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Pour qui étudions-nous ?

Vendredi 16 février 2007

(Minghui.org)


De nos jours, beaucoup de professeurs répètent à leurs élèves, « vous devez être responsables pour vous-mêmes ainsi vous obtiendrez de bonnes notes et serez capable d’aller dans une bonne université ainsi vous pourrez trouver un bon travail et mener une vie décente et stable. » En considérant cela à première vue, ce conseil encourage les élèves à accomplir des buts qui semblent ne concerner que l’élève mais, en réalité, il a des implications beaucoup plus larges. Votre étude, votre attention au détail, et vos efforts, tout affecte non seulement votre inscription à l’université, mais aussi l’occasion d’avoir dans le futur un bon travail et une vie confortable; Ce sont là les raisons pour lesquelles vous étudiez vraiment.

Donc, serez vous aussi motivés pour continuer de nouvelles études quand vous aurez atteint les premiers objectifs de vos études ? Aussi riche que vous soyez, aussi élevé que soit votre statut social dans la vie, et aussi exceptionnelle votre acuité physique et mentale, vous aurez des problèmes et des conflits dans lesquels vous expérimenterez des épreuves et des souffrances. Alors, est-ce que vos études proposent quoi que ce soit pour vous aider à savoir comment faire face à ces problèmes et les résoudre?

Regardons l’ancienne culture et éducation chinoises. A quoi ressemblait l’éducation durant les dynasties Xia, Shang et Zhou. Tous les enfants de huit ans, qu’ils fussent enfants de rois, de nobles, de fonctionnaires ou de personnes communes, étaient autorisés à aller à l’école élémentaire. Les cours à l’école élémentaire enseignaient les comportements et les civilités de base de la vie de tous les jours, comme l’arrosage des plantes, le nettoyage, s’occuper des affaires courantes, faire des concessions dans une dispute, et des situations similaires. Ils devaient également étudier, parmi d’autres sujets, la musique de cour, le tir à l’arc, comment conduire les véhicules impériaux, les caractères littéraires et l’arithmétique. A l’âge de 15 ans, les meilleurs élèves allaient dans une université pour entreprendre des études concernant « la quête d’une vérité plus haute», « la correction de son état d’esprit », « la cultivation de soi » et «les gens gouvernants. » Cela comportait des explorations dans les fonctions inhérentes des choses, l’expérience de l’utilisation du corps et de l’esprit, la pratique d’être une personne ayant des principes moraux élevés, et une profonde compréhension du comportement droit de l’homme. Pour le juste gouvernement d’un état, on utilisait les résultats de ses propres études pour traiter les entre personnes, les relations dans les domaines des seigneurs féodaux, et les relations entre dirigeants, ministres et petites gens.

Notre culture chinoise traditionnelle découle de cette période, et notre éducation du système de cette époque. Une histoire de cinq à six mille ans. Quelle longue période de temps !

Le grand apprentissage a été écrit par Zeng Zi. Maître Zeng était un disciple de Confucius. La première phrase du livre montrait le but d’étudier. « La Voie du grand apprentissage implique de manifester la vertu, de changer les gens et de se conformer au bien le plus élevé.» Cela signifie que les chemins et les buts du grand apprentissage sont d’éliminer les notions postnatales et les désirs, de se connecter à la pure moralité innée qui nous a engendrés au départ, et de maintenir un processus journalier de renouvellement et d’amélioration de soi en créant chaque jour un nouvel ego. On fait cela jusqu’à ce qu’on atteigne ou qu’on parvienne à un monde ou on a saisit la moralité la plus profonde et les règles de toute chose et de tout phénomène; c’est-à-dire, la plus grande bonté et les plus grands principes qui imprègnent chaque chose.

C’était le but que les personnes du passé voulaient atteindre en étudiant. Ils n’étudiaient pas le monde au delà d’eux -même, en regardant à l’extérieur, mais en regardant à l’intérieur, ce qui est tout juste l’opposé de ce que les gens d’aujourd’hui font. S’il vous plait que chacun pense à cela: Quelle est la différence entre regarder à l’extérieur et à l’intérieur de soi? Est-ce que ce que nous apprenons en classe aujourd’hui joue un rôle instructif significatif dans nos vies de tous les jours, joue un rôle dans la façon dont nous abordons les questions et comment nous nous entendons avec les autres? Il y a une distinction. Beaucoup de gens modernes considèrent les anciens comme des gens idiots et ignorant la science, mais ce que les anciens considéraient comme le but de l’éduction était infiniment plus complexe que le point de vue d’aujourd’hui. L’état atteint par les anciens à travers la méditation tranquille commence juste à être appréhendé par nos études actuelles en physique quantique, en biologie quantique, et dans la théorie unifiée de l’univers.

