(Minghui.org)

J'ai remarqué qu'à chaque fois que je me sens mal à l'aise ou en colère à cause du comportement d'un autre pratiquant, cela me donne toujours envie de me faire valoir immédiatement, et les résultats souvent ne sont pas bons. À ce moment-là, c'est le résultat de mes attachements.

Dans la « Conférence de Loi aux pratiquants australiens », Maître suggère de nous calmer d'abord et de regarder en nous avant de proposer nos idées. Je me suis rendu compte que ce n'est qu'en regardant à l'intérieur de soi avec compassion que nous pouvons comprendre l'autre. Après avoir compris l'autre, nos paroles seront près de la vérité, nos opinions démontreront plus de tolérance, et l'autre sera plus disposé à écouter.

J'ai pensé à ma fille. Une fois, elle n'a pas tellement bien fait, donc je l'ai grondée. Je lui ai dit des mots vraiment mauvais. Plus tard, une fois calmée et après avoir regardé en moi, j'ai trouvé que je n'avais pas été totalement vraie. J'en suis venue à réaliser que si nous faisons les choses sans compassion ou tolérance, ce que nous disons n'est plus vrai. Même si à la surface, cela paraît juste, en fait, il n'en est rien. Si je la juge sur les résultats apparents, c'est injuste pour elle. En tant que mère, ne devrais-je pas être responsable de ce genre de comportement? Ne devrais-je pas comprendre qu'il me faut la chérir et être responsable envers sa vie?

Après avoir pensé de cette façon, ma patience a augmenté, et j'ai été en mesure de tolérer ses insuffisances. Elles ont été fabriquées pour de nombreuses raisons: certaines venaient d'elle, et d'autres non. Quelle que soit les causes, je continue à avoir besoin de tolérance avec elle. Si c'est de sa faute, elle accumule du karma, donc elle a déjà son châtiment. Si ce n'est pas le cas, je devrais l'aider au travers de la tolérance.

Nous devrions traiter les autres pratiquants de la même façon et accroître notre patience lorsque nous traitons avec les coordinateurs. Lorsque je me suis rendue à Manhattan à New York afin de clarifier la vérité, pour la première fois, j'ai coordonné un groupe. Il s'agissait d'une exposition de la torture. Mon rôle n'a pas duré longtemps, mais à ma grande surprise, j'ai généré l'attachement de me sentir supérieur aux autres pratiquants au cours de cette courte période de temps. Donc, j'ai pu comprendre comment certains coordinateurs à long terme développent ce problème. Ils se portent volontaires pour faire beaucoup de choses et mettent beaucoup d'efforts. Je devrais leur en être reconnaissante. Cependant, certains coordinateurs font tellement de travail qu'ils n'ont pas le temps d'étudier la Loi et de se cultiver. En outre, certains pratiquants admirent aveuglément les coordinateurs. Lorsqu'ils entendent trop de louanges, progressivement ils se placent au-dessus des autres pratiquants. Ils commencent à penser qu'ils ont un meilleur éveil et ils n'arrivent plus à écouter les différentes opinions ou les mots qu'ils n'aiment pas.

Nous devons être tolérants et regarder les choses de la perspective des autres. Nous devons leur faire sentir notre sincérité, et échanger des idées en nous basant sur la Loi. Puis les résultats parleront d'eux-mêmes.

Ceci est ma propre compréhension, veuillez me signaler toute insuffisance.


Traduit au Canada de l'anglais le 2 décembre 2007