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Belle-fille arrêtée, grand père paralysé, abandonné

7 octobre 2007

(Minghui.org)

Le 12 juin 2007 à 11h30 du matin, Guo Hongtang, chef-adjoint du Bureau 610 de la ville de Shouguang, province du Shandong, ainsi que quatre officiers en civils, sont arrivés en voiture noire sans plaque d’immatriculation, chez Madame Jiang Chunxiang, pratiquante de Falun Dafa, au village de Yujiayaohe, quartier de Luocheng, ville de Shouguang, province du Shandong.

Madame Jiang était à préparer le déjeuner au moment où le groupe d’officiers est venu pour l’arrêter illégalement. Madame Jiang leur a alors clarifier la vérité   au sujet du Falun Gong, elle a essayé de les persuader de quitter le parti communiste et leur a également parlé de la cause et de l'effet du bien et du mal. Les policiers ont non seulement ignoré ses paroles, mais l’ont aussi arrêtée de force et l'ont emmenée au commissariat de police de Luocheng.

La famille de Madame Jiang est allée parler au secrétaire du Parti du village. Le secrétaire du Parti a téléphoné au commissariat de police pour se renseigner, mais la police a nié avoir arrêté Madame Jiang. Le même après-midi, après avoir demandé à des connaissances d’intervenir et avoir distribué des cadeaux aux membres du Parti concernés, la famille de Madame Jiang a appris qu'elle était détenue dans une petite cellule à l’intérieur du commissariat de police.

Bien qu’ils aient supplié devant la petite cellule les policiers pendant longtemps, le mari, le frère et la sœur de Madame Jiang n’ont pas été autorisés à la voir. Par la porte entrouverte, ils ont aperçu Madame Jiang assise sur une chaise avec les cheveux malpropres. Le bas de son corps était habillé, mais elle ne parlait pas et ne se déplaçait pas. Quand la famille est allée s'enquérir  de son état, plusieurs gardiens les ont chassés. La famille de Madame Jiang a compris qu'elle avait été sévèrement battue et qu’elle avait les mains attachées.

Le lendemain matin quand la famille de Madame Jiang s’est à nouveau rendue sur place, les gardiens n'ont pas ouvert la porte. Quand la famille s’est renseignée pendant la pause du déjeuner, on lui a dit qu'elle avait été envoyée au centre de détention de Shouguang. La famille est allée au centre de détention à plusieurs reprises. Ils ont été interdits de visite et ils ont dû payer 500 yuans pour les dépenses quotidiennes de Madame Jiang.

Après un mois, vers le 13 juillet, la famille de Madame Jiang a soudain appris que Madame Jiang avait été condamnée à un an de camp de travail obligatoire et purgeait cette peine dans le camp de travail forcé de Wangcun. La famille n'était pas sûre si c'était vrai et est allée rechercher partout davantage d'information.

Le beau-père de Madame Jiang, qui a plus de 80 ans, a les membres inférieurs paralysés et ne peut pas prendre soin de lui-même. Précédemment, Madame Jiang avait pris  soin de lui  régulièrement sans se plaindre. C’était de l’avis de tous, une merveilleuse fille et belle-fille. Son fils adolescent est toujours à l'école. Maintenant, quand il rentre de l’école chez lui, il ne peut plus voir sa mère.

Le père de Madame Jiang, qui a plus de 80 ans, a des problèmes de jambes et il est confiné dans son lit. Madame Jiang avait l'habitude de lui rendre visite toutes les semaines, qu’il pleuve ou que le soleil brille. Le vieil homme a entendu parler de ce qui est arrivé à sa fille aimée et pleure tous les jours dans son lit, appelant son nom. Il demande : « J'ai une fille si merveilleuse, quelle loi peut-elle avoir violée ? Quel genre de monde est-ce ? »

Traduit de l’anglais en Suisse le 5 octobre 2007