Voici un exemple. Beaucoup sont familiers avec les caractères chinois yu et zhou qui signifient ensemble « l’univers .» Depuis l’antiquité l’interprétation de ces deux mots est « yu » se rapportant à tous les âges, du passé au présent, et « zhou » se rapportant aux dix directions, les quatre points cardinaux plus le haut et le bas. Yu signifie « le temps; » zhou signifie « l’espace ». L’univers dans lequel nous habitons est situé dans un espace temps à quatre dimensions, entrecroisé par le temps et l’espace. Ces concepts, dont les anciens avaient connaissance, sont encore relativement nouveaux dans la science moderne. Ne rejetez pas imprudemment la connaissance de nos ancêtres.

Un moyen d’exploration des principes de base est plus près que ce que l’on imagine. Confucius a dit : « le Tao n’est pas loin des gens.» En fait, le moyen pour étudier quoi que ce soit se trouve plus facilement dans la vie de tous les jours que dans les livres. Donc quelle approche prendre. Le confucianisme a montré un chemin possible, qui était de se cultiver, d’harmoniser la famille, de gouverner l’état, et puis de permettre au monde entier d’être en paix. Pour être plus clair, cela signifie assurer une relation vraie entre soi même et la famille, l’état et le monde entier. C’est un réseau s’élargissant graduellement, l’ascension graduelle des barreaux d’une échelle; chaque réseau plus large se construisant sur le précédent plus petit, et le centre du réseau entier est soi même. Il est par conséquent plus crucial et plus fondamentalement important de se cultiver soi même.

La première des relations à être assurée était la relation avec les parents et les frères et sœurs; cela a mené à la mise en place du principe confucéen le plus traditionnel de la piété filiale et du respect pour les parents et les frères et sœurs, signifiant « un père doit être clément, la progéniture doit être filiale; le frère aîné doit être amical et le frère plus jeune doit être respectueux. » Voila ce que voulait dire « l’harmonisation de la famille.» Les familles dans le passé étaient nombreuses. Habituellement quatre ou même cinq générations vivaient ensemble, avec beaucoup de frères et sœurs. Ainsi beaucoup de choses avaient besoin d’être étudiées comme: la vie de tous les jours, les champs et les affaires, les recettes et les dépenses, etc. Par ailleurs, on devait aussi gérer correctement les relations et les communications parmi les proches et les voisins; on devait traiter les choses dans la société pour déterminer les relations entre le Ciel, la Terre; les déités et les ancêtres; et on devait jeûner et faire des offrandes sacrificielles à temps, ainsi de suite.

Pour assurer l’harmonie parmi tous les membres de la famille dans la distribution de tous les avantages, on devait apprendre à contrôler son ego, ses désirs et ses émotions, et à regarder à l’intérieur de soi lorsqu’on était confronté à des conflits, ce qui est justement comme Zeng Zi le décrit, « Je pratique trois périodes d’introspection par jour. » L’une nécessaire pour purifier et rectifier son esprit, traiter les gens avec compassion, accumuler des vertus morales, corriger chaque méfait, et ne rien tolérer d’incorrect. Une famille peut être harmonieuse seulement de cette façon.

Une fois quelqu’un a dit, «La piété filiale est la racine de toute bienveillance. » Il est difficile d’imaginer comment une personne qui ignore comment montrer du respect et de l’amour pour les parents, comment montrer du respect pour les frères aînés, et comment nourrir sa progéniture pourrait être une personne vertueuse, intègre et se préoccupant des autres.

Si une personne peut sincèrement harmoniser et aimer sa famille, faire que chacun dans la famille soit satisfait de son propre rôle, et faire que les autres comptent sur lui tout en étant libre de prendre personnellement soin de tout, le statut de cette personne va surpasser sa position dans la famille et même être spirituellement capable de se maintenir en dehors de la famille. Seulement de cette façon il peut considérer la famille comme un corps entier et mettre chaque membre de la famille dans un état d’esprit aimable et satisfaire leurs souhaits, tolérer leurs comportements, et influencer leurs opinions. Rien de cela n’est possible sans la sincérité, la gentillesse et la tolérance; sans prendre la voie du milieu et éliminer le comportement partial.


La joie de la cultivation est atteinte d’abord dans sa famille. Par ailleurs, on n’en profite pas seul, mais on la partage avec tous les membres de la famille.