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Les pratiquantes sont mal nourries, soumises au lavage de cerveau et torturées cruellement au camp de travaux forcés de Wanjia dans la province du Heilongjiang

Mercredi 7 février 2007

(Minghui.org)


Le camp de travaux forcés de Wanjia dans la ville de Harbin, province du Heilongjiang, est largement reconnu comme étant un des plus infâmes repaires de la perversité dans la persécution des pratiquants de Dafa. Au cours des dernières années, les gardes de cette prison ont fait tout leur possible pour suivre de près la bande de Jiang et de Luo pour persécuter les pratiquants de manière extrêmement horrible et dégoûtante.

Le camp de travail de Wanjia, situé dans une banlieue du bourg de la ville de Harbin, se compose de 13 groupes. Les pratiquantes sont détenues dans trois groupes et les pratiquants sont détenus dans les dix autres groupes. Dans ce rapport, nous mettrons l’accent pour exposer la persécution des pratiquantes.

Les trois groupes détenant les femmes sont le 12ème groupe, dirigé par Guo Qiuli, le 7ème groupe, dirigé par Zhang Bo, et le groupe intensif de formation, qui s'appelle également « l'équipe de discipline stricte. » Au lieu de s'appeler les « chefs de groupe, » les chefs de l'équipe de discipline stricte s’appellent des « entraîneurs. » Ce groupe a deux entraîneurs, Zhao Yuqing et Yao Fuchang. Les chefs des trois groupes suivent directement les ordres du chef du camp de travail, Lu Zhenshan. Sous le groupe des chefs sont les chefs de groupes subalternes, Huo Shuping et Zhang Aihui, et les gardes de la prison Liu Baibing, Zhou Yingfan, Wang Nana, Qiu Yang, Cong Zhili, et Wang Wei. Tous ont participé directement à la persécution brutale des pratiquantes de Dafa.

En plus de donner les ordres de torturer les pratiquantes, les chefs du groupe intensif de formation, Zhao Yuqing et Yao Fuchang, ont également directement persécuté les pratiquantes. Chaque jour, ils ont obligé les pratiquantes détenues dans le groupe à écouter la propagande audio et à regarder des vidéos calomniant Dafa, encore et encore. Ils les ont également forcées à jurer, les bras levés en l'air: « Je m'appelle ____. Je jure de me séparer du Falun Gong parce que le Falun Gong est mauvais. » Ils les ont également forcées de prononcer grossièrement le nom du fondateur du Falun Gong, Maître Li. Seules, celles qui suivaient leurs ordres avaient la permission de se reposer et celles qui ont résisté ont été sévèrement punies pendant toute une nuit ou même plusieurs jours. Xu Fengping, qui s'est retournée contre Dafa en raison de ses vues erronées de Dafa les encourageait à proférer des jurons. Depuis 2004, les pratiquantes ont été soumises à des supplices mentaux semblables chaque jour, étant obligées de maudire le nom du Falun Dafa et de son fondateur.

Mme Ji Fengqing, une pratiquante qui était dans la cinquantaine a été suspendue pendant 72 heures comme punition pour avoir refusé de lever le bras et de maudire le Falun Dafa. Elle a souffert tellement de la torture qu'elle a perdu toute sensation dans ses bras qui étaient tordus et déformés. Incapable de soutenir une si grande douleur plus longtemps, elle a maudit le nom de Dafa et de son fondateur. Elle l’a tellement regretté qu'elle a développé une maladie mentale et a perdu la mémoire. Le camp de travail l'a alors envoyée à l'hôpital de Wanjia pour la torturer davantage. Elle est devenue extrêmement faible suite à plusieurs jours de torture après avoir été envoyée à l'hôpital dans un état physique stable. Pour échapper à la responsabilité de sa mort possible, le camp de travail a demandé à sa famille de la ramener chez elle. Elle est morte quelques jours après être retournée à la maison.

Mme Song Wenjuan, une pratiquante d'environ 40 ans, a refusé de maudire Dafa et Maître. Les gardes de la prison lui ont alors poussé une matraque électrique dans la bouche et l'ont électrocutée. Sa bouche a saigné lorsque les gardes de la prison lui ont brutalement tourné la matraque électrique dans la bouche. Plus tard, elle a été transférée au 12ème groupe pour davantage de persécution, mais elle refusait toujours de maudire Dafa et le Maître ou de se dissocier du Falun Gong. Les gardes de la prison l’ont alors torturée en l’électrocutant avec des matraques électriques, en la suspendant pendant longtemps, en la frappant violemment à coups de poings et à coups de pied et en la battant avec des matraques de police. Ils l’ont même déshabillée et forcée à s'asseoir sur un banc du tigre et ils l'ont torturée et humiliée.

