(Minghui.org)

L’auteur de l’article “Partager avec les pratiquants de Dafa de la ville de Qian’an” l’a bien exprimé quand il dit : « Quelle sorte d’état d’esprit devrions-nous avoir, en fin de compte, envers ces policiers qui nous persécutent ? » Je voudrais partager avec vous quelques une de mes compréhensions basées sur ma propre expérience.

Une fois j’ai persuadé quelques personnes de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées et une personne qui ignorait les véritables faits m’a dénoncé aux autorités. Pendant un interrogatoire au bureau 610 j’étais un peu agité. Quand le chef de bureau m’a traité de façon brutale je l’ai fixé du regard, ai relevé la tête et ai commencé à palabrer avec lui. Aucun de ses subordonnés n’était brutal et j’ai réussi à leur parler de la persécution avec calme. Un des policiers a même dit : « Pourquoi l'as tu traité comme ça, et me traites-tu de cette façon ? »

Je suis rentré sain et sauf après un mois de détention illégale et ai de nouveau rejoint les activités de la rectification par la Loi. Lorsque j'ai émis des pensées droites pour éliminer les mauvaises notions dans mon propre esprit, en repensant à cette expérience j’ai réalisé que la colère et la haine contre la police étaient aussi un attachement à éliminer. Le PCC a empoisonné l’esprit des policiers qui sont impliqués dans la persécution des pratiquants de Dafa. Si nous ressentons de la colère ou de la haine envers eux, sans nous en rendre compte nous ferons de notre relation avec eux une relation de persécuté avec son persécuteur, ce qui empêchera à la police de reconnaître combien les pratiquants sont bienveillants et pacifiques. Ils garderont l’impression que tous les pratiquants les détestent. Un parent de mon collègue qui travaille pour le bureau 610 me l’a dit.

Plus tard le chef du bureau 610 m’a ordonné de me présenter à la station de police. Des compagnons de pratique qui étaient au courant m’ont dit de ne pas coopérer avec eux et de ne pas m'y rendre. Je comprends le principe de ne pas coopérer avec la perversité, mais en me rappelant combien j’avais été émotionnel la dernière fois et que je n’avais pas bien fait, j’ai décidé d’aller les voir pour remédier aux pertes que j’avais causées. J’ai demandé l’aide du Maître et me suis dit : « Que chacune de mes pensées soit en accord avec la Loi (Fa). J’y vais pour leur montrer la grandeur des pratiquants de Dafa et non pour coopérer avec eux ! »

Je me suis bien habillé. Quand je me suis trouvé en face du chef du bureau 610 je lui ai parlé de Dafa en toute sincérité. Je lui ai dit que croire en « Vérité, Compassion, Tolérance » n’est pas un crime et j’ai refusé de signer le document qu’il m’a présenté. Il a commencé à s’agiter : « Comment peux tu ne pas être coupable juste parce que tu dis que tu n’es pas coupable ? Attends de voir ce qui va arriver ! » Il laissait entendre par là qu’il allait m’envoyer dans un camp de travail.

Je lui ai dit paisiblement: “J’ai dit que je n’ai pas commis de crime basé sur ma conscience. Cependant vous avez le pouvoir. Vous pouvez dire que j’ai commis un crime ou vous pouvez dire que je suis innocent. Les personnes âgées parlent d’accumuler de la vertu ou de perdre de la vertu. Et vous de quel côté êtes-vous ? » Il n’a pas osé me regarder en face tout en murmurant : « Ah ! Ce n’est pas moi qui détermine ce qui est un crime ou pas. » Il laissait entendre que ce sont les haut fonctionnaires du gouvernement qui décident de cela. En voyant qu’il voulait esquiver sa responsabilité j’ai immédiatement répondu : « Dans cette affaire vous avez aussi une responsabilité. » Il a commencé de nouveau à s’agiter et a dit : « Ne me menacez pas. » J’ai souri en le regardant dans les yeux et d’une manière digne j’ai dit : « Je ne suis pas armé. Je suis dans votre bureau de police. Comment pourrais-je vous menacer ? Cependant le principe céleste dit que le bien sera récompensé et que le mal aura sa juste rétribution. Les cieux arrangent toute chose pour les individus selon leurs actes. » Le chef du bureau 610 a cessé de parler. Il a baissé la tête et a commencé à écrire quelque chose.

Un des policiers présents qui a dit avoir un diplôme de droit a essayé de m’enseigner la « loi ». Je lui ai dit que la persécution du Falun Gong est illégale. Je n’ai pas fait de hautes études, mais seulement après quelques échanges il était à bout d’arguments. Je sais que tout ceci a été possible parce que Dafa m’a donné la sagesse pour dire les mots justes. Je sentais aussi que le Maître et d’autres divinités se trouvaient près de moi. Du début à la fin j’ai été candide, naturel et paisible. Quand je n’avais pas besoin de parler j’émettais des pensées droites. Quelques temps après, le chef du bureau 610 a cessé d’écrire. Il m’a demandé de signer. J’ai répondu que je ne signerai pas. Il a alors nettoyé quelque chose sur son bureau et m’a laissé partir.

Cet incident m’a fait réaliser que si quelqu’un agit de façon droite, sans peur, ni colère, ni haine les forces anciennes ne trouveront aucun moyen de le persécuter. Les forces anciennes utilisent les personnes perverses et ceux dont la tête est remplie de mauvaises pensées pour mener à bien cette persécution que le Maître ne reconnaît pas. Maître veut sauver tous les êtres. Que ceux qui sont impliqués dans la persécution soient sauvés ou non dépend de leurs actes. Quand j’ai réalisé cela, j’ai compris que nous devrions avoir pitié de ces policiers. Ils seront condamnés sans merci à moins que nous ayons de la compassion envers eux. Bien sûr, la Loi (Fa) décide si une vie doit être sauvée ou pas. Nous devons simplement bien faire les trois choses, traiter tous les êtres avec compassion, lâcher toutes les notions humaines et offrir le salut aux gens.

Ma compréhension étant limitée, merci de m'indiquer tout ce qui peut être inapproprié.


Traduit de l’anglais le 15 décembre 2007