes erreurs inimaginables.

Avant que les représentations du spectacle de New-York ne prennent fin, un compagnon pratiquant m’a donné un billet pour aller voir le spectacle. Après avoir obtenu l’approbation des artistes, j’ai terminé mon travail de préparation d’avance. Pendant que je regardais le spectacle, j’avais le sentiment que j’étais en train de faire une voyage dans différents mondes célestes; la magnificence, le sacré, la pureté et le merveilleux étaient au-delà de toute description. J’ai senti que moi, comme tous les gens dans le théâtre, nous avions fusionné dans le corps incomparablement immense du Maître. L’énergie puissante du champ de la rectification par la Loi ne peut pas être décrite avec des mots humains.

Sur le chemin du retour, après le spectacle, j’avais l'impression d'avoir été immergé dans une eau chaude printanière. A cause de ma pauvre qualité d’éveil, je pensais que c’était parce que le Maître était en train de me faire le « Guanding » comme il me l’avait déjà fait de nombreuses fois auparavant. Je pensais même que je devrais prendre une douche aussitôt que j’arriverais à la maison parce que je transpirais beaucoup. Cependant, quand je suis arrivé à la maison et que je me suis regardé dans le miroir, mon visage brillait et il n’y avait pas de trace de transpiration sur mon visage. Il n’y avait rien non plus sur mon corps, j'avais plutôt l'impression que mon corps était frais, doux et ferme comme du verre. Les courants chauds à l’intérieur de mon corps continuaient à circuler comme des vagues de la mer. C'était en fait le Gong du Maître.

Comme notre corps humain est encore en train de cultiver à ce niveau, nous ne savons pas réellement ce que la « Grâce Infinie du Bouddha » signifie. Cependant, mon corps a été purifié jusqu’à un tel point, et c’est la preuve que la Loi de Bouddha est sans limite et que le Gong du Maître est omniprésent. Étant un disciple de Dafa de longue date qui a cultivé depuis tellement d’années, je sais que le Maître donne beaucoup de lui-même dans le but de nous donner du Gong. J’ai joint les mains et je me suis tenu debout devant le portrait du Maître pendant longtemps. Mon esprit était vide quoique profond dans mon cœur, je souffrais de ce que le Maître endure pour tous les êtres. Je ne me suis pas agenouillé comme je le fais habituellement. Pour la première fois, j’ai senti que ce que le Maître voulait que je fasse était de me demander à moi-même si mon cœur est pur, vrai et sans égoïsme dans ma cultivation et ne pas m’agenouiller devant son portrait toutes les fois, je me sentais reconnaissant envers lui. Je me suis demandé à moi-même si j’étais un disciple de Dafa qualifié et si j’étais digne d’être un disciple de Dafa. Je me suis senti honteux.

J'ai senti que j’avais fait quelque chose de mauvais ce jour-là – Je n’aurais pas dû aller voir le spectacle puisque les sièges sont pour les êtres qui attendent le salut du Maître. Maître veut donner ses bénédictions infinies à ceux qui ont des relations prédestinées. Puisque j’avais déjà été sauvé de l’enfer par le Maître il y longtemps et que je suis devenu un disciple de Dafa, je devrais utiliser le temps pour valider la Loi et sauver les êtres. Ainsi, comme j’avais pris un siège, cela voulait dire que quelqu’un devait attendre d’être sauvé ! Comment pouvais-je être en compétition avec les êtres, pour le Gong du Maître. Les êtres sont, comme moi aussi, les bien-aimés du Maître dans ce monde ! A ce point, je me suis rappelé la Loi du Maître :

« Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet, sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite, ainsi dès maintenant , quoi que vous fassiez ou disiez , vous devez penser aux autres, et même penser aux générations futures ! » (« La nature de Bouddha sans écoulement » tiré de Points essentiels pour un avancement diligent)

Je me suis même senti encore plus rempli de regrets. Je suis réellement loin des exigences de Dafa.

Chaque fois que je vois le Maître, je me sens très heureux, mais aussi honteux de ne pas avoir atteint ses exigences. J’ai beaucoup à dire au Maître, mais je ne sais pas par où commencer. Je peux seulement dire dans mon esprit que j’avancerai avec fermeté dans la rectification par la Loi et suivrai le Maître pour rentrer à la maison.

Merci à tous ! Merci à vous Maître !