Les pratiquantes détenues dans les 7èmes et 12èmes groupes étaient surchargées de travail chaque jour. On les obligeait à faire des sacs en papier pour empaqueter le riz et et des boîtes pour de la glace. Le camp de travail avait établi un quota de 400 sacs de riz ou 400 emballages de glace pour les personnes au-dessus de 55 ans et 500 sacs de riz ou 450 emballages de glace pour celles de moins de 55 ans. Après s’être levées à 4 h30 le matin, on les obligeait tout d’abord à réciter les règles de la prison. Puis elles travaillaient de 5 h30 le matin jusqu’à 21 h, avec seulement trois repas lors des pauses. On les obligeait à travailler pendant plus de 13 heures chaque jour excepté lors de la pause de 10 minutes pour chaque repas. Leurs dos faisaient mal et leurs mains s’engourdissaient suite aux longues heures de travail pénible. Leurs heures de travail étaient prolongées indéfiniment si elles n'accomplissaient pas leurs quotas assignés et on ne leur permettait de se reposer que lorsque tout était terminé. Certaines des pratiquantes plus âgées devaient travailler sans arrêt jusqu’à 23 h ou minuit pour atteindre le quota d'un jour. Après un jour de travail, elles étaient complètement épuisées. De plus, elles étaient très mal nourries, avec de la nourriture solide faite de poudre de maïs, qu’il était difficile de mâcher et de potage à l'eau, avec des feuilles de chou et un peu de saindoux, qui était très désagréable à avaler. La santé physique des pratiquantes étaient déplorable suite aux rudes conditions de vies. En outre, on ne leur permettait de dormir la nuit que lorsqu'elles « acceptaient » contre leur volonté de faire les soi-disant « vœux » de renoncer au Falun Gong. Si elles refusaient, elles étaient torturées comme punition. Chaque jour se déroulait de cette façon. La douleur était si grande que quelques pratiquantes se sont compromises mais elles le regrettaient après. Le jour, elles souffraient du fardeau de travail d’esclave. La nuit, on les obligeait à jurer contre leurs consciences et elles étaient punies si elles refusaient. De cette façon, elles étaient soumises à la torture physique et mentale brutale chaque jour.

Les gardes de la prison et d'autres malfaiteurs persécutaient les pratiquantes à tour de rôle. Si les pratiquantes refusaient de promettre de se dissocier du Falun Gong, on les obligeait, comme soi-disant punition douce, à rester dans une position debout ou accroupie pendant longtemps. Tout en étant debout, la victime devait garder ses jambes droites et serrées ensemble. Quand elles s’accroupissaient, on les obligeait à joindre les bouts des orteils, à soulever les talons, à abaisser leurs têtes et à lever leurs bras derrière le dos, parfois avec les mains menottées. Elles étaient soumises à une telle torture pendant de longues périodes et étaient frappées à coups de pied ou fouettées violemment avec des matraques de police si elles bougeaient le moindrement. Il n'était pas inhabituel que les pratiquantes se tiennent debout ou s’accroupissent pendant toute une nuit lorsqu’elles étaient punies.

« Une grave punition » comprend des tortures cruelles telles que le « banc du tigre » et « s'asseoir sur une chaise de fer. » Ici nous offrirons une courte description de « s’asseoir sur une chaise de fer. » En hiver, une chaise de fer est placée dans une salle glaciale ou dans un couloir avec les fenêtres ouvertes. Pieds nues, on force les pratiquantes à enlever tous leurs vêtements jusqu'à ce qu'elles ne portent que leurs sous-vêtements. Il y a deux panneaux de fer, chacun d’environ 20 centimètres de large, environ 20 centimètres au-dessus du siège de la chaise, qui peuvent s’ajuster pour se relier entre eux. Quand les panneaux de fer sont séparés, on force la victime à s'asseoir sur la chaise. Alors les panneaux de fer sont abaissés pour serrer les jambes de la victime, dont les pieds nus sont placés sur le sol en béton glacé. La partie inférieure de leurs jambes est attachée aux pieds de la chaise avec des chaînes en fer et leurs mains sont menottées derrière leurs dos et levées jusqu'à ce qu'elles soient au même niveau que le haut du dos de la chaise et elles sont ensuite attachées avec des chaînes de fer. La chaise de fer est si dure et froide que les victimes sont gelées après n'avoir été torturées ainsi qu'un court moment.

