(Minghui.org)


Cette lettre a été lue le 17 novembre lors d'une conférence de presse tenue dans le contexte d'un rassemblement et d'une marche dans la capitale tchèque à l'occasion de l'anniversaire de la chute du communisme et pour protester contre les atrocités révélées en 2006 des crimes inhumains de prélèvements d'organes en Chine, activités auxquelles participaient les pratiquants de Falun Gong tchèques :

Mesdames, Messieurs,

Nous faisons appel à vous à l'occasion de la visite de David Kilgour, ancien secrétaire d'Etat pour l'Asie et le Pacifique, en République tchèque où il présentera son rapport avec des informations sur les prélèvements d'organes d'adhérents du Falun Gong en République populaire de Chine.(RPC)

Amnesty international prend très au sérieux ces allégations que dans la RPC une collecte des organes de croyants du Falun Gong a lieu et il prend des mesures afin d'enquêter davantage sur cette information. Mais le fait que la Chine soit fermée aux organisations internationales de droits de l'homme, rend cela extrêmement difficile pour nous.

Depuis déjà un certain temps, Amnesty a attiré l'attention sur la persécution des adeptes du mouvement Falun Gong en Chine et a consacré plusieurs rapports à cette question. Dans son rapport, présenté aux Nations Unies durant l'élection des membres du Conseil des droits de l'homme, Amnesty a déclaré : "la répression du mouvement spirituel Falun Gong s'est intensifiée après février 2005. De nombreux pratiquants de Falun Gong sont présumés détenus et en sérieux danger de torture et de mauvais traitements." Amnesty est aussi vivement alarmée par la campagne médiatique de calomnie du régime chinois, qui est apte à inciter à la haine contre les adhérents du Falun Gong.

Face au sérieux des violations des droits de l'homme dans la RPC, nous recommandons la discussion publique et la discussion entre législateurs sur cette question.

Nous croyons que publier une information sur les abus des droits de l'homme en Chine encouragera leur propre enquête et réparation.

Avec respect,
Représentante d' Amnesty tchèque

Eva Dobrovolná.
Spokesperson,

Amnesty International de la République tchèque.

Traduit de l’anglais de :