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Avons-nous fait de notre mieux pour sauver les êtres ?

Samedi 10 février 2007 |   Écrit par une pratiquante dans la province du Guangdong

(Minghui.org)

Quand j'ai écrit ce titre, je n’ai pas pu contrôler les larmes qui ont commencé à couler sur mes joues.

Je suis profondément émue par tout ce que le Maître a fait pour les êtres; aucune langue dans le monde ne peut exprimer la grandeur de la bonté du Maître. Je suis profondément impressionnée par les pratiquants qui sortent résolument, en suivant le chemin arrangé par le Maître, sans crainte et sans reculer en faisant face à la perversité. Je suis profondément impressionnée par les compagnons pratiquants qui accomplissent leurs vœux même dans cet environnement maléfique de la persécution, et je suis profondément impressionnée par les pratiquants qui vivraient plutôt frugalement en mettant leurs modestes économies dans les documents de la clarification de la vérité de Dafa.

Il y a quelques années, une pratiquante d'une autre région est venue chez moi dans l’après-midi après ma rentrée du travail. Quand je l'ai vue, je lui ai dit que j’allais cuisiner et que nous pouvions dîner ensemble. Elle a dit que je ne devais pas cuisiner pour elle, car elle avait déjà mangé. Plus tard, un pratiquant qui vivait chez moi m'a dit qu'elle avait beaucoup de pain cuit à la vapeur, ainsi elle a juste mangé ce pain car elle utilisait l’argent qu’elle économisait pour les documents de la clarification de la vérité. J'ai pleuré et je me suis senti très mal, car je ne faisais pas assez bien.

Combien est-ce que je donnais pour cela? Même si je donnais un tiers de mon revenu pour les documents de la clarification de la vérité, qu’est-ce que je faisais avec les deux autres tiers? Je les utilisais pour ma vie privée ; en suivant la mode, j’achetais de nouveaux vêtements et des bijoux qui me plaisaient quand je les voyais, je suis même sorti et je me suis fait coiffer, en dépensant chaque fois plusieurs centaines de yuans. Tout l’argent était dépensé pour ces choses de luxe, et les attachements de ce genre sont devenus ma deuxième nature. Si je n’avais pas continué à étudier la Loi, je n'aurais même pas pu réaliser que c’était un mauvais comportement acquis. Par la suite, j'ai éliminé cet attachement au cours de d'étude de la Loi pendant les années suivantes, et parfois je n’arrivais pas à imaginer ce que je pouvais acheter quand mes amis m’amenaient magasiner. Je me suis clairement rendue compte que j'avais graduellement éliminé les désirs pour les choses matérielles. Je sais bien que si je peux économiser 10 yuans, je peux acheter un paquet de papier pour imprimer les documents de la clarification de la vérité et que la vérité écrite sur ces documents peut sauver de nombreux êtres.

Quand je vois des amies pratiquantes qui se font coiffer à la mode et ont même changé la couleur de leurs cheveux, je souris seulement en pensant : « Pourquoi abîment-elles leurs beaux cheveux avec toutes ces choses? » En voyant que une amie pratiquante, avec qui je partageais la chambre, achetait tout le temps de nouveaux vêtements, j'ai vu l'ombre de moi-même quant je n'étais pas consciente de ces choses il y a quelques années. Alors je lui ai dit comme en plaisantant: « L’armoire va exposer si tu y ajoutes une chose de plus. » Elle a répondu embarrassée : « Ouais, je ne peux plus continuer comme ça. » Je crois que mon amie pratiquante et moi, devrions nous rendre compte au cours de l’étude la Loi, que le désir de suivre la mode est également un attachement qui doit être éliminé. Comme se serait merveilleux d’utiliser tout cet argent pour sauver les êtres!

Dans des articles ou ils se rappelaient la bonté du Maître, plusieurs compagnons pratiquants ont dit que les vêtements très simples que portait le Maître consistaient en deux costumes et une paire de chaussures en cuir, qu’ils étaient très vieux, mais très propres et confortables. Pour ne pas perdre le temps pendant ses cours, le Maître mangeait des nouilles instantanées. On m’a dit que certains pratiquants ont vendu leurs maisons et ont utilisé l'argent gagné pour sauver les êtres, tandis que d’autres pratiquants vendaient les œufs de leurs poules et utilisaient l'argent pour les documents de la clarification de la vérité. Évidemment, nous ne devons pas aller aux extrêmes, pourtant nous ne devrions pas réticents non plus. Nous devons nous conformer aux normes de la vie de gens en général. Oui, propre, confortable et naturel, pas excessivement à la mode, ceci donnera aux autres une sensation d’être confortable et à l'aise avec nous.