Une autre punition grave s'appelle la « grande suspension. » Les deux mains de la victime sont menottées dans le dos et attachées au haut du lit d’un lit jumeau de deux mètres. Elles sont suspendues dans les airs, les pieds ne touchant pas le sol et tout le poids repose sur les poignets. Après la torture, les épaules de la victime sont sévèrement tirées en arrière et déformées et leurs mains sont engourdies ou même complètement handicapées. Mme Ji Fengqing, du groupe intensif de formation, ne pouvait plus se servir de ses mains après avoir été soumise à cette forme de torture pendant 72 heures d'affilée.

Electrocuter avec les matraques électriques est une autre « punition grave. » Les gardes de la prison électrocutent les mains, le visage, le cou, et les oreilles des pratiquantes en utilisant des matraques électriques à haute tension. Ils électrocutent les victimes à l'endroit où ils veulent. Les matraques électriques grésillent et font des étincelles bleues quand ils les électrocutent. Partout où des victimes ont été électrocutées, leur peau est brûlée, la graisse du corps coule et il y a de la fumée qui sort de la chair brûlante.

Les gardes de la prison fouettent les pratiquantes avec des matraques de police. Une matraque de police est différente d'une matraque électrique. Elle est faite de caoutchouc et n’est pas chargée d’électricité mais elle cause une grande douleur quand elle frappe le corps. Elle cause facilement des blessures internes plutôt que des blessures externes.

Quand les pratiquantes détenues au camp de travaux forcés de Wanjia ont été soumises à cette torture physique et mentale inhumaine, bon nombre d'entre elles ont été incapables d’endurer la douleur inimaginable et se sont vues obligées de maudire Dafa et le Maître. Après, elles regrettaient de l’avoir dit et fait, elles étaient accablées de chagrin et sanglotaient. Souvent elles décidaient de mieux se comporter à l’avenir mais elles étaient torturées le jour suivant quand elles refusaient de maudire ou de jurer de se dissocier du Falun Gong. Les jours suivants, elles étaient encore torturées. Elles étaient maltraitées par les gardes de la prison même si elles juraient chaque jour. De cette façon, la plupart des pratiquantes passaient leurs journées dans une douleur atroce. De plus, les gardes de la prison intimidaient même les membres des familles qui venaient rendre visite aux pratiquantes de Dafa et les contraignaient à maudire le Falun Gong. Ils ont placé une image du fondateur du Falun Gong par terre pour forcer les gens à marcher dessus. Plus tard, quelques pratiquantes avec des pensées droites ont réussi à sortir le portrait de la salle. Les gardes de la prison ont alors peint une image et le nom du fondateur du Falun Gong sur le sol et ont forcé les membres des familles des pratiquantes à marcher dessus et à le maudire. Autrement, on ne leur permettait pas de voir leurs bien-aimées.

Les gardes de la prison et les malfaiteurs vivent dans la ville de Harbin, bien que nous ne connaissions pas leurs adresses. Ils reçoivent souvent les appels téléphoniques ou les documents de clarification de la vérité des pratiquants de Falun Gong mais ils refusent de les écouter ou de lire les dépliants et changent constamment les numéros de leurs portables. Ce que la plupart de ces malfaiteurs craignent le plus est que leurs crimes soient exposés sur Internet, habituellement ils regardent donc Internet pour toute information les concernant. La plupart d'entre eux sont dans la vingtaine ou dans la trentaine mais ils ne sont pas en bonne santé. Bon nombre d'entre eux souffrent de sclérose artérielle au cœur et au cerveau et de maladies du sein et du foie. Quand les pratiquants envoient les pensées droites, les gardes se sentent mal et leurs corps leur fait mal. Ils craignent donc les pensées droites des pratiquants. Parfois, quand des pratiquants allaient dans le camp de travail pour voir leurs compagnes pratiquantes en captivité, ils envoyaient des pensées droites à l'extérieur du camp de travail. Les malfaiteurs se sentaient si souffrants qu'ils sortaient du camp de travail et arrêtaient les pratiquants.

Les gardes de la prison et les malfaiteurs dans le camp de travaux forcés de Wanjia sont extrêmement mauvais. Nous espérons que les organismes internationaux et les gens dans la société y prêteront attention. Nous espérons que tous les pratiquants en Chine et à l'étranger qui voient ces faits enverront des pensées droites puissantes contre les malfaiteurs du camp de travail de Wanjia, afin de désagréger ce repaire lugubre utilisé pour persécuter les pratiquantes et pour éliminer tous les éléments pervers employés pour persécuter les pratiquantes.


Traduit de l’anglais au Canada le 4 février 2007