(Minghui.org)
Selon les lois officielles chinoises, il y a seulement cinq sortes de sanctions
: la détention, l’arrestation officielle, les peines de prisons limitées,
la prison à vie et la peine de mort. Mais dans la réalité du système
communiste chinois, il y a une sanction encore plus effrayante : la rééducation
par le travail forcé. La rééducation par le travail forcé diffère des
peines de prison, étant de loin beaucoup plus arbitraire, décidée uniquement
par un personnel administratif. En prison, la peine d’une personne peut être
réduite, mais pas prolongée sans un procès. Par contraste, dans un camp
de travaux forcés, les gardes ou même d’autres fonctionnaire extérieurs
au camp peuvent prolonger la peine des détenus, de cinq jours à une année
n’importe où.
De nombreux pratiquants du Falun Gong qui ont accompli leur peine de prison dans un camp de travaux forcés ont été envoyés dans des « centres de lavage de cerveau ». Parce qu’ils n’ont pas cédé à la pression, ils ont été ensuite envoyés dans un autre camp de travaux forcés. Certains pratiquants ont été directement envoyés en prison.
Selon les propres termes du Parti communiste chinois (PCC), les camps de travaux forcés sont utilisés pour résoudre « les problèmes internes entre les gens ». Pourtant, le traitement réservé aux détenus dans les camps de travaux forcés est pire encore que celui réservé aux criminels condamnés, qui sont pourtant considérés comme des « ennemis du peuple ». Dans un camp de travaux forcés, le seul « droit » est d’obéir et de travailler dur. Si une personne n’a pas assez à manger, elle doit demander de l’aide à sa famille. Si sa famille ne peut pas l’aider, alors le camp ne fera rien, non plus, pour elle. Selon eux, ils n’ont aucune obligation de dispenser de la nourriture.
Il est relativement facile d’éviter d’aller en prison : il suffit juste de connaître et d’obéir aux lois. Cependant, il n’est pas si facile d’éviter les camps de travail. La marche à suivre pour envoyer une personne dans un camp de travail est simple et totalement à la discrétion d’un personnel administratif. Il n’y a aucun mécanisme de supervision ou de contrôle. Si sur son lieu de travail quelqu’un n’est pas d’accord avec les règlements du PCC, il peut être envoyé dans un camp de travail. Quand les camps ont besoin « d’esclaves», le nombre des gens envoyés dans les camps augmente proportionnellement.
A chaque fois qu’un évènement important a lieu en Chine, les centres de détention, les camps de travaux forcés et les prisons s’en trouvent bondés. Ceci est particulièrement vrai avec les camps de travaux forcés. Le gouvernement utilise les camps de travaux forcés comme un outil pour générer la terreur. La Chine accueillera les Jeux Olympiques de 2008, et pour cela, tous les camps de travaux forcés sont déjà pleins. Les “têtes de liste” dans cette action sont les villes de Dalian et de Fushun de la Province du Liaoning, ainsi que Pékin. Les détenus des camps de travaux forcés sont déjà en train d’être transférés de ces trois endroits au camp de travaux forcés de Masanjia de la Province du Liaoning.
Dans la seule ville de Wafangdian (Province du Liaoning), entre les mois de juin et d’août 2007, plus de 30 pratiquants du Falun Gong ont été illégalement arrêtés et leurs maisons dévalisées. La plupart d’entre eux ont été condamnés de 1 an et demi à 2 ans de camp de travail. Bien que le PCC fasse un grand battage autour de ses Olympiades « Humanitaires » et « Vertes », la réalité est que les Jeux Olympiques de Pékin sont déjà entachés de sang et hantés par la terreur.
" La rééducation par le travail forcé " a été un outil spécial que le PCC utilise pour persécuter sa population. Il l’a utilisé sans pitié pour torturer le Peuple chinois et pour fausser leurs consciences. Par le biais du système du travail forcé, le Peuple chinois a été réduit à la peur et au silence. Cette sanction illégale est un autre maillon de la chaîne de la tyrannie du PCC qui a privé le peuple chinois de toute liberté.
Traduit de l’anglais le 8 novembre 2007