Comme l’a mentionné le Maître :

« La moralité des êtres humains est en train de se dépraver à une allure prodigieuse, et les gens ordinaires se laissent tous porter par le courant. Et plus ils s’écartent du Dao, plus il leur est difficile de se cultiver pour leur retour. » (« Pratiquer après la retraite » dans les Points Essentiels pour un Avancement Assidu)

En étudiant la Loi, je me suis rendu compte de l'urgence de sauver les êtres. Alors j'ai commencé à utiliser deux tiers de mon revenu pour les documents de la clarification de la vérité. Même si nous ne comptons pas combien d’argent nous avons dépensé au cours de notre cultivation, et peu importe combien d’argent nous avons dépensé, la vertu majestueuse est la même pour tous. Les dieux et les bouddhas ne regardent pas la quantité, mais combien de notre cœur nous y avons mis. Il est possible que les forces anciennes l’aient bien vu et ont essayé d’interférer dans mon cas. Par exemple, quand une inondation soudaine a transformé notre ville en zone sinistrée, en voyant les victimes, j'ai perdu la paix dans mon esprit pendant un certain temps. Mais la perversité n’a pas réussi son coup; je n'étais pas ému par la perversité pour travailler sur ces choses aux dépens du travail de Dafa. Au contraire, j'ai travaillé même encore plus dur sur les trois choses que nous devons faire bien, et depuis lors je suis devenu une petite fleur parmi les « fleurs fleurissant partout. »

J'ai essayé d'être une fille responsable. Quand j'étais chez mes parents, j'essayais d'équilibrer tout autour de moi. Je leur ai envoyé une certaine somme d'argent et je leur ai aidé à construire une nouvelle maison. Tandis que je savais que mes parents souffraient dans les épreuves, d’autres êtres souffrent aussi dans les épreuves et ils attendent toujours qu’on leur offre le salut. Essayer de les aider à apprendre la vérité les aide vraiment à sortir de leurs épreuves.

Pendant les six derniers mois, j’étais à court d'argent. Les forces anciennes ont essayé d'interférer dans notre cultivation en utilisant cet aspect, et parfois quand je trouvais que la cultivation était vraiment dure, je savais que s’était parce que je l’estimais avec une mentalité humaine. Le Maître a dit :

« Il y a des gens qui font des exercices de qigong en fonction de ce qu’ils ressentent, mais que valent vos sensations ? Absolument rien. »

« C’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. » (Zhuan Falun)

Il est vrai que ce que nous ressentons pendant la cultivation n'est pas la vérité suprême de la cultivation. Chaque fois que nous jetons un regard sur le chemin parcouru dans notre cultivation, nous voyons que les épreuves ne sont rien du tout. Nous n'avons vraiment rien perdu, et le point important est que nous avons obtenu les choses que même les dieux vont envier. Tout ce que nous avons fait a été fait pour nous-mêmes, et les dieux et les bouddhas le voient bien.

Je me souviens d’un partage avec une amie pratiquante. J'ai dit : « Nous devons utiliser au mieux notre temps pour faire bien ce que nous devons faire, et nous ne pouvons pas être ligotés par des pensées de la peur. Nous devrions sortir pour valider la Loi. Nous ne pouvons pas être dépassés par les pratiquants des autres régions, et nous devons étudier la Loi et cultiver comme eux. » Elle a répondu : « Ceci n’est pas comme aller au travail et s’inquiéter à ce sujet. Le Maître arrangera toutes ces choses pour nous. » J’ai pu sentir la peur dans ses paroles, mais cependant je voyais également ma propre peur, malgré le fait que je ne ressentais pas ma peur à ce moment.

Avons-nous essayé faire de notre mieux pour sauver les êtres? Ma compagne de pratique a dit que je recherchais la vertu. Je me suis sentie très paisible après l’avoir entendue, car je savais que les pratiquants n’ont pas d’attachement à des choses comme la vertu et l’accomplissement. J'ai affronté pas mal de problèmes au cours de dernières années. Je sais ce que je fais, et notre unique responsabilité consiste en sauver les gens. Mais sa remarque n'est pas une coïncidence; le Maître m'a rappelé par intermédiaire de ses mots de ne pas oublier de cultiver mon cœur en offrant le salut aux êtres. Nous devons faire bien toutes les trois choses en harmonisant tout à la maison et dans la société.

Ce ne sont que mes pensées personnelles; j’apprécierais des suggestions et des conseils concernant tout ce qui est incorrect ! Merci !


Traduit de l’anglais en Suisse le 8 février 2007.