(Minghui.org)


Peu de gens savent que l'Hôpital de police de la ville de Harbin a une arrière cour. En octobre 2006, le pratiquant de Falun Dafa Zhang Zhong de la ville de Daqin y a été assassiné . Un second pratiquant, un paysan y a lui aussi été tué récemment, bien que cette histoire ne soit connue que maintenant.

Si vous entrez par la porte de devant de l'hôpital de police et que vous empruntiez le hall, la deuxième porte sur la gauche mène à l'arrière cour. Vous verrez un immeuble de quatre étages, dont toutes les fenêtres sont recouvertes de tissus blancs. Une clôture en métal de deux mètres de haut s'élève devant. Une baraque de gardien avec une glace sans teint se dresse devant la clôture en fer. Deux sentinelles en uniforme, bien bâties, gardent l'entrée à droite et à gauche. Personne ne peut échapper à leur regard en rentrant. Des deux côtés de l'immeuble il y a des immeubles d'habitation. Une clôture en métal de trois mètres de haut bardée de pointes au sommet sépare l'immeuble des autres. L'Hôpital Hongqiao se trouve derrière l'immeuble. Un gros mur hérissé de fils barbelé semblant être électrifié sépare les deux immeubles.

Depuis qu'il est connu que M. Zhang Zhong a été assassiné là, le nom a été changé et on se réfère aujourd'hui à l'immeuble comme "Hôpital pour détenus malades," bien qu'aucun signe ne l'indique. Le 10 août 2006, M. Zhang rendait visite à un ami au Quartier résidentiel de Honglang dans la ville de Harbin, quand des fonctionnaires du commissariat de la division de Dongli ainsi que du commissariat du district de Haxi l'on arrêté illégalement et l'ont amené au centre de détention du district de la division de police de Nangang.

M. Zhang a été brutalement torturé. Environ dix jours plus tard, il a été transféré à l'Hôpital de police de la ville de Harbin où la torture a continué. Un mois plus tard, la police n'a pas autorisé un ami de M. Zhang à lui rendre visite, quoiqu'il avait été dit à cet ami par un gardien nommé Xin, responsable à ce moment là, que M. Zhang avait été envoyé à l'hôpital et qu'on l'avait trouvé en bonne santé. Simplement dix jours après, le 16 octobre 2006, l'hôpital de police a soudainement dit à la prison de Daqing d'avertir la famille de M. Zhang de son décès. Le personnel responsable de cette affaire a refusé de laisser aux parents, à la famille et aux amis de M. Zhang la possibilité de voir son corps quand ils sont arrivés à l'hôpital ce même après midi.

Le 23 janvier 2007, des fonctionnaires du camp de travail forcé de Wanjia de la ville de Harbin, accompagnés de la police locale, ont arrêté plusieurs pratiquants de la ville de Shuangcheng. Au moment de rédiger cet article, la police les avait déjà détenus au centre de détention administratif de la ville de Harbin pendant 14 jours sans avoir informé quiconque de leur détention. Pendant les dix premiers jours, Mme Jiang Yahong n'a pas pu manger à cause de la torture. Le 2 février, quand sa famille est venue lui rendre visite, la police leur a extorqué une grosse somme d'argent. A midi le 4 février, la police a appelé la famille de Mme Jiang pour lui dire qu'elle ne mangeait pas et qu'elle avait été envoyée aux services d'urgence. Ils ont demandé à la famille de la convaincre de manger. Lorsque la famille est arrivée au centre de détention, après avoir conduit pendant plus de quatre heures, le personnel a refusé de leur dire dans quel hôpital avait été envoyée Mme Jiang. Aux environ de 9h du matin le 5 février, la famille était bouleversée. La mère de Mme Jiang s'est effondrée et a commencé à pleurer et a eu quelque chose comme une attaque. Beaucoup de visiteurs ont été témoins de cette scène. Arrivé à ce point, le personnel du centre de détention leur a finalement dit que Mme Jiang se trouvait dans le soi-disant 'Hôpital pour Détenus Malades," c.-a.-d. l'immeuble derrière l'hôpital de police.

Lorsque la famille de Mme Jiang s'est rendue sur place, les deux sentinelles leur ont fait signe des yeux et leur ont dit: "Il n'y a personne de tel ici." Après que la famille leur ait expliqué qu'on leur avait dit au centre de détention que Mme Jiang était là, les sentinelles ont appelé à l'intérieur afin de se renseigner et on leur a confirmé que Mme Jiang était en effet à l'intérieur. Quand la famille a demandé comment elle était, les sentinelles ont répliqué qu'elle allait bien, Lorsque la famille a insisté pour la voir, les sentinelles leur ont bloqué le passage et leur ont dit: "C' est un centre de détention. Vous n'êtes pas autorisé aux visites."

Au moment ou cet article était écrit, Mme Jiang avait été détenu 14 jours sans que sa famille en soit informée. La police refuse d'admettre qu'ils l'ont arrêtée. La famille a commencé à se rendre à la division de police de Daoli et a seulement vu Mme Jiang une fois, le onzième jour, au centre de détention administratif de Harbin. Le quatorzième jour lorsque la durée limite de détention sans condamnation est arrivée à son terme, la police a transféré Mme Jiang à l'hôpital pour "traitement d'urgence" et a refusé à quiconque de lui rendre visite. La famille a argué du fait qu'elle n'avait pas souhaité que quelqu'un la soigne et proposé de prendre la responsabilité de sa santé mais la police a encore refusé de la libérer. La situation est très grave. Il nous été dit que le pratiquant de Falun Gong He Qinghui du Comté de Bin, qui est tombé dans le coma après avoir reçu de sérieux coups au camp de travaux forcés de Changlinzi, était également détenu là et que personne n'a été autorisé à lui rendre visite.