(Minghui.org)
À la fin de l’année dernière, le Conseil de la Radiodiffusion
et des Télécommunications Canadiennes (CRTC) a annoncé qu’il a approuvé l’entrée au Canada de neuf
chaînes de télévision du Parti communiste chinois (PCC), bien que des preuves
claires aient démontré que ces chaînes ont diffusé des nouvelles diffamant le
Falun Gong et ont incité à la violence et à la haine contre cette pratique.
Certains députés du Parlement (MP) et médias ont exprimé leur désaccord avec la
décision du CRTC.
Le député Bill Siksay a demandé que ces chaînes fassent l’objet de surveillance pour s’assurer qu’il n’y ait pas de message haineux qui soient diffusés par ces médias au Canada.
Le 21 février, certains Sino-Canadiens à Ottawa ont protesté contre la décision à l’extérieur du CRTC et sur la colline parlementaire respectivement. Le député Bill Siksay s’est joint au groupe pour manifester son soutien.
M. Siksay a déclaré : « Nous voulons que le gouvernement agisse à ce sujet. Il devrait avoir au minimum certaines obligations pour surveiller afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de diffusion de message haineux par les médias au Canada. »
Un média canadien a révélé que le PCC utilise les médias contrôlés par l’État pour inciter à la haine
Le 5 février, l’hebdomadaire Vue a publié un article détaillant comment le PCC utilisait les médias contrôlés par l’État pour inciter à la haine. Voici un extrait de l’article :
[...]
Toute la pompe déployée par les médias chinois est sans pareil dans les médias nord-américains. Les séances de photographie soigneusement préparées qui sont coordonnées, filmées et autorisées par les différents organes de l’État, ainsi que la prolifération des poignées de main, les accords bilatéraux et les arrangements floraux dans les nouvelles de la soirée en font un spectacle élaboré qu’on ne verrait pas sur CBC Newsworld ou CNN.
La plupart des Canadiens n’ont probablement jamais vécu l’expérience de cette façon d’aborder les nouvelles, étant donné que nous sommes (relativement) si gâtés d’avoir accès à un si grand choix de sources médiatiques. Mais nous sommes sur le point d’avoir la chance de nous habituer à quelque chose qui soit un peu différent, car le CRTC a récemment approuvé une série de neuf chaînes à mode numérique de Chine, comprenant des nouvelles et du divertissement en mandarin, cantonais et dialecte fujianais
Le bloc de services Chinese Great Wall TV fait l’objet de controverse depuis sa proposition en 2005.
La controverse a tourné principalement au sujet des craintes soulevées que les chaînes étoufferont les médias chinois du pays et que les réseaux contrôlés par l’État seront d’une manière flagrante préjudiciable aux groupes taiwanais et tibétains en faveur de l’indépendance.
Mais la plus grande opposition venait de groupes qui sont la cible d’une guerre de propagande bien en évidence ourdie par le Parti communiste chinois au Canada : le Falun Gong.
Dans le monde occidental, les sympathies là où elles existent sont dirigées majoritairement vers le Falun Gong. Cependant, les Canadiens seraient peut-être surpris d’apprendre combien les perceptions à l’égard du groupe sont totalement différentes dans l’Empire du Milieu.
Le gouvernement chinois a justifié sa campagne pour discréditer et saboter le Falun Gong en faisant souvent référence aux incidents tels que l’auto-immolation de 2001 de cinq pratiquants sur la place Tian An Men et cette campagne a, en grande partie, reçu l’assentiment du public chinois. [Voir http://www.clearwisdom.net/emh/special_column/self-immolation.html for the truth of the Staged "Self-Immolation" incident-ed.]Tout le crédit pour cette acceptation revient à l’habileté du Parti communiste chinois de jouer gros en faisant la guerre au sujet des perceptions par l’entremise des médias contrôlés par l’État.
Pour un pays ayant environ un quart de la population mondiale, cette bande de média d’une étroitesse incroyable qui est disponible en Chine continentale est étonnante.
« Les médias sont au service du gouvernement, et ils ont toujours de bonnes nouvelles au sujet du pays », a déclaré un Chinois étudiant au Canada, qui n’a pas voulu dire son nom.
« Ils sont le porte-parole du gouvernement, alors c’est assez normal, je pense. »
Puisque toutes les nouvelles diffusées et imprimées en Chine doivent préalablement être revues par l’agence de presse de l’État, Xinhua, c’est facile pour le gouvernement de filtrer, de modifier et manipuler l’information que les gens reçoivent par l’entremise des chaînes comme CCTV-4, son principal service international en mandarin. C’est relativement plus simple pour le gouvernement d’accroître le soutien du public ou d’accentuer la dérision envers des groupes comme le Falun Gong.
[...]
De la même manière que le deuxième avion percutant le World Trade Centre en 2001 est devenu un code visuel pour des comportements américains complexes envers al Qaeda, le Moyen-Orient et la guerre contre la terreur, la diffusion sans cesse (qui fait l’objet d’un débat houleux) du vidéo des personnes qui se sont immolées sur la place Tian An Men est devenue une emblème de la détresse, la révulsion et le simple manque de compréhension que le Parti communiste chinois veut inciter aux yeux du peuple chinois envers les pratiquants de Falun Gong.
Il a, en grande partie, réussi : ce sont les images qui viennent probablement à l’esprit des Chinois en entendant la phrase « Falun Gong », et non pas les Occidentaux pacifiques méditant dans les reportages de La Grande Époque qui sont familiers à plusieurs Canadiens. [...]
Dans un contexte canadien, ce tableau ne tiendrait pas debout. Le rapport 2006 de l’ancien député libéral de la région de Edmonton, David Kilgour, sur les violations des droits de l’homme commises sur des pratiquants de Falun Gong en Chine et les allégations de prélèvement d’organes contre leur gré des prisonniers de l’État exécutés viennent probablement à l’esprit des gens.
Traduit de
l’anglais au Canada de l’anglais le 6 mars 2007.