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Un non pratiquant : Pensées paisibles, sentiments profonds

Lundi 12 février 2007 |   Écrit par Qian Zai Yun

(Minghui.org)

Ce doit être la deuxième fois qu’il neige en 2007. La première fois c'était l’après midi du Nouvel An et si je me souviens bien ce n’était qu’un amoncellement de flocons de neige, un petit goût de ciel. Je ne suis pas sûr de l’heure à laquelle il a commencé à neiger hier soir, ça a commencé sans le prélude habituel d’un vent fort. Au contraire il a neigé tranquillement toute la nuit, c’était si calme que je ne me suis même pas aperçu qu’il neigeait jusqu’à ce que je me réveille ce matin et découvre le sol et les toits couverts d'une épaisse couche de neige blanche. Les arbres à feuillage persistant étaient comme des arbres de jade avec une floraison de boutons de fleurs blanches. De gros flocons continuaient à tomber du ciel et le paysage au loin était indistinct.

Debout devant la fenêtre j’ai pensé à quelqu’un. En fait, ce n’était pas juste à une personne, mais à un groupe de personnes. leur image apparaissait fugitivement devant mes yeux.

Mon esprit a commencé à voyager en traversant des milliers de montagnes et de rivières pour arriver sur la vaste terre de la Mongolie Intérieure. Les paysages de neige au Nord de la Chine doivent être complètement différents de ce que je suis entrain de voir en ce moment. Elles doivent plutôt ressembler à ce que décrivait Gao Shi le poète de la Dynastie Tang : « Avec des milliers de kilomètres de nuages jaunes, le soleil couchant reflète ces derniers rayons, le vent du nord souffle de façon sauvage, tandis que des flocons de neiges tombent et s'amoncellent »

Il y a quelque temps, j’ai fait la connaissance sur Internet de quelqu’un ayant un diplôme de maîtrise. J’ai lu certains de ses articles qui étaient écrits de façon très fraiche et pure. Sans exagération, je peux dire qu’ils jouent vraiment un rôle pour toucher l’âme des gens. C’est une pratiquante de Falun Gong et une étudiante très gentille. Si elle voit quelqu’un mendier dans la forêt elle offre toujours son aide même s’il elle n’a qu’un seul yuan.

Au début des années 2006, elle travaillait dans une entreprise du Sud de la Chine avec un salaire annuel de 50 000 yuans par an pour débuter (Note de l’éditeur : un très bon salaire pour la Chine). Cependant quand elle a appris qu’il manquait de main d’œuvre dans la Mongolie Intérieure pour distribuer les Neuf commentaires sur le Parti communiste, et pour fabriquer du matériel de clarification de la vérité, elle a démissionné de son travail sans aucune hésitation a pris un simple bagage et tous ses biens et a traversé la Chine. Elle est arrivée dans une région reculée où même la nourriture et l’eau doivent être amenées d’ailleurs. Elle a acheté un ordinateur et une imprimante avec son propre argent et a mis en place un site de production de matériels de clarification là bas. Jusque là on ne trouvait dans la région que des imprimés d’une page . Après son arrivée ils ont imprimé les Neuf commentaires sur le Parti communiste et ont pu l’envoyer à d’autres endroits. Quelques mois plus tard, avec d’autres pratiquants elle a mis en place une base pour fabriquer des matériels de clarification de la vérité.

C’est un endroit très arriéré sans routes ni chemins pavés. Elle, une jeune étudiante d’une grande ville métropolitaine, en constatant les conditions défavorables a eu envie de pleurer pendant des jours. Cependant elle s’est dit qu’étant pratiquante de Falun Gong elle devrait être altruiste et désintéressée. Comment pouvait-elle s’inquiéter pour des difficultés provisoires ? Elle a rapidement mis de l’ordre dans ses pensées et s’est habituée aux conditions de vie. En hiver, la température est très basse, et descend souvent au dessous de 40 ou 50 degrés Celsius au dessous de zéro. Un jour en octobre, elle est sortie à vélo pour acheter les choses de nécessité quotidienne. Le vent soufflait si fort qu’elle avait l’impression qu’un couteau lui lacérait le visage. Les roues de son vélo se balançaient de façon instable sur la route sale et gelée et ont fini par glisser. Elle est tombée abruptement par terre. Elle avait si mal qu’elle avait envie de pleurer, mais elle a retenu ses larmes et a juste dit à l’amie qui l’accompagnait : « Ce n’est rien ». Elle s’est levée, a nettoyé la glace de ses vêtements et a continué à pousser son vélo. Pendant ces derniers mois, elle avait délivré la moitié des matériels de clarification à d’autres endroits sur son vélo dans des conditions aussi défavorables, un voyage après l’autre.

Plus tard la police a commencé à s’intéresser à elle et à ses compagnons de pratique et a essayé de les traquer pour les arrêter. Les pratiquants ont dû s’échapper en empruntant différents routes sous des neiges abondantes et un vent violent. Pendant leur fuite un pratiquant lui a donné 1 500 yuans, une somme égale à plusieurs mois de salaires de ce pratiquant. S’ils n’avaient pas eu cet argent ils seraient tous morts de faim et de froid. Elle me parlait grâce à une liaison Internet sécurisée de ses compagnons de pratiques et des choses émouvantes les concernant. L’endroit où ils sont allés est très pauvre et il n’y a que très peu de pratiquants locaux. Leur salaire mensuel ne dépasse pas 150 yuans. Afin de pouvoir fabriquer du matériel de clarification ils vivent simplement et essaient d’économiser de l’argent sur la nourriture et leurs dépenses journalières. Ils mettent leurs économies ensemble pour fabriquer du matériel de clarification. Pendant l’hiver, ils sont allés distribuer l'information de vérité de village en village par un vent violent et une neige abondante et une température de moins 40°. Ils sentaient leurs mains et leurs pieds gelés et même l’air qui sortait de leur narine se changeait instantanément en glace.

Dans la société d’aujourd’hui où la moralité dégringole chaque jour et où les gens ne sont intéressés que par le profit au détriment de toute autre chose, avec un esprit confus, je vois de l’espoir pour la Chine et pour l’humanité toute entière grâce à la dévotion altruiste et la détermination inflexible des pratiquants du Falun Gong. Ils sont un exemple pour la moralité de notre nation.

Le Parti communiste chinois fait grand bruit autour de petites choses qui sont de sa responsabilité en tant que parti au pouvoir et se vante sans scrupules de toucher le cœur de la Chine. Selon moi ce qu’ils font ne touche même pas leur propre cœur. L’esprit des pratiquants de Falun Gong qui reste infatigable face à la persécution et entièrement dévoué aux intérêts d'autrui me touche profondément. Leurs silhouettes tandis qu'ils distribuent du matériel de clarification des faits dans ce monde de glace et de neige ne cesse d'apparaître fugitivement devant mes yeux.