Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Des roses pour la Saint-Valentin

25 mars 2007 |   Écrit par Lianzi, pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

Il y a trois ans, j’ai donné des documents de « clarification de la vérité » à une pratiquante d’une autre région. Par la suite elle a été arrêtée et m’a dénoncée à la police. La police m’a emmenée au centre de détention peu de temps après. Plusieurs jours après, le « bureau 610 » a averti mon mari et lui a demandé de venir au département de police. Ils ont essayé de monter mon mari contre moi en lui disant : « Votre femme est obsédée par la Falun Gong, elle se fiche de vous et de votre enfant. » Ils ont demandé à mon mari de signer un document pour valider mon entrée au centre de détention. Mon mari a refusé en leur disant : « Je comprends ma femme. Elle n’est pas comme vous le dites. Elle n’a rien fait de mal. Votre harcèlement est la raison pour laquelle elle ne peut pas rentrer à la maison. »

Les policiers savaient que je ne coopérerais pas avec eux, sans parler de dénoncer d’autres pratiquants. Après 30 jours de détention (qui est le temps maximum au-delà duquel les policiers ne peuvent pas détenir une personne sans mandat d’arrêt), six policiers m’ont emmenée dans une salle d’interrogatoire et se sont relayés pour m’interroger de manière féroce. C’était en hiver, la salle était glacée, et je n’étais pas suffisamment couverte. Assise sur une chaise de métal, j’étais frigorifiée, je tremblais. Les policiers avaient tous l’air morne et terrifiant. Je savais que je pouvais y rester si j’avais la moindre peur à l’esprit.

J’ai refusé de répondre à toutes leurs questions, et j’ai commencé à réciter l’article de Maître « Vertu majestueuse » (Hong Yin, version B) dans ma tête, sans arrêt. Progressivement, mon corps s’est réchauffé. J’ai aussi remarqué que les policiers commençaient à grelotter de peur. Ils m’ont demandé si je leur avais jeté un sort et ce que je récitais. Alors j’ai commencé à réciter « Lunyu » tout haut. Ils ont paniqué et m’ont demandé d’arrêter. Ils m’ont lancé le cahier de l’interrogatoire à la figure, il est allé frapper une grille et toutes les pages se sont envolées dans la pièce. Ils ont pressé sur la grille qui était devant ma chaise et l’ont pressée contre mon ventre, si fort qu’ils se sont fait mal aux pieds. Ils ont poussé un râle de douleur en criant « Nous savons que nous pouvons y arriver avec toi. Maintenant tout le district va savoir ce que tu as fait. Nous allons faire en sorte que tu sois condamnée sur le champ. Si tu ne reconnais pas ce que tu as fait, tu vas voir ce qu’on va te faire. »

Je les plaignais et j’ai commencé à leur expliquer la situation de Falun Gong. Je leur ai dit qu’eux-mêmes étaient des victimes de la persécution, qu’ils étaient utilisés pour mener cette persécution. Je leur ai dit de ne pas s’opposer à la grande loi de l’univers. Les pratiquants de Falun Gong ne font rien de mal. Ils distribuent des documents de clarification pour sauver les gens. C’est la police qui a tort : ils violent la Constitution quand ils torturent des innocents.

Il y avait un policier du nom de Yang. Il a crié sur moi de manière féroce. Mais après deux heures à crier ainsi, il saignait du nez et il a dû quitter la pièce précipitamment. Les autres se sont beaucoup plus retenus ensuite.

L’interrogatoire a continué pendant cinq heures et les policiers n’ont rien obtenu de ce qu’ils voulaient. J’ai regardé la demi page de notes qu’ils avaient prises sur la table en leur disant : « Chaque ligne que vous avez écrite est perverse. Vous avez aussi une famille, des parents, des sœurs et des frères. N’avez-vous vraiment pas peur des rétributions avec toutes les mauvaises choses que vous avez faites ? » Ils n’ont pas répondu à ma question et m’ont simplement dit qu’ils continueraient l’interrogatoire le lendemain. Je leur ai dit que je n’avais pas le temps et que je devais rentrer pour pratiquer. Le lendemain matin, j’étais relâchée.

En passant par la porte du camp de travaux forcés, j’ai vu mon mari se diriger vers moi, un bouquet de roses à la main. Il a dit : « Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin. »

Les policiers, les gardiens, et tous les gens présents sur place étaient sous le choc. J’ai pensé aux mots de Maître : « Si un pratiquant dans n'importe quel genre de circonstance peut abandonner la pensée de vie et de mort, la perversité en aura certainement peur. » (« Eliminer le dernier attachement »)

Il n’y a aucune raison d’avoir peur du mal. Si vous faites tout ce que Maître demande, votre environnement familial s’améliorera, et nous pourrons renforcer les pensées droites des membres de nos familles. Surtout maintenant que la rectification par la Loi a atteint le point où nous pouvons dire la vérité sur le Falun Gong aux gens face à face, nous devons abandonner la peur, l’attachement au confort, et les autres attachements humains pour être responsable envers les êtres. Avec des pensées droites, nous devrions être confiants en clarifiant la vérité parce que nous faisons ce qu’il y a de plus sacré. Utilisons notre sagesse pour le faire de manière rationnelle. Notre côté divin est déjà très fort.


Traduit de l’anglais en France le 22 mars 2007